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Je suis sans mot devant la quantité de messages d’appui, de confiance et de reconnaissance que j’ai reçu depuis la publication de l’article du 2 juin 2023 dans La Presse concernant la suite de mon audience devant le conseil de discipline de mon ordre professionnel. Il s’agit d’un long et rigoureux processus quasi judiciaire que je traverse depuis plus de 2 ans maintenant avec mon avocat principal, Me Claude G. Leduc, assisté de son confrère Me Jack Kermezian. J’entame sous peu les 13e, 14e, 15e, 16e, 17e et 18e journées de mon audience, analogue à un procès, qui s’est entamé en novembre 2022. Un processus qui, en raison de la quantité de preuve à couvrir, a nécessité déjà plusieurs extensions et pourrait en nécessiter d’autres encore.
Si je me permets aujourd’hui de vous en parler, c’est grâce à la vigilance d’une journaliste de l’équipe d’enquête de La Presse qui m’a contacté après avoir consulté le calendrier des audiences disciplinaires à venir, intriguée par la nature de la plainte et des infractions qui me sont reprochées. Tel que je l’ai expliqué à Mme Lacoursière, je ne peux pas vous parler du contenu du procès tant que le processus disciplinaire se poursuit. Je peux toutefois vous dire qu’en dépit de l’énormité de la charge financière et émotionnelle qu’il génère, ce procès est pour moi une occasion exceptionnelle d’apprentissage. Et ce, que je sois reconnue coupable ou non des 5 chefs d’accusation portés contre moi (c.-à-d. 5 évaluations où on me reproche la même infraction concernant l’application d’un « testing des limites »), une décision exclusivement entre les mains du conseil de discipline.
Ce que Mme Lacoursière m’a permis, c’est de parler publiquement d’une partie de mon vécu professionnel que, d’ailleurs, nombre d’entre vous ont naturellement associé au contenu de ma rencontre du 2 mai 2023 avec Rose-Aimée T. Morin. Après avoir excusé, minimisé et tenté d’ignorer l’intimidation verbale, mais surtout sociale, que je subis depuis 4-5 ans, j’ai décidé de parler.
Et j’ai compris que mieux me défendre, c’est aussi mieux défendre la cause que je porte.
Pour terminer, considérant que je n’ai aucune couverture d’assurances pour couvrir les 200 000$ à 300 000$ nécessaires à poursuivre ma défense et continuer de porter ma cause, si j’ose aujourd’hui lancer cette campagne de sociofinancement pour m’aider, c’est grâce à tous ceux et toutes celles d’entre vous, clients et non-clients du CIDDT, ainsi qu’à tous les collègues de partout au Québec et d’ailleurs, qui m’ont encouragé à le faire dans les derniers jours.
Et sachez que pour éviter tout risque de (ou d’apparence de) conflit d’intérêt pour moi, la présente campagne sera entièrement gérée par une tierce partie et nous vous invitons à faire vos dons de façon anonyme.
Et surtout, un profond et sincère MERCI!
Organizer
Tierce Partie
Organizer
Saint-Lambert, QC