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Le projet « Archéologie solidaire » fait partie d’un projet de recherche plus large étudiant la cité antique de Segeste, en Sicile occidentale. Il a été conçu par Mme Alessia Mistretta et a été développé au sein de l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève depuis 2015.
Ce projet innovant et unique associe l’Université de Genève à différents partenaires italiens, en premier lieu, la commune de Palerme. C’est en raison de l’excellente collaboration établie entre l’Université de Genève, la commune et le parc archéologique de Marsala dans le volet scientifique du projet – campagnes de fouilles archéologiques menées dans le parc, étude et mise en valeur des découvertes dans le musée et publication, qu’en 2017, suite à des discussions avec les institutions culturelles locales et grâce au travail déjà accompli sur le terrain, le projet « Lilybée - Archéologie solidaire » et donc, l’Université de Genève ont été sélectionnés en tant que partenaire du programme européen « Solidalia – I Colori del Mondo ». Ce programme, fruit de la collaboration de l’Union européenne et de l’état italien, a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des jeunes réfugiés, tout en favorisant une réelle intégration en Europe. Dans le cadre du projet « Lilybée - Archéologie solidaire », de jeunes réfugié-e-s, provenant majoritairement de régions instables d’Afrique, participent au chantier archéologique en étroite collaboration avec l’équipe genevoise, constituée de professeur-e-s, chercheurs-euses, postdoctorant-e-s doctorant-e-s et étudiant-e-s de l’UNIGE. Pour les jeunes réfugié-e-s, partager le travail et la vie sur le chantier avec l’équipe suisse leur permet de se familiariser avec le mode de vie occidental et leur permet une intégration concrète. Pratiquement, un engagement sur le chantier avec des contrats officiels leur permet de bénéficier pendant 12 mois d’un logement, fourni par le programme « Solidalia – I Colori del Mondo ». Grâce au programme « Lilybée - Archéologie solidaire », les jeunes réfugié-e-s peuvent suivre des cours d’italien à l’école publique de la commune. Sur le plan psychologique enfin, ils bénéficient d’un soutien, grâce à la présence d’assistants sociaux impliqués pour les aider à surmonter, si nécessaire, les traumatismes liés à l’exil et à la guerre. Après la fin de leur engagement, ils pourront aussi continuer à participer aux activités du musée de Marsala et de la mairie.
Le projet «Archéologie solidaire » permet donc de développer un volet humanitaire en complément d’un projet scientifique bien établi et répondant aux critères d’excellence scientifique attendus des projets de l’UNIGE.
Organizer

Alessia Mistretta
Organizer
Geneva, GE