Justice pour Christine Fortin

**English message below**

Non à l’injustice

Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter l’histoire de ma petite sœur. Christine est déménagée en Alberta en 2002 car elle avait trouvé l’amour. Les années ont passés, Christine s’est mariée et est devenue maman. Christine est mère de 2 enfants, un garçon qui a maintenant 17 ans et une petite fille de 7 ans.

Jusqu’ici, nous pourrions penser que Christine a eu une vie parfaite mais la perfection n’était qu’en apparence. Au alentour de 2004, ma sœur a commencé à vivre de la violence psychologique et physique de la part de son ex-conjoint étant également le père de ses 2 enfants.

Pendant plus de 20 ans, ma sœur a vécu dans la peur. À ce moment, elle n’avait qu’une chose en tête, c’était de protéger ses enfants et ne savait pas comment se sortir de cette situation. Elle a dû encaisser des sévices inimaginables de son ex-conjoint.

En 2021, elle eu toutefois le courage de le quitter et de faire plusieurs démarches afin de s’en sortir et de mettre à l’abri ses enfants. Elle dû aller en cours afin de se battre pour la garde, l’obtention du divorce mais également dans le but d’obtenir une protection contre son agresseur. Ce fût un processus long et ardu et sans contredit très couteux.

Quelle joie j’ai ressenti lorsque son divorce fut reconnu. Elle réussit à obtenir une protection pour qu’il ne s’approche plus d’elle car il a été reconnu coupable au criminel. Finalement, j’avais l’impression qu’elle s’en était sorti et que ce cauchemar venait finalement à terme.

Malheureusement, dans ce processus, bien qu’elle obtenue la garde partagée de ses enfants, elle ne put jamais expliquer à son garçon les raisons de son départ de la maison. Depuis le 2 dernières années, elle n’a eu aucun contact avec son fils, ce dernier étant sous l’emprise de son père. Bien qu’elle eu espoir jusqu’ici qu’il revienne vers elle, il n’a jamais donné signe de vie que ce soit à sa mère ou à sa famille.

Jusqu’ici l’entente de garde partagée avait été respecté jusqu’à mardi le 23 juillet, c’est à ce moment que tout bascula puisque son ex-conjoint refusa de lui retourner sa fille prétextant qu’elle n’était plus en sécurité. Je vous épargne les détails un peu farfelus entourant cette même raison. À ce moment-là, la panique s’empara de ma sœur. Christine communiqua avec la police et son avocate, après discussion elle comprit qu’elle ne pourrait ravoir sa fille et ce sans avoir à retourner à la cour afin de faire ajouter une clause spécifique à l’entente de la garde partagée. Il faut comprendre ici que les règles en Alberta ne sont pas les même qu’au Québec et que pour faire intervenir les policiers, lors d’un non-respect de la garde partagée, cela doit être stipuler dans l’entente.

Il lui est également impossible de déclarer un enlèvement. Il fût donc convenu avec l’avocate de Christine, qui l’a aidé dans les deux dernières années, d’entreprendre des procédures d’urgence pour aller signifier à la cours ce non-respect de l’entente et d’ajouter la clause afin de permette l’intervention des policiers.

Bien que son ex-conjoint fût aviser en bon et du forme de ses intentions, ce dernier semble vouloir contester la procédure et nous croyons qu’il fera tout en son pouvoir pour lui mettre des bâtons dans les roues et éloigner sa fille le plus possible de sa mère.

Aux vues des récents évènements et des actions de son ex-conjoint, il est clair que Christine fera tout en son pouvoir pour que sa fille lui revienne et ne plus revivre le cauchemar qu’elle vit actuellement. Sa fille est tout pour elle, c’est une petite fille gentille, très attentionnée, elle est toujours là pour aider les autres. Elle est une petite tornade avec un grand cœur et elle adore sa maman. C’est sa sunshine.

Jusqu’ici notre famille à beaucoup contribuer afin d’assister Christine dans cette dure épreuve. Toutefois comme rien n’arrive sans rien, ma sœur perdra son emploi en septembre prochain puisque la compagnie pour qui elle travaille ne renouvellera pas son contrat.

Vous comprendrez donc qu’il sera difficile pour Christine de préparer sa défense et de mettre de l’avant un plan d’action sachant que sa situation financière est précaire. Pour ses raisons, nous voulons faire appel à votre générosité afin que justice soit faite et que son ex-conjoint comprenne qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut et répéter la même histoire avec son deuxième enfant.

Je souhaite de tout cœur que ma sœur puisse enfin serrer sa fille dans ses bras et qu’elle puisse trouver le réconfort d’une maman qui ne craint plus rien. Il n’y a plus de pitié, il n’y a plus question d’être compréhensive, il est temps que le vent tourne, il faut que ça change et que Christine retrouve sa Sunshine.

C’est grâce à chacun de vos dons, aussi petit qu’il pourrait être, que vous ferez une différence dans la vie de Christine et surtout dans la vie de sa fille.

Que ma sœur puisse enfin respirer, ne plus avoir mal et avoir l’esprit en paix. Elles méritent d’être à nouveau réuni.

___________________

Say no to injustice

Today, I want to share the story of my little sister Christine, who moved to Alberta in 2002 after finding love. As time went by, Christine married and became a mother to two children: a 17-year-old son and a 7-year-old daughter. From the outside,Christine's life appeared perfect, but the reality was quite different. Beginning in 2004, she endured psychological and severe physical abuse from her ex-husband, who is also the father of her children.

For over 20 years, Christine lived in fear, her primary concern being the protection of her children, and did not know how to escape her situation. She endured unspeakable abuse from her ex-partner. In 2021, she found the courage to leave him and took several steps to protect her children and herself. She fought for custody, pursued a divorce, and sought protection from her abuser—a lengthy and costly process. She obtained protection to keep him away from her, as he has been convicted criminally. I was overjoyed when her divorce was finalized, feeling that she had overcome the ordeal and the nightmare was ending. However, despite gaining shared custody, she was never able to explain to her son why they had to leave their home and for the past two years, she has had no contact with him, as he remains under his father's influence. She held out hope that he would return, but he has not reached out to her or any other family member.

Given that her son is of age, he has the choice of deciding with whom he wants to live. That being said, the only child that resides with my sister is her young daughter. The custody arrangement for the little girl is as follows: one week on, one week off. The little girl visits her father on Wednesday and returns the following Tuesday. The little girls' exchanges are conducted through a third party and this shared custody arrangement was upheld until Tuesday, July 23, when everything changed. Her ex-husband refused to return her daughter, claiming she was not safe living with her mother. I will omit the slightly eccentric details for brevity. At that moment, my sister Christine was engulfed in panic. She reached out to the police and her lawyer, and after a thorough discussion, it became clear that regaining custody of her daughter would require going to court to add a specific clause to the shared custody agreement.

It's important to note that the laws in Alberta differ from those in Quebec; involving the police in shared custody disputes requires explicit stipulation in the custody agreement. Furthermore, it's not possible to file a kidnapping charge in this context. Consequently, Christine and her lawyer, who has been assisting her for the past two years, decided to initiate emergency legal proceedings to inform the court of the agreement's violation and to include the clause for police intervention. Despite being properly informed of these intentions, her ex-husband is now preparing to contest the proceedings. We suspect he will attempt to create obstacles and keep his daughter as far away from Christine as possible.

Given the recent events and her ex-husband's actions, Christine is now determined to fight for her rights. Her daughter means the world to her; she's a kind, caring little girl who always wants to help others. She's a whirlwind of energy with a big heart who adores her mother, she is her mother's sunshine.

Our family has provided considerable support to Christine during this challenging period. However, as the saying goes, nothing comes for free, and my sister is facing job loss this September due to her employer's contract not being renewed. You will therefore understand that it will be difficult for Christine to prepare her defense and move forward with an action plan given her precarious financial situation. Legal battles can be lengthy, challenging, mentally exhausting and costly. One thing I've realized over the years is that the system does not always support the victims. Financial resources are often necessary to prevail. It's unfathomable that someone guilty of domestic violence could make false accusations, abduct a child, and potentially win against the true victim. For these reasons, we appeal to your generosity to ensure that justice prevails and the injustice ceases. It is through each of your donations, no matter how small, that you will make a difference in Christine's life and, most importantly, in her daughter's life.

I deeply wish for my sister to finally embrace her daughter and find the comfort of being a mother without living in fear. Pity and understanding have their limits; now is the time for change, for justice to be served, and for Christine to be reunited with her Sunshine.

May my sister find relief from her pain and peace of mind. They deserve to be together again.