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La place Joseph Kaeble, VC, MM, Neuville-Vitasse, France

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Bonjour

Je me nomme Michel Gravel et je suis chercheur indépendant sur les combats qui ont eu lieu le long de la route Arras-Cambrai en France en 1918. J'ai accepté d'offrir mon support en initiant cette cagnote pour lever des fonds pour un monument au caporal Joseph Kaeble, VC, MM sur le parvis de l'Église de Neuville-Vitasse, dans le Pas-de-Calais en France. Le parvis deviendra 'la place Joseph Kaeble' en juin 2025.

Joseph Kaeble a été le premier Canadien-Français a recevoir la Victoria Cross, la plus grande distinction du Commonwealth, pour sa ténacité et sa bravoure à Neuville-Vitasse en juin 1918.

Voici sa biographie, tiré de l’encyclopédie biographique du Canada :

KAEBLE, JOSEPH, mécanicien et militaire, né le 5 mai 1892 à Saint-Moïse, Québec, fils de Joseph Kaeble, cultivateur, et de Marie Ducas ; décédé le 9 juin 1918 à Neuville-Vitasse, France.

Le premier ancêtre canadien de la famille de Joseph Kaeble venait de Mayence, (Allemagne) et avait pour nom Thodor Göbel. Il serait arrivé dans la province de Québec en 1776 avec les troupes du duché de Brunswick commandé par Friedrich Adolph von Riedesel.

Né à Saint-Moïse, à l’est de Mont-Joli, Joseph Kaeble vécut en Gaspésie jusqu’à l’âge de 22 ans. Il eut un frère, une sœur et un demi-frère. Après la mort de son père, qui survint lorsqu’il était encore enfant, sa famille s’installa à Sayabec, village situé à la tête du lac Matapédia. À Sayabec, Kaeble fréquenta l’école des Frères de la Croix de Jésus, où il laissa le souvenir d’un élève sérieux et énergique, puis il travailla à une scierie de la région à titre de mécanicien.

La Première Guerre mondiale devait modifier complètement l’existence de Kaeble. La tradition familiale veut qu’il se soit intéressé à la vie militaire avant le début des hostilités et même au temps où il fréquentait l’école. Il s’amusait, dit-on, à sculpter des soldats de bois et à simuler des combats. Quoi qu’il en soit de ces « souvenirs », la levée en 1916 du 189e bataillon d’infanterie par le lieutenant-colonel Philippe-Auguste Piuze, homme d’affaires et officier de milice avantageusement connu à Fraserville (Rivière-du-Loup) et à Saint-Germain-de-Rimouski (Rimouski), amena de nombreux résidents du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie à se porter volontaires, et Joseph Kaeble fut du nombre.

Kaeble s’enrôla le 20 mars 1916 à Sayabec, qui fournit alors une dizaine de recrues au 189e bataillon. L’organisation et l’entraînement initial des unités d’infanterie se faisait durant la guerre à Valcartier ; Kaeble y séjourna six mois, puis le 27 septembre s’embarqua pour l’Angleterre. Les choses se passèrent en Europe comme il l’espérait. Le 22e, le seul bataillon canadien-français à prendre part aux combats sur le continent, avait perdu beaucoup d’hommes au cours des mois précédents, d’abord en Belgique, à Saint-Éloi (Sint-Elooi) et au mont Sorrel, puis en France, à Courcelette et à la tranchée Régina. Aussi avait-il un grand besoin de renforts. C’est ainsi que Kaeble fut immédiatement affecté au 69e bataillon d’infanterie, unité qui se trouvait en Angleterre depuis le mois d’avril, puis versé le 13 novembre au 22e en voie de réorganisation à Bully-Grenay, petite commune au nord-ouest de Lens, en France.

Appelé à contribuer à la défense d’un large secteur entre Arras et Lens, le 22e passa l’hiver de 1916–1917 dans cette région. Le mois d’avril venu, il prit part à la célèbre offensive contre la crête de Vimy qui se solda, le 12 avril, par une éclatante victoire pour le Corps expéditionnaire canadien. Même si le nom de Kaeble n’apparaît pas à ce moment-là dans les dépêches et autres documents de cette sorte, ni ceux d’ailleurs de milliers d’autres fantassins comme lui, on sait qu’il était là et prit part à l’action. Une douzaine de jours après cette victoire mémorable, alors que les troupes canadiennes essuyaient encore le feu de l’ennemi, il fut blessé à l’épaule droite et transporté à l’arrière des lignes. Il y demeura 25 jours, séjournant successivement à l’Hôpital général no 13 et au Dépôt pour convalescents no 1, situés l’un et l’autre à Boulogne. Malgré ce contretemps, Kaeble conserva sa bonne humeur. Dans une lettre à sa sœur, il dit qu’il n’a que de très bonnes nouvelles, qu’il est lui-même très bien, qu’il est gras comme il ne l’a jamais été, enfin, qu’il ne s’ennuie pas trop et salue ses amies. Si l’on en juge par d’autres lettres, l’une d’elles, à laquelle il écrivait régulièrement, fut vraisemblablement une amie différente des autres, peut-être une fiancée.
Kaeble quitta Boulogne pour le front le 25 mai 1917. De retour avec son unité, il reprit son poste de mitrailleur qu’il disait vraiment aimer. Pour le 22e bataillon, après Vimy ce fut la cote 70 au mois d’août 1917, Passchendaele (Passendale, Belgique) en octobre de la même année, puis le secteur Neuville-Vitasse et Mercatel à compter de la fin du mois de mars 1918. Une bonne nouvelle attendait Kaeble dans ce secteur. Le 23 avril, il fut promu caporal pour remplacer un compagnon également promu. Toutefois, des événements tragiques l’attendaient aussi dans ce secteur.

Kaeble avait fait un testament avant de quitter Sayabec, comme le font les militaires au moment de leur enrôlement. Toutefois, pensait-il vraiment qu’il pourrait mourir au combat ? Les lettres qu’on conserve de lui reflètent un optimisme indéniable, mais aussi un réalisme certain. Il parle souvent de son retour au pays et du plaisir qu’il aura à revoir ceux qu’il aime, mais il n’exclut pas pour autant la possibilité d’être un jour fauché par l’ennemi. « Je demande tous les jours à Dieu de pouvoir vous revoir, lit-on dans une lettre datée du 29 septembre 1917, ce qui ne m’empêche pas de faire mon devoir au front. Il ne faut avoir peur que du bon Dieu. Ici on a peur de rien, à part Dieu. »

Les événements du 8 juin 1918 montrèrent que Kaeble n’avait vraiment peur de rien. Ce soir-là, à neuf heures quarante-cinq, l’ennemi se manifesta violemment dans le secteur défendu par le 22e bataillon. Après un important barrage d’artillerie, il passa à l’attaque en trois points différents. Au poste défendu par la section de mitrailleuses du caporal Kaeble, la résistance fut vraiment héroïque. « Aussitôt que le barrage eut levé par-dessus la première ligne, racontent les documents officiels, environ cinquante ennemis s’élancèrent vers son poste. À ce moment-là toute sa section moins un homme avait subi des blessures. Le caporal Kaeble sauta alors par dessus le parapet et tenant sa Lewis à la hanche, tira chargeur après chargeur en direction des rangs ennemis et quoiqu’il fût plusieurs fois blessé par des fragments d’obus et de bombes, il ne cessa de tirer et c’est ainsi que par sa détermination il arrêta net l’offensive ennemie. Finalement, tout en continuant de tirer, il tomba à la renverse dans la tranchée, mortellement blessé. Étendu sur le dos, il tira ses dernières cartouches par dessus le parapet vers les Allemands en train de regagner leurs lignes. Enfin, avant de s’évanouir, il cria aux blessés qui l’entouraient : « tenez bon les gars, ne les laissez pas passer. Il nous faut les arrêter. »

Transporté à l’hôpital, le caporal Joseph Kaeble mourut de ses blessures le lendemain soir. Il fut inhumé par la suite au cimetière communal de Wantequin à environ sept milles à l’ouest d’Arras. Décoré de la médaille militaire, il reçut également la croix de Victoria, la plus haute distinction britannique. Il fut le premier militaire canadien de langue française à recevoir cet honneur. Aujourd’hui des rues, des bâtiments et même un mont portent son nom et conservent sa mémoire.

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SVP considérez faire un don pour que ce mémorial puisse voir le jour.


Hello

My name is Michel Gravel and I am an independent researcher on the fighting that took place along the Arras-Cambrai road in France in 1918. I have agreed to offer my support by initiating this fundraiser to raise funds for a monument to Corporal Joseph Kaeble, VC, MM on the square in front of the Church of Neuville-Vitasse, in the Pas-de-Calais in France.

Joseph Kaeble was the first French Canadian to receive the Victoria Cross, the Commonwealth's highest honour, for his bravery at Neuville-Vitasse in June 1918. The Church Square will be renamed 'Joseph Kaeble Square' in June 2025.

Here is Joseph Kaeble's biography from the Canadian Biographical Encyclopedia:

KAEBLE, JOSEPH, mechanic and soldier; b. 5 May 1892 in Saint-Moïse, Que., son of Joseph Kaeble, a farmer, and Marie Ducas; d. 9 June 1918 in Neuville-Vitasse, France.

The first Canadian ancestor of Joseph Kaeble’s family, Thodor Göbel, came from Mainz (Germany). Göbel is believed to have arrived in the province of Quebec in 1776 with the troops from the duchy of Brunswick, which were under the command of Friedrich Adolph von Riedesel.

Born in Saint-Moïse, east of Mont-Joli, Joseph Kaeble lived in the Gaspé until the age of 22. He had a brother, a sister, and a half-brother. His father died when he was still a child, and the family then settled in Sayabec, a village at the head of Lac Matapédia. There Kaeble attended the school run by the Frères de la Croix de Jésus, where he was remembered as a serious and energetic student. Later he worked as a mechanic at a local sawmill.

World War I completely changed Kaeble’s life. According to family tradition, he had developed an interest in military life even before the outbreak of hostilities. As a schoolboy, it was said, he liked to carve wooden soldiers and stage mock battles. Whatever one makes of these recollections, when in 1916 Lieutenant-Colonel Philippe-Auguste Piuze, a highly regarded businessman and militia officer in Fraserville (Rivière-du-Loup) and Saint-Germain-de-Rimouski (Rimouski), raised the 189th Infantry Battalion, Joseph Kaeble was among the many residents of the lower St Lawrence region and the Gaspé to sign up as volunteers.

Kaeble was one of about ten recruits who enlisted on 20 March 1916 in Sayabec. The initial organization and training of infantry units took place at Valcartier during the war; Kaeble spent six months there before leaving for England on 27 September. Events in Europe developed as he had hoped. The 22nd Infantry Battalion, the only French Canadian battalion to fight on the continent, had lost many men in the previous months, first at Saint-Eloi (Sint-Elooi) and Mount Sorrel in Belgium, and then at Courcelette and Regina Trench in France. So reinforcements were badly needed. Kaeble was immediately assigned to the 69th Infantry Battalion. That unit, which had been in England since April, was transferred on 13 November to the 22nd, then in the throes of reorganization at Bully-Grenay, a small community northwest of Lens, France.

Called to help defend a large sector between Arras and Lens, the 22nd spent the winter of 1916–17 in this region. In April Kaeble took part in the famous offensive against Vimy Ridge which resulted in a stunning victory for the Canadian Expeditionary Force on the 12th of that month. Even if Kaeble’s name, like those of thousands of fellow infantrymen, was not mentioned in dispatches and other documents of the sort, we know he was there and participated in the action. Some 12 days after this memorable victory, while the Canadian troops were still under enemy fire, he was wounded in the right shoulder and was transported back behind the lines. He stayed there 25 days, first at No.13 General Hospital and then at No.1 Convalescent Depot, both in Boulogne. Despite this set-back, Kaeble remained in good spirits. In a letter to his sister, he said he had only very good news, that he himself was doing well, that he was plumper than he had ever been, in short, that he was not too worried and that he sent his regards to his female friends. Judging from other letters, one of these young women, to whom he wrote regularly, was in all likelihood a special friend, possibly a fiancée.

Kaeble left Boulogne for the front on 25 May 1917. Back with his unit, he resumed his post as a machine-gunner, a job he said he really enjoyed. For the 22nd battalion, Vimy was followed by Hill 70 in August, Passchendaele (Passendale), Belgium, in October, and then the Neuville-Vitasse sector and Mercatel from the end of March 1918. Good news awaited Kaeble in the last sector. On 23 April he was made corporal, replacing a comrade who had been promoted. Tragic events, however, also lay ahead.

Kaeble had made a will before leaving Sayabec, standard procedure for soldiers upon enlistment. Did he really think, however, that he could die in combat? His extant letters express undeniable optimism, but also firm realism. Although he often wrote about his return home and the pleasure he would have in seeing his loved ones again, he did not exclude the possibility that one day he would be cut down by the enemy. “I pray to God every day that I may see you again,” reads a letter dated 29 Sept. 1917, “but that does not prevent me from doing my duty at the front. We must fear only the Good Lord. Here we fear nothing, except God.”

The events of 8 June 1918 showed that Kaeble indeed had no fear. That night, at 9:45, the enemy attempted a strong raid in the sector defended by the 22nd battalion. After an intense artillery bombardment, a three-pronged German attack was launched. At the post defended by Kaeble’s machine-gun section the resistance was truly heroic. “As soon as the barrage lifted from the front line,” according to official documents, “about fifty of the enemy advanced towards his post. By this time the whole of his section except one had become casualties. Corporal Kaeble jumped over the parapet, and, holding his Lewis gun at the hip, emptied one magazine after another into the advancing enemy, and, although wounded several times by fragments of shells and bombs, he continued to fire, and entirely blocked the enemy by his determined stand. Finally, firing all the time, he fell backwards into the trench[,] mortally wounded. While lying on his back in the trench he fired his last cartridges over the parapet at the retreating Germans, and before losing consciousness shouted to the wounded about him: ‘Keep it up boys, do not let them get through. We must stop them.’”

Transported to hospital, Corporal Joseph Kaeble died of his wounds the next night. He was buried in the local cemetery in Wantequin, some seven miles west of Arras. Decorated with the Military Medal, he also was awarded the Victoria Cross, the highest British distinction. He was the first French Canadian soldier to be given this honour. Streets, buildings, and even a mountain still bear his name and keep his memory alive.

Jacques Castonguay

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