GAZA : SAVE BABY AISHA FROM EYE CANCER. GET HER TREATMENT !

Meyssane Soliman is organizing this fundraiser.

Donation protected

FRENCH VERSION:

(English version below)

Bonjour à tous et à toutes,

Je m'appelle Meyssane Soliman et aujourd'hui je veux vous parler d'Aisha.

Aisha a 9 mois.

Aisha a survécu au génocide en cours à Gaza. Elle a réussi à être évacuée en urgence avec ses parents qui se trouvent actuellement en Egypte.

On pourrait penser qu'Aisha est sortie de l'enfer mais non. Loin de là.

Aisha n'est pas sortie d'affaire car Aisha a un cancer. Un cancer à l'oeil gauche appelé rétinoblastome. Un cancer très spécifique mais facilement traitable.Mais pas partout.

Sûrement pas Gaza où tout le système de santé a été mis à terre. Pas même en Egypte où le traitement est introuvable. Après des semaines de recherches seul l'hôpital Jules-Gonin à Lausanne est prêt à la prendre en charge sur le plan médical. C'est l'unique établissement de santé du pays en mesure de traiter sa maladie.

En revanche, tous les frais associés à ce traitement sont à la charge de la famille qui a tout perdu et qui essaye de survivre en Égypte. Une famille qui a travaillé dur et qui, d'un jour à l'autre, a vu toute sa vie, tous ses rêves, tout son avenir, détruits. Son père est radiologue, sa maman dentiste. Il y avait l’espoir d’une vie meilleure et l’arrivée de cet enfant qui donnait de la force et de l’espoir jusqu’à ce mois d’octobre où toute leur vie à basculé dans le pire des cauchemars…l’humiliation, la destruction, la perte de proches et l’effroyable inconnue de se réveiller ou pas les lendemains …

Après ce combat acharné pour la vie, l’exil et le deuil voilà qu’ils se retrouvent face à un nouveau défi : protéger leur enfant d’un nouvel ennemi, le cancer et pourtant celui-ci appartient à une une catégorie qui est curable.

Aisha n'a pas encore soufflé sa première bougie qu'elle enchaîne les pires combats. Celui de la survie au massacre à celui de la maladie qui la ronge peu à peu. Aisha a 9 mois et doit encore lutter de tout son petit corps avec la résilience qui caractérise tout le peuple palestinien.

Comme Aisha, je fais partie de ces gens qui se battent pour leur famille, contre l'injustice et la discrimination.

Je fais partie de ces gens qui décident de se dresser avec la conviction qu’il faut agir et non subir, réagir et non faiblir pour essayer de changer la donne, se donner les moyens plutôt que de rester les bras croisés et s’apitoyer et ce malgré les très nombreux obstacles que j’ai rencontrés sur mon chemin.

Pour être tout à fait honnête avec vous, cette démarche est mon dernier espoir. Mes multiples recherches de financement, de soutien associatif , de fondations, de quiconque qui souhaiterait, comme moi, sauver Aisha n'ont strictement rien donné. Ni en France, ni en Suisse, ni ailleurs et je ne comprends pas… Je ne comprends pas comment une situation humanitaire comme celle-ci n’interpelle pas les ONGs cantonales, nationales et internationales qui ont pourtant été crées pour pallier les manquements gouvernementaux.

Je ne comprends pas comment on peut refuser de soigner un bébé tout juste sortie de l'enfer.

Comment on peut être insensible à la détresse d'une mère qui ne respire que pour la survie de son bébé qu’elle est arrivée à sauver de l’horreur. Comment justifier cette indifférence?

On ne pourra pas dire que l’on ne savait pas.

Il y a urgence, urgence à sauver cet enfant.

C’est l’objet de cette cagnotte qui reste mon seul espoir de sauver ma petite cousine, Aisha.

Je dois me donner les moyens d'arriver à notre objectif même si les conditions ne s'y prêtent pas.

L'équipe médicale de hôpital à Lausanne a déjà étudié son dossier médical et au vu de l'urgence, m’ont déjà proposé des dates de RDV pour la prendre en charge.

Ils attendent Aisha mais elle ne peut pas venir car il n'y a pas d'argent.

L'objectif de cette cagnotte est fixé à 125 000 CHF pour une prise en charge médicale globale sur le long terme. C’est un montant élevé mais jugé nécessaire par l’hôpital pour soigner intégralement la petite Aisha.

Croyez-moi si je pouvais faire autrement je le ferais. Mais je n’ai pas d’autre choix que de faire appel à votre générosité pour sauver notre petite Aisha.

Au vu de l’urgence de la situation mon objectif, dans un premier temps est d’atteindre les 65 000 CHF nécessaires qui conditionnent sa prise en charge urgente par l’hôpital. Puis, en fonction de sa réaction au traitement, le montant nécessaire est suceptible d’évoluer mais je n’ai à ce jour, aucune garantie de la nature de cette évolution.

Dans tous les cas, je suis et serai très transparente avec vous chers lecteurs et potentiels donateurs quant à l’utilisation de cet argent.

Je vous remercie infiniment d’avoir pris le temps de me lire et j’espère vous avoir convaincu de l’enjeu de la situation.

Je reste disponible si vous avez des éventuelles questions au sujet de cette cagnotte.

Merci infiniment,

Meyssane

ENGLISH VERSION:

Hello everyone,

My name is Meyssane Soliman and today I want to talk to you about Aisha.

Aisha is 9 months old.

Aisha survived the ongoing genocide in Gaza. She managed to be evacuated urgently with her parents who are currently in Egypt.

We could think that Aisha came out of hell but no. Far from it.

Aisha is still not relieved because Aisha has cancer. A cancer in her left eye called retinoblastoma. A very specific cancer but easily treatable.

Certainly not in Gaza, where the entire health system has been knocked down. Not even in Egypt, where the treatment cannot be found. After weeks of research, only the Jules-Gonin Hospital in Lausanne is ready to take charge of it medically. It is the only health facility in the country able to treat its disease.

However, all the costs associated with this treatment need to be supported by the family that has lost everything and is trying to survive in Egypt. A family that worked hard and, from one day to the next, saw all their life, all their dreams, all their future, destroyed. Her father is a radiologist, her mother a dentist. There was the hope of a better life and the arrival of this child who gave strength and hope until this month of October when their whole life fell into the worst of nightmares… humiliation, destruction, loss of loved ones and the dreadful unknown of waking up or not, in the future …

After fighting for life, exiling and mourning, they find themselves facing a new challenge: protect their child from a new enemy: cancer. And yet, this one belongs to a category that is curable.

Aisha has not yet blown her first candle but she keeps fighting the worst. From the survival of the massacre to cancer that is growing with time.

Aisha is 9 months old and still struggling with her little body with the resilience that characterizes the entire Palestinian people.

Like Aisha, I am one of those people who fight for their families, against injustice and discrimination.

I am one of those people who decide to stand up with the conviction that we must act and not suffer, react and not weaken to try to change the situation, give myself the means rather than sit and wait for miracles to happen.

To be completely honest with you, this is my last hope. My multiple searches for funding, associative support, foundations, anyone who would like, as me, to help Aisha have given absolutely nothing. Not in France, not in Switzerland, not anywhere else, and I don’t understand— I do not understand how a humanitarian situation like this does not appeal to cantonal, national and international NGOs that were created to compensate for government shortcomings.

I don’t understand how can it be possible to refuse to treat a baby just out of hell.

How can one be insensitive to the distress of a mother who only breathes for the survival of her baby that she managed to save from horror. How can we justify this indifference?

We can’t say we didn’t know.

There is an emergency, an emergency to save this child.

This campaign is now my only hope to save my little cousin, Aisha.

I must give myself the means to reach our goal even if the conditions are not suitable.

The hospital medical team in Lausanne has already studied her medical file and because of the emergency, have already offered me appointment dates to take charge of her.

They are waiting for Aisha but she cannot come because there is no money.

The objective of this campaign is set at CHF 125,000 for complete medical coverage over the long term. This is a big amount but considered necessary by the hospital to fully treat little Aisha.

Believe me if I could do otherwise, I would. But I have no choice but to appeal to your generosity to save our little Aisha.

In view of the urgency of the situation, my objective is to initially reach the 65,000 CHF necessary for its urgent treatment by the hospital (it covers 3 moths of treatment). Then, depending on her reaction to the treatment, the amount is likely to evolve but for now, I can’t guarantee the nature of this evolution.

Here are the official documents of the cost estimation for Aisha, according to the hospital Jules-Gonin :