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Reunite Jerome with his family in Canada
Donation protected
Ce texte est rédigé en français et en anglais.
This message is written in French and in English.
Réunissez Jérôme Bicamumpaka avec sa famille au Canada avant qu'il ne soit trop tard!
Je m'appelle Jeannine Hakizimana. Mes enfants, Cédric, Astrid et moi, organisons cette collecte de fonds pour couvrir les frais juridiques relatifs à la situation d’injustice que vit notre mari et père, Jérôme Bicamumpaka. Jérôme est abandonné par les Nations Unies, alors qu’il devrait jouir de sa liberté et de ses droits fondamentaux.
Depuis 23 ans, notre famille est torturée par la séparation d’avec Jérôme Bicamumpaka, obligé de vivre à des milliers de kilomètres dans un pays étranger où il n’a ni attache ni document d'identité. Nous demandons au Canada, la justice, l’équité et la compassion.
Le Canada devrait reconnaître le jugement d’acquittement du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (UN-TPIR), Tribunal auquel le Canada a grandement contribué. Après une détention préventive de 12 ans et demi, au cours de laquelle Jérôme a été jugé pour ses actions en tant que Ministre des affaires étrangères du Rwanda en 1994, il a été acquitté de toutes les accusations portées contre lui. C’est pourquoi il devrait vivre en homme libre auprès de sa famille au Canada.
Pourtant, Jérome n’est pas libre depuis son acquittement et sa libération d’il y a dix ans. Il n’a pas le droit de circuler librement. Il vit dans une maison sécurisée à Arusha, en Tanzanie, sans document d’identité, en attendant d'être réinstallé au Canada.
La Déclaration universelle des droits humains reconnaît que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat. Depuis dix ans, nous, sa famille, luttons pour le faire venir au Canada, où nous vivons depuis 1998. Nous sommes enlisés dans le labyrinthe administratif et politique du Canada et endurons des délais d'attente déraisonnables et inhumains. À ce jour, notre demande reste sans réponse devant le Ministre de la sécurité publique du Canada.
En juin 2021, l’état de santé de Jérôme s’est détérioré. Il a reçu un diagnostic de cancer, ce qui l’a mis dans un état de vulnérabilité et de dépendance qui nécessite notre accompagnement. La solitude pèse douloureusement sur lui. En le rapprochant de sa famille, le Canada créerait autour de lui un environnement approprié, lui permettant de vivre sa maladie dans la dignité.
En novembre 2021, une nouvelle injustice s'est ajoutée à la précarité de Jérôme. Comme le Canada ne semble pas prêt à l’accueillir, les Nations Unies lui ont offert une réinstallation au Niger, pays où il n’a aucune attache. Jérôme a rejeté l'offre. Déménager au Niger serait une condamnation à mort faute de traitements adéquats. À la suite de son refus de s'installer au Niger, les Nations unies, qui lui assuraient un minimum de respect des droits fondamentaux depuis son acquittement en 2011, ont décidé de lui retirer toute assistance, dont celle relative au traitement de son cancer.
Fin janvier 2022, Jérôme perd tout accès à ses besoins fondamentaux, y compris la possibilité de recevoir des soins appropriés pour son cancer. Il perd son droit de résidence temporaire en Tanzanie et risque d'être expulsé vers le Rwanda, un pays qui ne reconnaît pas son acquittement, et où il risque d'être maltraité, emprisonné et peut-être même tué.
En l'absence d'une décision des autorités canadiennes pour mettre fin à l'injustice vécue par notre famille depuis 23 ans, nous nous tournons maintenant vers les tribunaux.
Tous les fonds collectés serviront à payer les frais juridiques pour lutter contre l’injustice subie par Jérôme face aux autorités canadiennes et aux Nations Unies.
Tous vos dons sont importants et n'hésitez pas à partager et à en parler autour de vous.
Merci à tous pour votre temps et votre soutien.
Reunite Jerome Bicamumpaka with his family in Canada before it's too late!
My name is Jeannine Hakizimana. My children Cedric, Astrid and I have organized this fundraiser to cover the legal fees related to the injustice of our husband and father, Jérôme Bicamumpaka. Jérôme has been abandoned by the United Nations, when he should be enjoying his freedom and fundamental rights.
For 23 years, our family has been anguished by the separation from Jérôme Bicamumpaka, forced to live thousands of kilometers away in a foreign country where he has no ties or identity documents. We ask Canada for justice, equity and compassion.
Canada should recognize the acquittal judgment of the International Criminal Tribunal for Rwanda (UN-ICTR), to which Canada was a major contributor. After twelve and a half years of pre-trial detention, during which Jerome was tried for his actions as Rwanda's Foreign Affairs Minister in 1994, he was acquitted of all charges. Therefore, he should live as a free man with his family in Canada.
However, Jerome has not been free since his acquittal and release ten years ago. He is not allowed to move around freely. He lives in a safe house in Arusha, Tanzania, without identity documents, while waiting to be resettled in Canada.
The Universal Declaration of Human Rights recognizes that the family is the natural and fundamental group unit of society and is entitled to protection by society and the state. For ten years, we, his family, have been struggling to bring him to Canada, where we have lived since 1998. We have been bogged down in Canada's administrative and political maze and have endured wait times that are unreasonable and inhumane. To this day, our request to the Minister of Public Safety of Rwanda remains unanswered…
In June 2021, Jerome's health deteriorated as he was diagnosed with cancer. This has put him in a state of vulnerability and dependence that requires our support. Loneliness weighs heavily on him. By bringing him closer to his family, Canada would provide a suitable environment for him to live out his illness with dignity.
In November 2021, another layer of injustice was added to Jérôme's already precarious situation. Given that Canada does not seem ready to accept him, the United Nations offered him a resettlement in Niger, a country where he has no ties. Jérôme rejected the offer, as moving to Niger would be a death sentence due to lack of adequate treatment. Following his refusal to relocate to Niger, the United Nations, which had assured him a minimum of respect for his fundamental rights since his acquittal in 2011, has decided to withdraw all assistance, including the one related to the treatment of his cancer.
At the end of January 2022, Jerome loses all access to his basic needs, including adequate treatment for his cancer. He also loses his status to reside in Tanzania and faces expulsion to Rwanda, a country that does not recognize his acquittal, where he almost certainly will face mistreatment, prison, and possibly, death.
In the absence of a decision from Canadian authorities to end the injustice experienced by our family for the last 23 years, we are now turning to the courts.
All funds collected in this fundraiser will help pay for legal fees to fight Canadian authorities and the United Nations so we can bring our husband/father Jerome Bicamumpaka to Canada, where he can have access to proper cancer treatment while being reunited with his family.
Any and all donations are welcomed. And please do not hesitate to share this page with your friends and family.
Thank you all for your time and support.
This message is written in French and in English.
Réunissez Jérôme Bicamumpaka avec sa famille au Canada avant qu'il ne soit trop tard!
Je m'appelle Jeannine Hakizimana. Mes enfants, Cédric, Astrid et moi, organisons cette collecte de fonds pour couvrir les frais juridiques relatifs à la situation d’injustice que vit notre mari et père, Jérôme Bicamumpaka. Jérôme est abandonné par les Nations Unies, alors qu’il devrait jouir de sa liberté et de ses droits fondamentaux.
Depuis 23 ans, notre famille est torturée par la séparation d’avec Jérôme Bicamumpaka, obligé de vivre à des milliers de kilomètres dans un pays étranger où il n’a ni attache ni document d'identité. Nous demandons au Canada, la justice, l’équité et la compassion.
Le Canada devrait reconnaître le jugement d’acquittement du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (UN-TPIR), Tribunal auquel le Canada a grandement contribué. Après une détention préventive de 12 ans et demi, au cours de laquelle Jérôme a été jugé pour ses actions en tant que Ministre des affaires étrangères du Rwanda en 1994, il a été acquitté de toutes les accusations portées contre lui. C’est pourquoi il devrait vivre en homme libre auprès de sa famille au Canada.
Pourtant, Jérome n’est pas libre depuis son acquittement et sa libération d’il y a dix ans. Il n’a pas le droit de circuler librement. Il vit dans une maison sécurisée à Arusha, en Tanzanie, sans document d’identité, en attendant d'être réinstallé au Canada.
La Déclaration universelle des droits humains reconnaît que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat. Depuis dix ans, nous, sa famille, luttons pour le faire venir au Canada, où nous vivons depuis 1998. Nous sommes enlisés dans le labyrinthe administratif et politique du Canada et endurons des délais d'attente déraisonnables et inhumains. À ce jour, notre demande reste sans réponse devant le Ministre de la sécurité publique du Canada.
En juin 2021, l’état de santé de Jérôme s’est détérioré. Il a reçu un diagnostic de cancer, ce qui l’a mis dans un état de vulnérabilité et de dépendance qui nécessite notre accompagnement. La solitude pèse douloureusement sur lui. En le rapprochant de sa famille, le Canada créerait autour de lui un environnement approprié, lui permettant de vivre sa maladie dans la dignité.
En novembre 2021, une nouvelle injustice s'est ajoutée à la précarité de Jérôme. Comme le Canada ne semble pas prêt à l’accueillir, les Nations Unies lui ont offert une réinstallation au Niger, pays où il n’a aucune attache. Jérôme a rejeté l'offre. Déménager au Niger serait une condamnation à mort faute de traitements adéquats. À la suite de son refus de s'installer au Niger, les Nations unies, qui lui assuraient un minimum de respect des droits fondamentaux depuis son acquittement en 2011, ont décidé de lui retirer toute assistance, dont celle relative au traitement de son cancer.
Fin janvier 2022, Jérôme perd tout accès à ses besoins fondamentaux, y compris la possibilité de recevoir des soins appropriés pour son cancer. Il perd son droit de résidence temporaire en Tanzanie et risque d'être expulsé vers le Rwanda, un pays qui ne reconnaît pas son acquittement, et où il risque d'être maltraité, emprisonné et peut-être même tué.
En l'absence d'une décision des autorités canadiennes pour mettre fin à l'injustice vécue par notre famille depuis 23 ans, nous nous tournons maintenant vers les tribunaux.
Tous les fonds collectés serviront à payer les frais juridiques pour lutter contre l’injustice subie par Jérôme face aux autorités canadiennes et aux Nations Unies.
Tous vos dons sont importants et n'hésitez pas à partager et à en parler autour de vous.
Merci à tous pour votre temps et votre soutien.
Reunite Jerome Bicamumpaka with his family in Canada before it's too late!
My name is Jeannine Hakizimana. My children Cedric, Astrid and I have organized this fundraiser to cover the legal fees related to the injustice of our husband and father, Jérôme Bicamumpaka. Jérôme has been abandoned by the United Nations, when he should be enjoying his freedom and fundamental rights.
For 23 years, our family has been anguished by the separation from Jérôme Bicamumpaka, forced to live thousands of kilometers away in a foreign country where he has no ties or identity documents. We ask Canada for justice, equity and compassion.
Canada should recognize the acquittal judgment of the International Criminal Tribunal for Rwanda (UN-ICTR), to which Canada was a major contributor. After twelve and a half years of pre-trial detention, during which Jerome was tried for his actions as Rwanda's Foreign Affairs Minister in 1994, he was acquitted of all charges. Therefore, he should live as a free man with his family in Canada.
However, Jerome has not been free since his acquittal and release ten years ago. He is not allowed to move around freely. He lives in a safe house in Arusha, Tanzania, without identity documents, while waiting to be resettled in Canada.
The Universal Declaration of Human Rights recognizes that the family is the natural and fundamental group unit of society and is entitled to protection by society and the state. For ten years, we, his family, have been struggling to bring him to Canada, where we have lived since 1998. We have been bogged down in Canada's administrative and political maze and have endured wait times that are unreasonable and inhumane. To this day, our request to the Minister of Public Safety of Rwanda remains unanswered…
In June 2021, Jerome's health deteriorated as he was diagnosed with cancer. This has put him in a state of vulnerability and dependence that requires our support. Loneliness weighs heavily on him. By bringing him closer to his family, Canada would provide a suitable environment for him to live out his illness with dignity.
In November 2021, another layer of injustice was added to Jérôme's already precarious situation. Given that Canada does not seem ready to accept him, the United Nations offered him a resettlement in Niger, a country where he has no ties. Jérôme rejected the offer, as moving to Niger would be a death sentence due to lack of adequate treatment. Following his refusal to relocate to Niger, the United Nations, which had assured him a minimum of respect for his fundamental rights since his acquittal in 2011, has decided to withdraw all assistance, including the one related to the treatment of his cancer.
At the end of January 2022, Jerome loses all access to his basic needs, including adequate treatment for his cancer. He also loses his status to reside in Tanzania and faces expulsion to Rwanda, a country that does not recognize his acquittal, where he almost certainly will face mistreatment, prison, and possibly, death.
In the absence of a decision from Canadian authorities to end the injustice experienced by our family for the last 23 years, we are now turning to the courts.
All funds collected in this fundraiser will help pay for legal fees to fight Canadian authorities and the United Nations so we can bring our husband/father Jerome Bicamumpaka to Canada, where he can have access to proper cancer treatment while being reunited with his family.
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Co-organizers (3)
Cédric Bicamumpaka Ngenzi
Organizer
Saint-Leonard, QC
Astrid Shema
Co-organizer
Jeannine Hakizimana
Co-organizer