Mon histoire: de la chirurgie LASIK à la douleur

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Mon histoire: de la chirurgie LASIK à la douleur

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En 2020, j’ai subi une chirurgie LASIK pour corriger ma vue.

Je ne me doutais pas que cette opération allait complètement changer ma vie… pour le pire.


Peu de temps après, j’ai commencé à ressentir une douleur oculaire terrifiante, qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais connu avant.

Depuis, je vis avec une douleur oculaire neuropathique — la névralgie cornéenne — causée par des nerfs abîmés dans mes yeux.


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Une douleur que je ne peux ni prévoir ni supporter


Je ne sais jamais quand la douleur va frapper, ni combien de temps elle va durer.

Ça peut m’arriver en pleine journée, en soirée, ou même en me réveillant.

Je peux aller bien une heure, puis tout à coup… c’est comme si on me plantait des couteaux dans les yeux, ou qu’on m’avait versé du Tabasco brûlant dedans.


Quand ça me pogne, je ne peux plus rien faire. Il faut juste attendre que ça passe. Parfois c’est quelques minutes, parfois des heures.

C’est impossible à prévoir, et ça revient souvent.

Je vis constamment sur le qui-vive, dans la peur de la prochaine crise.


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Tout ce que j’ai essayé… sans résultat


Depuis 2020, j’ai essayé tout ce qu’on m’a proposé :


• des médicaments contre la douleur,


• des gouttes hydratantes en vente libre,


• des gouttes sur ordonnance,


• des traitements à la cortisone,


• des onguents, des crèmes, des gels oculaires...



Rien ne fonctionne.

Aucune amélioration, aucun soulagement durable.

C’est ce qui rend tout ça encore plus décourageant — vivre avec une douleur aussi forte, sans traitement efficace à portée de main.


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Une absence totale d’aide après l’opération


J’ai essayé, encore et encore, d’obtenir de l’aide à l’endroit où j’ai eu mon opération.

Mais ils ont refusé de m’aider.

Le pire, c’est qu’ils m’ont dit qu’il n’y avait aucune mention de mes douleurs dans mon dossier.

Autrement dit, toutes les fois où j’ai expliqué que j’avais mal… on ne m’a jamais écoutée.


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Des démarches interminables et absurdes


Quand j’ai vu que mes douleurs ne disparaissaient pas, j’ai tenté d’obtenir un rendez-vous en ophtalmologie ici, au Québec.

Mais là encore, ça a été une suite d’obstacles.


Un médecin sans rendez-vous avait envoyé une première demande au CRDS (Centre de répartition des demandes de services) de la Mauricie/Centre-du-Québec.

Je pensais qu’elle avait été transmise à une clinique… mais elle ne l’a jamais été.

Résultat : j’ai attendu pendant un an, pour rien.


Par la suite, ma médecin de famille a refait une demande, cette fois directement à une clinique d'ophtalmologie de Trois-Rivières et à l'hôpital Saint-Sacrement à Québec.

Les deux établissements ont refusé de me voir, disant que je devais retourner à la clinique où j’avais été opérée.

Et ni moi ni ma médecin n’avons été avisées du refus.

Ce n’est qu’un an et demi plus tard, en appelant moi-même pour avoir des nouvelles, que j’ai appris que ma demande avait été refusée depuis tout ce temps.


Pendant que tout le monde se lançait la balle… moi, je souffrais.


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Un vrai diagnostic… enfin


L’été dernier, j’ai finalement trouvé une optométriste en Ontario, une spécialiste des complications post-LASIK.

C’est elle qui a enfin compris ce que j’avais.

Elle m’a diagnostiqué une névralgie cornéenne, une condition très douloureuse causée par des nerfs de la cornée qui ont mal guéri après l’opération. Ils sont endommagés et envoient maintenant des signaux de douleur intenses.


Elle m’a ensuite référée à une ophtalmologiste à Montréal, qui a confirmé le diagnostic et prescrit le seul traitement qui pourrait m’aider: le sérum autologue.


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Un traitement efficace… mais presque inaccessible


Le sérum autologue est un collyre fabriqué à partir du propre sang du patient.

Il aide à régénérer la surface de l’œil et peut réduire la douleur liée à la névralgie cornéenne.


Le problème, c’est qu’au Québec, ce traitement dans le système public se fait uniquement par l’hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal.

Et là-bas, l’attente peut durer des mois, voire des années.

En plus, il faut “prouver” qu’on en a vraiment besoin avant d’y avoir accès.


Pendant ce temps-là… moi, je n’en peux plus.

Je souffre de ces douleurs fréquentes, et chaque mois d’attente me semble un mois de plus à devoir les supporter.


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Pourquoi je lance ce GoFundMe


Je n’ai plus le choix.

Je veux essayer d’obtenir le traitement au privé, mais c’est 360$ pour une réserve de trois mois, après quoi je dois y retourner pour en faire préparer une nouvelle.


Mon objectif est de 2000$, afin de couvrir environ un an de traitement, ainsi que les frais de déplacement pour mes rendez-vous et la préparation du sérum, puisque la clinique privée se trouve à Montréal, à deux heures de route de chez moi.

Chaque contribution, même petite, m’aidera à enfin avoir accès à ce traitement et, je l’espère, à retrouver un peu de répit.


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Merci


Merci à ceux qui prendront le temps de lire mon histoire, de partager ou de contribuer.

Votre aide représente beaucoup plus que de l’argent, c’est un espoir, une chance de reprendre ma vie en main, sans vivre dans la peur constante de la douleur.

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    Laurence Chapais
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