Spese legali No Border Ventimiglia

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IT
Il presidio permanente No Border di Ventimiglia nasce l’11 giugno 2015, quando un gruppo di migranti, per resistere a uno sgombero, trova rifugio sugli scogli, riuscendo così ad evitare l’identificazione e a continuare a lottare per la propria libertà.
Da allora reti di solidarietà si sono mosse dai diversi territori organizzandosi per costruire un laboratorio permanente di convivenza e di resistenza alla politiche repressive, che si manifestano in varie forme sui territori di confine.
Da Lampedusa a Calais passando per Ventimiglia, i popoli migranti vivono quotidianamente l’impossibiltà di spostarsi liberamente attraverso l’Europa, alla ricerca di una vita che esuli dalla mera sopravvivenza.
Il presidio ha ospitato soggettività ed individualità diverse provenienti da realtà ed esperienze differenti, accomunate dal desiderio di opporsi fortemente alle logiche di potere discriminatorie per rivendicare il diritto alla mobilità, non solo per le/i migranti, ma per tutt* quell* che quotidianamente vedono minacciata o limitata la propria libertà.
All’alba del 30 settembre 2015 il presidio permanente No Border è stato sgomberato.

Le/gli attivist* hanno continuato e continuano tuttora a portare solidarietà sul territorio alle persone in viaggio che subiscono violenze e deportazioni quotidianamente.

Il processo per l’occupazione del presidio permanente No Border e per le manifestazioni non autorizzate dell’estate 2015 è ancora in corso e vede imputati trentuno attivist*.

Il 9 marzo 2021 alcun* attivist* saranno processat*, accusat* di manifestazione non autorizzata e, alcun* di loro, di violazione del foglio di via dalla città di Ventimiglia, per la conferenza stampa del 7 agosto 2016.

Il 3 maggio 2021 inizierà il processo per lo sgombero della chiesa San Nicola del 30 maggio 2016, con l’accusa di favoreggiamento e resistenza, che vedrà imputat* quattro attivist*.

Gli iter invece appena conclusi, ma che necessitano ancora di supporto per fronteggiare le spese legali, sono la Critical Mass in Val Roja del 2016 e lo sgombero del Freespot, sempre nel 2016, per cui cinque attivist* sono stat* denunciat* per aver recuperato dei materiali dai locali dopo che gli era stato intimato di allontanarsi.

Questo crowdfunding servirà a sostenere le loro spese legali.
Processano la solidarietà: continuiamo ad essere solidali!

EN
The No Border camp in Ventimiglia was founded on June 11, 2015, when a group of migrants, to resist an eviction, found refuge on the rocks, thus managing to avoid identification and to continue to fight for their freedom. Since then, networks of solidarity have moved from the different territories organizing themselves to build a permanent laboratory of coexistence and resistance to repressive policies, which are manifested in various forms on the border territories. From Lampedusa to Calais, passing through Ventimiglia, the migrant peoples live daily the impossibility to move freely through Europe, in search of a life that is beyond mere survival. The No Border Camp hosted different subjectivities and individualities coming from different realities and experiences, united by the desire to strongly oppose the logic of discriminatory power to claim the right to mobility, not only for migrants, but for all those who daily see their freedom threatened or limited.
At dawn on September 30, 2015, the permanent No Border Camp was evicted.

The activists have continued and still continue to bring solidarity on the territory to people on the move who suffer violence and deportations daily.

The trial for the squat of the No Border Camp and for the unauthorized demonstrations of summer 2015 is still ongoing and sees charged thirty-one activists.

On March 9, 2021, twenty-one activists will be tried, accused of unauthorized demonstration and, some of them, of violation of the expulsion paper from the city of Ventimiglia, for the press conference of August 7, 2016.

On May 3, 2021, the trial for the eviction of the Church of San Nicola, happened on May 30, 2016, will begin, with the charge of aiding and abetting and resistance, which will be charged four activists.

The procedures that have just been completed, but still need support to face legal costs, are the Critical Mass in Val Roja of 2016 and the eviction of the Freespot, also in 2016, where five activists were sued for recovering materials from the premises after they had been ordered to leave.

This crowdfunding will be used to support their legal fees.
They will prosecute solidarity: we continue to be supportive!

FR

Le Presidio permanente No Border de Vintimille est né le 11 juin 2015, quand un groupe de migrants trouve refuge sur les rochers pour résister à une expulsion, réussissant ainsi à éviter leur fichage et à continuer à lutter pour leur liberté.

Depuis lors, des réseaux de solidarité de différents territoires se sont mobilisés pour construire un laboratoire permanent de coexistence et de résistance aux politiques répressives sur les territoires frontaliers.

De Lampedusa à Calais en passant par Vintimille, les peuples migrants vivent quotidiennement l’impossibilité de se déplacer librement à travers l’Europe, à la recherche d’une vie qui échappe à la simple survie.

Le Presidio Permanente No Border a  accueilli tant de personnes différentes et des individus issus de réalités et d'expériences diverses, toutes unies par le désir de s’opposer fortement aux logiques de pouvoir discriminatoires pour revendiquer leur droit à la mobilité, pas seulement pour les migrant.e.s, mais pour tous.tes celles et ceux qui voient quotidiennement leur liberté menacée ou restreinte.

À l’aube du 30 septembre 2015, le Presidio Permanente No Border a été évacué.

Les activistes ont continué et continuent d’apporter leur solidarité aux personnes en voyage sur le territoire qui subissent des violences et des déportations quotidiennes.

Le procès pour l’occupation du Presidio permanente No Border et pour les manifestations non autorisées de l’été 2015 est toujours en cours et voit inculpés trente et un militants.

Le 9 mars 2021, des militants passent en procès. Elles/ils sont accusé.e.s de manifestation non autorisée et, pour certain.e.s d’entre elles, de violation de l’ordre d’expulsion de la ville de Vintimille lors de la conférence de presse le 7 août 2016 pour dénoncer la situation à la frontière franco-italienne.

Le 3 mai 2021 commence le procès pour l’évacuation de l’église Saint-Nicolas le 30 mai 2016, lieu où s’étaient réfugiées plusieurs personnes sans papiers. Quatre militants sont accusés de complicité et de résistance.

En revanche, des procédures viennent de se conclure, mais ont encore besoin de soutien pour faire face aux frais de justice : la “Critical Mass” ou vélorution dans  la vallée de la Roya en 2016 (événement où des militants et des habitants de la frontière italo-française ont tenté de refaire à vélo la route frontalière qui va de Breil-sur-Roya à Vintimille pour attirer l’attention sur ce qui se passait et se passait toujours sur cette frontière. L’action fut empêchée par la police italienne qui bloquait la frontière à hauteur de Fanghetto, premier village italien sur la route.). De même, l'expulsion du Freespot, également en 2016, pour laquelle cinq militants ont été dénoncés pour avoir récupéré du matériel dans les locaux après avoir été sommés de partir.

L’association Freespot avait ouvert des locaux pour construire des lieux de solidarité pour les migrant.e.s bloqué.e.s à Ventimiglia, en recueillant du matériel nécessaire (vêtements etc.) et en distribuant de la nourriture. Les espaces avaient été fermés par la police pour des raisons "sanitaires”.

Cette collecte en ligne servira à supporter leurs frais juridiques.

Ils jugent la solidarité: continuons à être solidaires !