
Opération pour Arkoz
Donation protected
Il n'y a pas vraiment de 'bonne' manière pour donner une introduction à cette campagne de financement. Alors, je me lance.
Je suis encore sous le choc, encore triste, mais heureuse de savoir qu'après toutes ces années, nous avons afin mis le doigt sur les souffrances et les sauts d'humeurs à mon cheval, Arkoz.
Ceux qui me connaissent savent qu'Arkoz est la prunelle de mes yeux depuis les 10 dernières années. Il a été mon premier cheval, celui que j'ai acheté en financement, du haut de mes 16 ans. J'ai eu un solide coup de coeur pour cette bête. Il avait ce petit quelque chose qui me faisait rêver. Bien qu'il était entièrement hors de mon budget, je n'ai pas tardé à trouver une solution pour l'accueillir dans ma vie et en faire mon futur partenaire de compétition. Ça a été beaucoup de durs labeurs, et beaucoup de nuits sans sommeil pour combler travail/école/soins/entrainement, mais ça a valu chaque seconde.
Les circonstances de la vie ont fait que, bien que nous nous sommes amusés brièvement sur les terrains de concours régionaux et provinciaux, notre carrière ensemble s'est écourtée très rapidement. 3 ans après la signature du contrat, Arkoz est tombé très malade d'une colique. Nous avons dû le faire opérer d'urgence à Saint-Hyacinthe afin de lui sauver la vie. Par après, les évènements n'ont fait que s'accumuler. Les blessures puis les phases de repos se répétais à une fréquence grandissante. En 2019, j'ai fini par lâcher prise, et espérer lui offrir une semi-retraite à la hauteur de ce qu'il mérite. Nous nous sommes lancé dans le travail au sol, le trick training et la balade. Mais en vain, les choses ne s'améliorent pas, alors que maintenant, il se bat contre une boiterie chronique. Parfois aux antérieurs, parfois aux postérieurs.
J'ai mis plus de 10 000$ dans les 3 dernières années en investigation uniquement, et rien n'a changé, au contraire, elles ne font qu'empirer. C'est alors que, début 2021, je décide de prendre des mesures plus drastiques, et d'aller voir une spécialiste de la boiterie, malgré mes difficultés financières. J'ai donc mis des sous de côté, en espérant me faire dire qu'Arkoz se bat contre une tendinite qui n'a jamais officialisé sa guérison.
Verdict : OCD sévère dans les deux grassets, capsulites, et ménisque du postérieur droit très endommagé.
Je pleure. Jamais je n’aurais pensé que mon cheval de 15 ans, celui pour lequel j'avais autant d'objectif et de rêve, soit destiné à une retraite aussi hâtive. Et pourtant, j'ai tellement essayé. Il n'y a rien que je n'ai pas fait, absolument rien.
Bien que je savais, au fond de moi, que jamais il ne reviendrait à 100%, j'avais espoir de pouvoir continuer à le garder en travail léger, sous sa formule de semi-retraite. Continuer nos longues balades dans le bois, nos jeux au sol, nos petits objectifs de selle ici et là...
10 ans, dans ma petite vie de femme de 25 ans, c'est beaucoup. Cliché, mais il a réellement joué l'un des plus grands rôles dans ma vie. Il est, sans aucun doute, le cheval qui a forgé la cavalière et la professionnelle que je suis aujourd'hui. Il a, d'ailleurs, été un grand précurseur à mon désir de travailler en thérapie sportive pour les chevaux. Parce que des chevaux dans la situation à Arkoz, il y en a, malheureusement, beaucoup trop.
2020 à été une année difficile pour tout le monde.
Pour nous, ça a été une année de 'badlucks'.
- Dommages à notre maison suite à la frappe de la foudre,
- Traitements intensifs pour notre chatte rescapée ayant la leucémie,
- Fractures exigeant un arrêt de travail et qui a engendré d'autres complications physiques (étant travailleur autonome, j'ai dû prendre toutes mes économies pour survivre à cet évènement), et j'en passe.
J'ai toujours été très consciencieuse de la santé de mes animaux, et des coûts que les urgences peuvent engendrer. J'ai toujours mis des sous de côté, pour être en mesure de donner les soins nécessaires à mes enfants à poils. Ils représentent le centre de mon univers, vraiment.
Sauf que, cette fois, tout est arrivé au même moment, et je me sens noyée.
Je suis orgueilleuse, et j'hésite encore à faire cette campagne, parce que j’ai toujours trouvé une solution et réussis à me sortir du pétrin. Mais l'opération est dans 3 semaines, et Arkoz doit être admis à Toronto, au Milton Equine Hospita du 16 au 19-20 février.
L'estimation minimale pour l'opération est de 3500$ (et ça ne couvre pas les frais de transports ni d'hospitalisation).
L'euthanasie n'est simplement pas une option, puisque le moral de mon cheval est toujours là. Malgré sa boiterie sévère, il trouve l'énergie pour jouer avec ses amis au champ. Il est vif, il est vivant et il est jeune. Il n'est pas rendu là. Ce serait de l'égoïsme, que de décider pour lui, que c'est la fin, alors que les chances d'une retraite confortable sont là.
Je veux, pour lui, une retraite sans douleur. Il y a des chances qu'il puisse même recommencer sous forme de travail léger, ce que j'espère, mais n'y tiens pas mordicus. Arkoz est mon acolyte, il a été le professeur parfait pour mes petites élèves, pour mon conjoint, pour mes amis... Vraiment, c'est un cheval avec un coeur en or. Malgré ses souffrances (invisible à cette époque), il n'a jamais hésité à nous faire sourire et nous permettre de voler dans les nuages sur un obstacle ou sentir le vent sur nos joues au grand galop dans les champs de foin.
Peu importe le montant du don, 100 cennes font 1$, et la portée est plus grande ensemble. Tous dons sont grandement appréciés.
Aidez-moi à permettre à mon destrier de vivre le restant de ses 10-15 ans de vie, sans douleur et sans risques d'aggravations.
PS : Si l'objectif financier est dépassé, la différence sera, à son tour, distribué sous forme de don à quelqu'un dans le besoin. Nous donnerons également au suivant, en espérant partir une chaîne de gratitude et d'entraide.
Merci infiniment pour votre écoute,
Noémy (acolyte d'Arkoz, depuis 2010)
Je suis encore sous le choc, encore triste, mais heureuse de savoir qu'après toutes ces années, nous avons afin mis le doigt sur les souffrances et les sauts d'humeurs à mon cheval, Arkoz.
Ceux qui me connaissent savent qu'Arkoz est la prunelle de mes yeux depuis les 10 dernières années. Il a été mon premier cheval, celui que j'ai acheté en financement, du haut de mes 16 ans. J'ai eu un solide coup de coeur pour cette bête. Il avait ce petit quelque chose qui me faisait rêver. Bien qu'il était entièrement hors de mon budget, je n'ai pas tardé à trouver une solution pour l'accueillir dans ma vie et en faire mon futur partenaire de compétition. Ça a été beaucoup de durs labeurs, et beaucoup de nuits sans sommeil pour combler travail/école/soins/entrainement, mais ça a valu chaque seconde.
Les circonstances de la vie ont fait que, bien que nous nous sommes amusés brièvement sur les terrains de concours régionaux et provinciaux, notre carrière ensemble s'est écourtée très rapidement. 3 ans après la signature du contrat, Arkoz est tombé très malade d'une colique. Nous avons dû le faire opérer d'urgence à Saint-Hyacinthe afin de lui sauver la vie. Par après, les évènements n'ont fait que s'accumuler. Les blessures puis les phases de repos se répétais à une fréquence grandissante. En 2019, j'ai fini par lâcher prise, et espérer lui offrir une semi-retraite à la hauteur de ce qu'il mérite. Nous nous sommes lancé dans le travail au sol, le trick training et la balade. Mais en vain, les choses ne s'améliorent pas, alors que maintenant, il se bat contre une boiterie chronique. Parfois aux antérieurs, parfois aux postérieurs.
J'ai mis plus de 10 000$ dans les 3 dernières années en investigation uniquement, et rien n'a changé, au contraire, elles ne font qu'empirer. C'est alors que, début 2021, je décide de prendre des mesures plus drastiques, et d'aller voir une spécialiste de la boiterie, malgré mes difficultés financières. J'ai donc mis des sous de côté, en espérant me faire dire qu'Arkoz se bat contre une tendinite qui n'a jamais officialisé sa guérison.
Verdict : OCD sévère dans les deux grassets, capsulites, et ménisque du postérieur droit très endommagé.
Je pleure. Jamais je n’aurais pensé que mon cheval de 15 ans, celui pour lequel j'avais autant d'objectif et de rêve, soit destiné à une retraite aussi hâtive. Et pourtant, j'ai tellement essayé. Il n'y a rien que je n'ai pas fait, absolument rien.
Bien que je savais, au fond de moi, que jamais il ne reviendrait à 100%, j'avais espoir de pouvoir continuer à le garder en travail léger, sous sa formule de semi-retraite. Continuer nos longues balades dans le bois, nos jeux au sol, nos petits objectifs de selle ici et là...
10 ans, dans ma petite vie de femme de 25 ans, c'est beaucoup. Cliché, mais il a réellement joué l'un des plus grands rôles dans ma vie. Il est, sans aucun doute, le cheval qui a forgé la cavalière et la professionnelle que je suis aujourd'hui. Il a, d'ailleurs, été un grand précurseur à mon désir de travailler en thérapie sportive pour les chevaux. Parce que des chevaux dans la situation à Arkoz, il y en a, malheureusement, beaucoup trop.
2020 à été une année difficile pour tout le monde.
Pour nous, ça a été une année de 'badlucks'.
- Dommages à notre maison suite à la frappe de la foudre,
- Traitements intensifs pour notre chatte rescapée ayant la leucémie,
- Fractures exigeant un arrêt de travail et qui a engendré d'autres complications physiques (étant travailleur autonome, j'ai dû prendre toutes mes économies pour survivre à cet évènement), et j'en passe.
J'ai toujours été très consciencieuse de la santé de mes animaux, et des coûts que les urgences peuvent engendrer. J'ai toujours mis des sous de côté, pour être en mesure de donner les soins nécessaires à mes enfants à poils. Ils représentent le centre de mon univers, vraiment.
Sauf que, cette fois, tout est arrivé au même moment, et je me sens noyée.
Je suis orgueilleuse, et j'hésite encore à faire cette campagne, parce que j’ai toujours trouvé une solution et réussis à me sortir du pétrin. Mais l'opération est dans 3 semaines, et Arkoz doit être admis à Toronto, au Milton Equine Hospita du 16 au 19-20 février.
L'estimation minimale pour l'opération est de 3500$ (et ça ne couvre pas les frais de transports ni d'hospitalisation).
L'euthanasie n'est simplement pas une option, puisque le moral de mon cheval est toujours là. Malgré sa boiterie sévère, il trouve l'énergie pour jouer avec ses amis au champ. Il est vif, il est vivant et il est jeune. Il n'est pas rendu là. Ce serait de l'égoïsme, que de décider pour lui, que c'est la fin, alors que les chances d'une retraite confortable sont là.
Je veux, pour lui, une retraite sans douleur. Il y a des chances qu'il puisse même recommencer sous forme de travail léger, ce que j'espère, mais n'y tiens pas mordicus. Arkoz est mon acolyte, il a été le professeur parfait pour mes petites élèves, pour mon conjoint, pour mes amis... Vraiment, c'est un cheval avec un coeur en or. Malgré ses souffrances (invisible à cette époque), il n'a jamais hésité à nous faire sourire et nous permettre de voler dans les nuages sur un obstacle ou sentir le vent sur nos joues au grand galop dans les champs de foin.
Peu importe le montant du don, 100 cennes font 1$, et la portée est plus grande ensemble. Tous dons sont grandement appréciés.
Aidez-moi à permettre à mon destrier de vivre le restant de ses 10-15 ans de vie, sans douleur et sans risques d'aggravations.
PS : Si l'objectif financier est dépassé, la différence sera, à son tour, distribué sous forme de don à quelqu'un dans le besoin. Nous donnerons également au suivant, en espérant partir une chaîne de gratitude et d'entraide.
Merci infiniment pour votre écoute,
Noémy (acolyte d'Arkoz, depuis 2010)
Organizer
Noemy Houle
Organizer
Trois-Riviéres, QC