Action pour la Protection des Droits de l’Enfant

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Action pour la protection des droits de l’Enfant (APDE) est une organisation apolitique à but non lucratif, régie par l’article 5 de l’ordonnance N° 27/INT/SUR du 28 Juillet 1962 et l’article 7 du décret N°165/INT/SUR du 25 Août 1962. Enregistrée en octobre 2015 dans le registre des associations au Tchad et autorisée à fonctionner sous le Folio N°5144, le 7 juin 2017 et répertoriée sur le registre des ONG nationales sous le N° 014/22 depuis le 25 Janvier 2022. APDE est dotée d’un Statut Consultatif Spécial auprès du Conseil Economique et Social des Nations-Unies (ECOSOC-UN) depuis 2021.

Vos dons et soutiens permettront de nous appuyer à fin d'atteindre les objectifs fixés, plus précisement la situqtion des enfants talibés appelés communement( Mouhadjirines). Et vos serez lister parmi les milliers des personnes soucieux de la situation dans laquelle vivent les enfants au Tchad. Afin de donner une chance égale à tous les enfants, relève de demain.

APDE a vu le jour pour trouver des approches de solutions aux problèmes, juridique, éducatif, sanitaire, environnemental, sportif et assistance sociale aux victimes de violences, exploitation et de protection contre toute forme de discrimination des enfants pour un développement harmonieux.

BUT ET OBJECTIFS de l’APDE : « Une société civile bien organisée et unie pour une lutte plus efficace afin d’atteindre les objectifs suivants : Réduire le taux de violence faites aux enfants, apporter l’aide dans les domaines : juridiques, éducatif, sanitaire, Environnemental, sportif et assistance sociale aux victimes de violences, exploitation et de protection contre toute forme de discrimination »

Le Tchad est un pays d’Afrique Centrale entièrement enclavé. Il est situé au cœur du continent entre les 7ème et 24ème degré de latitude Nord et les 13ème et 24ème degré de longitude Est. Il couvre une superficie de 1 284 000 km2

. Il est limité au Nord par la Libye, au Sud par la RCA,

à l’Ouest par le Cameroun, le Nigeria et le Niger, à l’Est par le Soudan et le Sud Soudan. Suivant le taux de croissance de la population de 3,6% tel que ressortis dans l’ECOSIT 4, sa population est estimée à plus de 16 000 000 en 2020 dont 51% est composée de femmes. Le contexte macroéconomique du Tchad a changé en 2003 avec l’exploitation du pétrole qui a permis une croissance du budget (+ 194% entre 2002 et 2010). Le cadre légal Tchadien est propice à la promotion des droits humains de l’homme et de la femme. On peut citer à titre d’exemple la Constitution de 1996 révisée en 20053 et les conventions ou Traités internationaux y relatifs ratifiés ou adoptés par le Tchad.

Cependant, la méconnaissance de ces textes par les hommes, les femmes et les jeunes, leur faible application et la coexistence des droits coutumiers et du droit musulman ont pour conséquence de limiter l’effectivité du principe de l’égalité consacré par la Constitution et les conventions ou Traités internationaux ratifiés.

A cela s’ajoute certaines pratiques traditionnelles et religieuses souvent contraires aux

dispositions réglementaires aux lois et conventions internationales ratifiées. La femme

tchadienne ne jouit pas de tous ses droits en matière de mariage et de succession. Son accès à la terre reste mitigé.

Le rapport MICS (Enquête par grappes à indicateur multiples) de 2010 du Tchad montre que 18% des femmes âgées de 15-49 ans ont été battues (violences physiques), 12% ont été victimes de violences sexuelles alors que toutes les femmes enquêtées ont rapporté avoir été psychologiquement affectées par l’une des formes de violences psychologiques (100%). Le taux des Mutilations Génitales Féminines est de 44%. Le mariage précoce et forcé sont courants (66,9% des filles se marient avant 18 ans, beaucoup aux alentours de 13 ans), ainsi que des pratiques tels le lévirat, le sororat, le rapt dans certaines communautés. Dans les foyers les femmes sont victimes de mauvais traitements assassinats, services corporels ou bastonnades ou

abandon avec des enfants et des problèmes de succession.

Au Tchad, la question des droits des femmes et des enfants est peu ou presque pas abordée dans les écoles coraniques, ce qui complique la connaissance par ces milliers d’enfants de leurs droits et devoirs. Cela se justifie aussi par le fait que la plupart des maitres de ces écoles coraniques ignorent l’existence des textes et lois qui protègent les femmes et les enfants.

Pour pallier à ce déficit, l’Action pour la Protection des Droits de l’Enfant(APDE) entend

œuvrer pour la vulgarisation dans les écoles coraniques de l’ordonnance 006/PR/2015 portant interdiction de mariage d’Enfant et Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la deportation des enfants.

Le projet entend toucher deux catégories de cibles. Premièrement, il touchera directement 3 000 enfants (dont 80% de filles) des écoles coraniques dans les villes d'Abéché, de Bongor et de N’Djamena(capitale). Ces enfants sont la cible privilégiée car ils ne bénéficient pas des enseignements sur les droits de l’enfant. Deuxièmement, il touchera 1

50 maitres des écoles coraniques. Certains maitres de ces écoles ne connaissent pas les textes et lois protégeant les femmes et les enfants. Donc les outiller des connaissances sur les droits des femmes et des enfants les motivera sans nul doute d’introduire dans leur programme d’enseignement la question des droits des femmes et des enfants. 15 000 bénéficiaires finaux seront touchés à travers les sensibilisations (hommes, femmes, jeunes, leaders d’opinions, autorités traditionnelles et religieuses).