La ferme de Montgisard

Je m’appelle Aurélien JAULT, j’ai 20 ans.
J’ai grandi dans la ferme de mes parents située dans la Nièvre au sud du parc naturel du Morvan, à Savigny poil fol. Ils y élèvent des vaches de race Aubrac ainsi que des Poneys Connemara. Passionnés par ces deux activités, par la qualité, le travail bien fait et par l’innovation, mes parents m’ont transmis leur gout pour ces valeurs et l’amour du terroir. 

J’ai eu, il y a 4 ans, la chance d’intégrer le Prytanée National Militaire (à La Flèche, 72) en classe de seconde. Cette institution m’a non seulement fait grandir, mais m’a aussi appris le gout de l’effort, la cohésion, l’humilité, et le respect de la tradition.

Je suis actuellement en BTS agricole en alternance. 

Cette dernière formation me fait prendre conscience de l’erreur dans laquelle se trouve l’agriculture du point de vue environnemental, ce qui me conforte dans l’idée d’une hérésie dans l’utilisation massive du pétrole et de la chimie pour nous nourrir. Aussi, le rôle des bactéries, de la vie du sol, des arbres, sont boudés par l’agro-industrie alors que la vie durable n’est possible qu’en travaillant avec eux. 

En parallèle, j’observe que les consommateurs ont du mal à s’approvisionner toute l’année, en une nourriture de qualité. 

Fort de ces constats, il me semble très important de pouvoir m’employer à la mise en place d’un projet qui réponde à mes convictions profondes. J’ambitionne un projet agricole qui se pérennise sur le long terme, demandant des efforts, physiques mais aussi intellectuels. 




Le Projet:

J’ai donc décidé de devenir maraicher, d’abord pour répondre à mon intérêt pour la culture mais tout en évitant la mouvance conventionnelle. Le Terroir est le maitre mot de la méthode qui consiste en une “fertilisation organique” et l’utilisation du cheval comme “outil de traction”, ce qui se traduit par un travail du sol avec des outils en traction animale, ainsi qu’une couverture permanente du sol (mulch: feuilles, copeaux, paille…).

Mon idée est de produire des fruits et légumes durablement, avec la plus grande qualité et traçabilité possible (pour le consommateur), en quantité limitée. L’idée de “cycle” est aussi importante dans le sens où la production actuelle de la ferme familiale interagira avec la production légumière (certains légumes vont aux animaux qui nous rendent une fertilisation organique, ou du travail pour les poneys).


J’aimerai que n’importe qui en France puisse avoir accès à cette qualité et à ce Terroir. Ainsi la commercialisation se fera en majorité par correspondance (Mondial Relay),   l’abonnement sera annuel, le paiement mensuel, et les colis hebdomadaires. La vente sera aussi locale, par des permanences et magasins de producteurs.




 Pour obtenir cela, j’ai acquis un terrain de 4 hectares grâce à mes économies.  Avec l’aide de ma famille et d’amis du Prytanée, je le travaille depuis presque un an ( desherbage, élaguage, creusement d’un bassin de 1000m3, de fondations pour le futur petit batiment, plantations d’arbres…).