Notre maman, Nathalie, fait partie de ces femmes fortes qu’on croit inébranlables.

Depuis plus de dix ans, elle vit avec une maladie dégénérative rare : la dystrophie myotonique de Steinert.

C’est une maladie qui, peu à peu, éteint la force musculaire du corps ; jusqu’à rendre les gestes les plus simples, la parole ou même la respiration difficiles. Elle touche aussi la mémoire, l’attention et l’apprentissage, rendant les tâches quotidiennes plus complexes et renforçant son isolement.

Cette maladie l’a forcée à abandonner le travail il y a longtemps.

Et pourtant, malgré tout, elle se bat encore chaque jour pour préserver ses petits bonheurs : ses quilles deux fois semaine et les liens précieux qu’elle entretient avec ceux qu’elle aime.

Depuis quelques mois, la situation est devenue insoutenable.

Notre mère vit dans un logement subventionné et reçoit l’aide sociale. Ses revenus couvrent à peine le strict nécessaire et, avec la hausse du coût de la vie, chaque mois est devenu une course à obstacles.

En septembre, un changement administratif a fait grimper son loyer, alors que ses dépenses essentielles du quotidien (assurances, nourriture, déplacements).

Depuis, elle vit un stress financier immense ; un stress qui met en péril son logement, sa santé et sa tranquillité d’esprit.

Il y a quelques années, après avoir travaillé comme chauffeuse de taxi, notre mère a dû vendre son permis ; l’héritage précieux transmis par son père, lui aussi emporté par la maladie.

La vente devait lui garantir un revenu régulier pendant des années. Un filet de sécurité pour ne jamais tomber dans la précarité.

Mais les acheteurs ont cessé de payer.

Les versements se sont espacés… puis ont complètement disparu.

Aujourd’hui, ils lui doivent encore 85 000 $.

Malgré des démarches légales longues et éprouvantes, malgré 9 727,82 $ en frais d’avocats, malgré des mois d’appels, de lettres, d’espoir… rien n’a jamais mené à réparation.

Et pourtant, elle n’a jamais voulu réclamer plus que le minimum.

Elle n’a jamais cherché à demander des dommages.

Elle voulait simplement ce qui lui revenait pour vivre dignement.

Aujourd’hui, notre maman se retrouve à bout de ressources.

Elle a tout essayé, et nous aussi. Mais sans soutien extérieur, elle risque de perdre son appartement et de se retrouver en situation d’itinérance.

Nous lançons cette campagne pour lui offrir un peu d’air, un peu de répit.

Concrètement, les dons serviront à :

> Payer plusieurs mois de loyer à venir ;

> Couvrir ses dépenses essentielles (alimentation, transport, médicaments) ;

> Réduire un fardeau financier porté par sa famille proche depuis plusieurs années ;

Et lui redonner un peu de paix mentale après des années de combat silencieux.

Nous avons longtemps hésité avant de créer cette page.

Notre mère a toujours été celle qui donne, même quand elle n’avait presque rien.

Aujourd’hui, c’est à notre tour de tendre la main. À nos amis, notre famille, notre communauté.

Chaque petit geste comptera.

Chaque don, chaque partage, chaque mot d’encouragement est un pas de plus vers sa sécurité et sa sérénité.

Merci, du fond du cœur, d’avoir pris le temps de lire son histoire, de la partager, et peut-être d’y contribuer.

Merci de croire, comme nous, qu’aucune femme ne devrait craindre de perdre son toit après avoir tout donné.

Avec gratitude,

La famille Simard