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De l’aide sociale à l’enfance à la thanatopraxie : un chemin de résilience

Bonjour,

Je m’appelle Johana, j’ai 32 ans, et si je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous partager un projet de cœur : reprendre mes études pour devenir thanatopractrice et thanatoplasticienne – un métier essentiel qui consiste à accompagner les morts… et apaiser les vivants.

Mais au-delà d’un simple projet professionnel, il s’agit pour moi d’un acte de résilience, de réparation et d’engagement profond.

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Mon histoire

Je suis une ancienne enfant placée, issue de l’Aide Sociale à l’Enfance. Comme beaucoup d’orphelins ou de jeunes sans repères familiaux stables, je n’ai pas grandi avec les mêmes chances ni les mêmes appuis que d’autres. Mais j’ai toujours eu en moi cette volonté d’avancer, malgré tout.

La vie ne m’a pas épargnée. J’ai perdu coup sur coup mes parents, mon grand-père, mon oncle, et une amie proche… en moins d’un an. Ces deuils m’ont bouleversée. Et pourtant, c’est dans la douleur que mon projet est né.

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️ Pourquoi la thanatopraxie ?

Lorsque ma mère m’a demandé de voir le corps de son père pour pouvoir faire son deuil, j’ai compris l’importance vitale de voir une personne décédée dans la dignité, avec respect et humanité. J’ai vu à quel point cela pouvait apaiser une douleur immense.

Plus tard, en tant qu’aide-soignante à l’hôpital, j’ai accompagné des patients jusqu’à leur dernier souffle, notamment pendant la crise du COVID. J’ai toujours mis tout mon cœur dans l’accompagnement des familles.

Aujourd’hui, je veux aller plus loin : redonner aux corps meurtris une dernière beauté, offrir un dernier hommage à ceux qui partent, et soulager ceux qui restent.

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Ce que je veux accomplir

Je suis actuellement inscrite à la fac pour commencer ma formation de thanatopractrice, en septembre 2025 une première étape indispensable. Mon objectif est clair :

Suivre la formation complète (théorique et pratique)

Me spécialiser en reconstruction des corps abîmés

Apporter une forme d’apaisement à travers ce métier si particulier

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Pourquoi j’ai besoin de vous

Ni France Travail, ni ma Région ne prennent en charge ce parcours de formation. Pourtant, il s’agit d’un vrai métier d’utilité humaine.

Étant orpheline et sans soutien familial, je ne peux pas financer seule cette année d’étude, qui représente :

• 4 000 € de frais de scolarité

• 3 000 € pour les déplacements, le matériel, et les concours

➡️ Objectif de la cagnotte : 3 000€

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Ce que vous soutenez

En m’aidant, vous ne financez pas seulement une formation.

Vous soutenez une femme résiliente, engagée dans la réparation de soi et des autres

Vous donnez une chance à une ancienne enfant placée, qui se bat chaque jour pour transformer sa vie

Vous participez à un projet profondément humain, entre mémoire, dignité et transmission

Je vous remercie du fond du cœur pour votre soutien, vos partages, vos mots et votre confiance. Ensemble, faisons en sorte que ce projet voie le jour

Avec mes gratitude,

Johana