UN TICKET POUR LE 813: aidez à rendre ce film possible

En août 2024, je pars avec mes amies à Palerme, en Sicile. Dès le premier jour, nous décidons d’aller voir la mer. Nous voilà toutes les huit, serrées dans un taxi. Arrivée a destination, le soleil sicilien nous accueille dans un petit coin de paradis, perdu en pleine campagne italienne.

Après avoir savouré le beau temps et laissé nos peaux briller sous sa chaleur, l’heure de rentrer avait sonné, mais aucun taxi en vue. Alors, une décision s’impose : nous rentrerons en bus.

Nous avançons alors jusqu’à l’arrêt le plus proche, perdu dans un coin désert au milieu des champs. Certaines filles s’installent par terre, d’autres prennent place sur le banc, quelques- unes restent debout. Et là, nous attendons... longtemps, très longtemps.

Sous la chaleur sicilienne, l’attente semble interminable. Juste au moment où l’on commence à désespérer, un bus arrive enfin. Soulagées, nous avançons... mais il s’avère que ce n’est pas le bon. Sans parler la langue, il est difficile de savoir où il va, mais on comprend qu’il ne nous ramènera pas chez nous.

Un débat s’engage alors : que faire ? Monter dans ce bus, quitte à partir dans la mauvaise direction en espérant trouver une autre solution plus tard ? Ou attendre encore de longues minutes, peut-être des heures, en se disant que le bon bus finira bien par venir ?

J’assiste alors à un débat animé. Quatre filles contre quatre filles, chacune avec le même objectif, mais déterminées à prouver que sa solution est la meilleure. Une décision si banale et anodine mais qui suscite une énergie et des arguments démesurés. C’était un spectacle, à la fois sportif et théâtral, qui en disait long sur chacune d’elles.

J’étais comme une enfant, emportée par cette balle d’arguments qu’elles se renvoyaient dans ce paysage onirique italien. Je savais déjà que cette fresque de complexité humaine deviendrait l’idée directrice de mon prochain film. J’ai saisi mon carnet à scénario et noté la plupart de leurs paroles et de leurs contradictions.

Et maintenant, de ce moment, sont nés Solena et Jacques, mes deux protagonistes, également bloqués dans une bulle temporelle, à un arrêt de bus, face à un même dilemme universel : partir ou attendre.

Solena et Jacques, c’est donc deux adolescents de 17 ans, qui se croisent par hasard à un arrêt de bus isolé en pleine campagne. Elle aspire à fuir sa vie, tandis que lui essaie de maintenir le contrôle sur la sienne. Ils attendent le bus 813, mais c’est le bus 812 qui se présente. Solena, impatiente, se rue vers le bus qui vient d’arriver, cherchant désespérément une échappatoire. Mais Jacques la retient fermement. « Attends ! » dit-il, inquiet que cette impulsion puisse les mener à une décision qu'ils regretteront.

Ce désaccord entraîne une dispute qui dévoile leurs différences et leurs vulnérabilités. À travers leur dialogue, ils explorent leurs visions du monde et les défis qu’ils affrontent. Bien qu’ils pensent savoir où ils vont, cet instant partagé va les aider à se découvrir eux-mêmes.

Leur confrontation devient un huis clos où ils révèlent progressivement leurs peurs et leurs désirs. À travers leurs échanges, ils abordent des thèmes profonds tels que la santé mentale, le passage à l’âge adulte, la solitude, le deuil - tout ça sous une forme de comédie musicale un peu surréaliste...

Je m’appelle Faustine Jamait, j’ai 20 ans et j’étudie le théâtre, le cinéma et la peinture. Avec Joah Prudent, productrice, nous construisons humblement, brique par brique, un film qui nous anime profondément en tant que créatrices.

Nous tournerons du 5 au 16 septembre 2025 avec une équipe passionnée et soudée, portée par la même envie de donner vie à cette histoire.

Après ce monologue, j’aimerais vous avoir un peu convaincus de nous aider à mener à bien ce projet. La passion, c’est bien... l’argent, c’est bien aussi : donc voilà, on ouvre une cagnotte participative avec un objectif de 7500 euros qui servira à louer le matériel, à demander nos autorisations de tournage et encore plein d'autres choses qui permettront de rendre notre film encore plus réel.

Chaque participation, que ce soit 1 euro, 2 euros, 20 euros ou 300 euros (lol), est un pas vers notre objectif et nous sert énormément : chaque action compte.

En nous aidant, vous nous rendez très heureux, mais surtout vous devenez coproducteur et figurerez évidemment au générique de fin, ahahah !

L’objectif n’est pas de révolutionner le cinéma ni de séduire les grands critiques, mais de toucher le cœur du public dans son ensemble. Bien sûr, remporter des prix en festival, reconnus par des professionnels du milieu, serait une belle récompense. Mais plus qu’une consécration, cela offrirait une précieuse visibilité, nous permettant d’atteindre un public plus large.

Ce serait la preuve que notre objectif est atteint : créer un film universel, capable de résonner en chacun, quel qu’il soit.

Ce film s’adresse à tout le monde : le cuisinier, la garagiste, le médecin, la caissière, l’esthéticienne, la professeure, le boulanger, la chauffeuse de bus, l’infirmier, l’électricienne, le libraire, la mécanicienne... Il est pensé pour tous ceux qui ressentent le besoin de s’évader un instant, de se retrouver dans une histoire qui se veut humaine, sincère... et un peu chelou...

Si tout se passe comme prévu, nous organiserons une projection au cinéma à la fin de l'été 2026, et vous serez tous et toutes conviés à cette célébration de l’art et de la créativité.

MERCI BEAUCOUP D’AVOIR LU CE GIGANTESQUE TEXTE ET DE NOUS AIDER.

MERCI

MERCI

MERCI

De la part de toute l’équipe, merci.

=>MARS 2025 : nous sommes aujourd’hui à presque 5000 euros soit plus de la moitié de notre objectif, merci infiniment !

Ça c'est eux:

ENSEMBLE:

Et ça c’est nous:

Le film: