Qui est en bonne santé est riche sans le savoir

Version courte :

Je suis mal-pris financièrement, en lien avec ma condition de santé physique, et des zones grises reliés aux services offerts au niveau du système de la santé. Je suis inapte à travailler et j’ai peine à aider ma conjointe depuis la naissance de notre bébé qui a aujourd’hui presque 2 ans. Nous fonctionnons trois sur un salaire, ce qui nous permet à peine de répondra à nos besoins de bases et à nos engagements.

Nous sommes en démarches avec un avocat en vue de l’obtention de subventions pour nous aider. En attendant, nous faisons appel au soutien financier de tous ceux qui le souhaitent, pour nous aider à passer cette épreuve au mieux, et arriver à traverser la prochaine année sans être obligé de perdre notre maison. Cela m’aiderait aussi à avoir accès à certains soins coûteux, entre autres visant à atténuer les douleurs, qui me permettrait de retrouver un mode de vie adéquat et viable.

Merci à l’avance pour votre gentillesse et votre compassion.

Version longue :

Bonjour bien à vous,

Je m’appelle Pierre-Olivier Hould. Je vis à St-Hyacinthe Qc. 3 mois après la naissance de mon bébé (né le 23 janvier 2021), j’ai été opéré (le 27 avril 2021) pour une hernie discale lombaire car sans ça, le chirurgien avait comme pronostique que je perdrais l’usage de ma jambe gauche (le nerf était touché par l’hernie). Il me donnait jusqu’en septembre 2021 pour que cette prévision s’actualise.

Il y a toutefois eu des complications des suites de cette première opération, et il s’est avéré que je présentais une perte de liquide céphalorachidien qui m’apportait d’immenses migraines. J’ai donc dû être réopéré le 5 mai 2021 pour remédier à cette situation.

Additionnel à ça, je présente d’autres problèmes de santé tel qu’un Spinabifida, de l’arthrite rhumatoïde (qui est apparu vers l’âge de 18 ans) et une difformité de la vessie.

Je suis en incapacité à travailler, de par la présence de fatigue extrême, d’épuisement et de limitations fonctionnelles me nuisant au maintien de mes activités quotidiennes. Il m’est difficile aussi de rester assis ou debout sur une longue période de temps.

- J’ai eu droit au début aux prestations de maladie de l’assurance-emploi car le programme prévoit 15 semaines d’aide financière lors d’une incapacité à travailler pour des raisons médicales, mais elles sont maintenant terminées depuis septembre 2021. Depuis cette date, je n’ai plus aucun revenu personnel.

- Je n’ai pas pu avoir accès aux assurances de mon employeur lorsque je travaillais en téléphonie, car je n’étais pas sensé consulter un médecin pendant un période de 6 mois suivant l’embauche, sauf que j’ai rencontré mon médecin de famille pour des douleurs au dos en septembre 2020.

- J’ai tenté de voir si j’avais la possibilité d’avoir accès aux prestations reliées au bien-être social en dernier recours, mais cela m’a été refusé, car je suis considéré à la charge de ma conjointe qui a un emploi. On fonctionne alors trois sur 1 salaire : moi, ma conjointe, et notre fabuleux petit garçon de presque 2 ans.

- Mon médecin de famille a rempli un formulaire en septembre 2022 attestant son avis d’invalidité permanente. C’est pourquoi, à mon grand désespoir, j’ai fait une demande d’invalidité en janvier 2022. Celle-ci m’a pourtant été refusé en juillet dernier puisque le membre de l’équipe aillant rendu sa décision, a jugée que le critère d’une condition médicale permanente, c’est-à dire quelle doit durer indéfiniment sans amélioration possible, n’est pas rempli. La lettre qui annonce la décision mentionne que ma « condition médicale fait toujours l’objet de traitements actifs ».

Bref, je peux en comprendre que c’est parce je suis toujours suivi à la clinique de la douleur activement, qu’il y a trop de traitement en cours, et ainsi trop de zone grises que je ne suis pas reçu.

Aujourd’hui :

Compte tenu que j’ai toujours travaillé, j’ai peine à demeurer seul chez moi et à regarder le temps passer, mais actuellement je ne peux pas faire autrement, compte tenu de l’ampleur de mes douleurs, qui m’obligent à rester au repos.

Je suis en attente d’une réponse des assurances d’invalidités actuellement, après que j’ai procédé à une demande de révision du dossier, mais ils ne me répondront pas avons février 2023.

En attendant, on peine à assumer les charges de la maison, en plus des soins qui me sont requis. Je me retrouve ainsi dans une impasse financière.

Je trouve triste qu’il n’y ait aucune solution, et qu’il manque de ressources ou de services gouvernementaux pouvant aider une famille tel que la nôtre, qui a toujours travailler fort en vue d’accéder à une bonne qualité de vie.