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Karine, maman et athlète se battant contre son 2e cancer!!!

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Résumé:
Voici un court résumé. L’histoire complète est ci-bas.

Maman de deux jeunes enfants, athlète marathonienne de 42 ans qui a surmonté un cancer de l’estomac à 35 ans, maintenant atteinte d’un cancer du poumon métastatique (Stade 4), qui recherche de l’aide pour continuer ses traitements et couvrir les frais futurs liés à la progression de la maladie.

L'histoire complète:

Présentation






Je me présente, Karine Martin, femme de 42 ans, maman de deux enfants de 9 et 11 ans, originaire de La Baie, au Saguenay et habitant dans la belle région de Sorel-Tracy, au Québec.

Ma compassion, mon amour pour la santé ainsi que le désir de vouloir faire la différence m’ont amené à devenir infirmière auxiliaire. Ceci m’a fait vivre plusieurs expériences de travail très enrichissantes au Québec mais également en Saskatchewan, où j’ai pu faire des soins à domicile pendant 2 ans, en plus de promouvoir les soins de santé en français comme organisatrice de colloques annuels pour le Réseau Santé en Français de la Saskatchewan.

C’est à cet endroit où j’ai redécouvert une activité que j’avais mise de côté depuis quelques années. La course à pied.

Au bout de plusieurs entraînements, j’ai couru mon premier demi-marathon mais à cet instant, je savais que je ne m’arrêterais pas là! Les entraînements devinrent de plus en plus sérieux et les temps s’amélioraient rapidement.

Pause forcée de quelques mois suite à la venue au monde de mon premier garçon qui a sonné la fin de l’aventure Saskatchewanaise pour un retour au Québec, plus près de la famille. Nouvel emploi à temps partiel aux résidences Soleil de Sorel-Tracy comme infirmière auxiliaire me permettant de partager mon temps entre prendre soin des gens du 3e âge et ma nouvelle vie de famille avec mon conjoint de longue date et mon nouveau rôle de maman. En effet, mon conjoint et moi formons un duo depuis que j’ai l’âge de 19 ans!

L’entraînement pour la course reprends mais cette fois-ci, avec une envie et une volonté de fer de courir mon premier marathon. Les sorties de course 3 à 4 fois par semaine firent rapidement s’accumuler les kilomètres et c’est ainsi qu’en juin 2017, à Saguenay, sous le regard ma famille, j’ai franchi la distance de 42.2km du marathon de Saguenay en 3 :41, faisant de moi officiellement une marathonienne, en plus de signer le 3e meilleur temps. À ce moment, je savais que je n’allais pas m’arrêter!

L’entraînement a repris et c’est avec beaucoup de fierté que quelques mois plus tard, je répétais l’expérience à Montréal.

Une autre petite pause forcée de quelques semaines seulement pour la naissance de mon 2e garçon puisque sous les conseils de mon médecin, j’ai continué à courir jusqu’à 38 semaines de grossesse! Dans mon quartier, on me reconnaissait assez facilement comme celle qui courait avec sa grosse bedaine, récoltant les encouragements de tous et chacun!

Après la naissance, je repris l’entraînement avec un seul objectif en tête : Boston. Pour les néophytes en course, Boston est l’événement le plus couru et s’y qualifier est très difficile. Le nombre d’inscriptions étant fixe, seuls les meilleurs coureurs peuvent se qualifier.

C’est alors que s’accumulèrent les marathons de Montréal (4 fois), Ottawa jusqu’à la qualification pour Boston avec un temps de 3h30m04s en 2017.

Malheureusement, la vie allait prendre une courbure différente à partir de ce moment…




Un 1er diagnostic déchirant

Quelques semaines avant la course, je commençai à avoir de la difficulté à avaler les nourritures plus sèches, comme le pain par exemple. Ceci ne m’empêcha tout de même pas de réaliser mon objectif de courir le marathon de Boston. Quelle expérience! La foule rassemblée le long des clôtures sur une distance de 42.2km, scandant les encouragements procure une force indescriptible poussant à se dépasser.

Par contre, mon nouveau problème alimentaire n’allait pas en s’améliorant. C’est ainsi que rapidement, je fut contrainte de restreindre mes choix alimentaires à des aliments de plus en plus liquides, mon corps rejetant systématiquement le solide jusqu’au jour où 100% de mon alimentation se composait d’Ensure.

J’ai été hospitalisée à l’hôpital de Sorel-Tracy durant quelques jours et suite à divers tests, le diagnostic tomba. Cancer de la jonction gastro oesophagienne.

J’avais 35 ans.

À partir de ce moment, toutes tes certitudes s’écroulent pour laisser place à une mer d’angoisse, de stress et d’anxiété devant l’inconnu. Heureusement que je pouvais compter sur mon conjoint et mes deux enfants, âgés de seulement 2 et 4 ans à ce moment.

Mon cas a immédiatement été référé à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal où j’ai été prise en charge par une équipe de soins hors-pair. C’est à cet endroit où j’ai rencontré la docteure Denise Ouellette pour la première fois. Cette femme m’annonça que le taux de survie 5 ans pour ce type de cancer était inférieur à 10% et qu’elle allait tout faire en son possible pour me sauver. Une batterie de tests, de gastroscopies et de TEP scan plus tard, j’apprenais que la tumeur était opérable et que je n’avais pas de métastase.

En préparation à la chirurgie j’ai également participé à un protocole de recherche expérimental où l’approche pré-chirurgie a consistée en 3 traitements de chimiothérapie et 35 traitements de radiothérapie. Ce traitement préparatoire a été très difficile sur mon corps. Douleurs, fatigue extrême et perte de cheveux mais au fond, peu importe ce que la vie m’envoyait, je me battais pour mes enfants et mon conjoint.




La chirurgie a eu lieu, où on m’a retiré presque la totalité de l’estomac et de l’œsophage, et tout s’est bien déroulé. Maintenant, j’allais devoir réapprendre à m’alimenter car sans estomac, on imagine facilement qu’il y a plusieurs nouvelles restrictions à ma diète. Au fil des 6 prochaines années, la Dre Ouellet et ses collègues, Dr. Guy Leblanc, Dre. Mai-Kim Gervais et Dr. Alexis Bujold ont assuré un suivi durant les 6 années suivantes et tout semblait beau.

J’ai eu la chance de rencontrer un autre marathonien bien connu de la région. En effet Daniel Lequin étant journaliste au réseau des sports et ayant lui-même plus de 100 marathons à son actif, auteur de quelques livres sur le sujet, a voulu faire une entrevue avec moi. Voici le résultat.




J’ai repris l’entraînement pour la course mais c’était plus difficile. Les restrictions alimentaires ainsi que les répercussions de la chirurgie ont été très difficiles. Ce n’est que 5 ans plus tard, en 2022, que j’ai couru à nouveau le marathon de Montréal avec une seule chose en tête : Réussir. Ce fut fait.

Le lendemain, j’avais un rendez-vous de suivi routinier avec la Dre Ouellette et je lui avais préparé un petit cadeau. Après tout, c’était grâce à elle si j’étais encore en vie, capable de courir et j’ai voulu lui souligner ma gratitude d’une façon un peu originale. Je lui ai remise ma médaille de mon premier marathon que j’ai couru après qu’elle m’a eu sauvé la vie.

Le même journaliste sportif qui m’avait interviewé la première fois en a fait un article.




Ce fut mon dernier marathon…




Maintenant, le poumon…
Au début de 2024, à l’âge de 41 ans, des douleurs étranges au poumon droit se sont manifestées. J’en ai rapidement parlé aux spécialistes de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont qui ont poussé l’investigation très rapidement. Après plusieurs tests, scans et biopsies, voìlà que mon monde s’effondre à nouveau : cancer du poumon.

Encore une fois, j’étais replongée dans un tourbillon d’émotions qui allait me faire vivre une gamme d’émotions allant de l’incompréhension jusqu’au sentiment d’injustice car en effet, on se pose toujours la question que tout le monde se pose : Pourquoi moi? La vraie réponse à cette question est qu’il n’y a pas de réponse et plus nous essayons d’y répondre, plus elle se complexifie.

Après tout, pourquoi moi? Jeune, en forme, non fumeuse et un cancer du poumon après un autre de la jonction oesophagienne. Deux des pires cancers. C’est n’importe quoi…

Après avoir quitté mon travail que j’adorais, la Dre Ouellet m’opéra en mars 2024 pour me retirer le lobe pulmonaire droit. Durant la chirurgie, elle constate que la maladie s’est répandue à 2 côtes. Elle m’en fit l’ablation. La convalescence fut très difficile encore une fois. Hospitalisée durant 2 semaines, passant mon anniversaire à l’hôpital, j’ai eu de longues heures pour réfléchir sur la suite. Heureusement, beaucoup de gens sont venus me voir à l’hôpital dont mon conjoint qui malgré qu’il devait maintenant jongler avec un horaire de travail à temps plein et 2 :30 de route, venait me visiter quotidiennement avec mes enfants. C’était mon moment de la journée. Ils me lavaient, s’occupaient de moi et s’assuraient que je ne manque de rien.

Les recherches pathologiques n’ont pas pu conclure à un lien entre mes 2 cancers. Il s’agissait bien de 2 événements distincts. Quelles sont les chances?

J’ai eu mon congé de l’hôpital et maintenant de retour à la maison, un bout de poumon et 2 côtes en moins, je me suis adapté à ma nouvelle condition.

Ceci n’allait pas durer…




La suite?

J’ai commencé à ressentir des douleurs à l’épaule et on m’a rapidement diagnostiqué une masse cancéreuse inopérable. Jusqu’à maintenant, il y a toujours eu une mince lueur d’espoir, sachant que la chirurgie peut te donner une chance de vaincre ton ennemi par contre, dans le bureau d’un oncologue, entendre que les dés sont jetés et qu’il n’y a plus aucune option curative est un autre grand choc.

Cette nouvelle découverte allait changer le cours des soins que j’allais recevoir. Après la chirurgie, un traitement de chimiothérapie à un but curatif m’était proposé. Ce n’était malheureusement plus le cas maintenant, les options étant uniquement palliatives.

À partir de ce moment, s’est enchaîné un tourment successif de radiothérapie et de nouvelles tumeurs. Malheureusement, un scan m’a confirmé que mon cancer était maintenant généralisé et que plusieurs os étaient atteints.

De toutes les métastases qui envahissent mon corps, celles osseuses sont de loin les plus douloureuses. Mes seules options étant palliatives, on m’a prescrit des opioïdes oraux qui ont rapidement arrêté de faire effet et mes nouvelles douleurs sont traitées par radiothérapie. De plus, l’anémie s’est jointe de la partie, ce qui a pour effet d’annuler la suite de mes traitements de chimiothérapie pour l’instant.

À l’heure actuelle, les coudes, la hanche, le tibia et le bas du dos me font souffrir et restreignent ma mobilité à rester dans mon quartier. Cette douleur diminue mes heures de sommeil à seulement quelques heures par nuit. Mes nouveaux anti-douleurs, sous forme de patchs de Fentanyl, sont beaucoup plus forts et limitent encore plus mes activités. Moi, qui courait 42.2km, en est maintenant réduite à marcher 1km avec difficulté.

Je souffre au quotidien et il m’est impossible d’envisager retourner au travail. Mon conjoint est donc seul à supporter la famille.

Heureusement, je suis très bien entourée. Mes enfants et mon conjoint s’occupent très bien de moi mais lentement, l’épuisement le guette. Malgré les possibilités de télétravail, il effectue quotidiennement 2h de route pour aller au travail et il doit maintenant prendre de plus en plus de congés pour rester avec moi, en plus de s’occuper de toutes les tâches liées aux enfants de 9 et 11 ans.

J’ai beaucoup de rendez-vous à Montréal pour de la radiothérapie et ceci requiert qu’il se libère du travail pour venir avec moi. Conduire seule n’est plus une option.

Ma famille est également très présente pour moi. Que ce soient mes parents, mes soeurs, mon frère, mes tantes, cousines ainsi que ma belle-famille, je me sens supportée à 100%. Ces gens sont toujours là pour moi et je l'apprécie tellement! Malgré la distance nous séparant, je les sens toujours présents et près de moi.

Je reçois également la visite de beaucoup d’amis, d’anciennes collègues de travail et ça me fait un très grand bien. On dit que c’est dans les épreuves qu’on reconnaît les vrais amis et je dois dire que c’est vrai. Ces épreuves m’ont vraiment permis de savoir qui sont mes vrais amis.






Et finalement?

Pourquoi suis-je aujourd’hui ici, à raconter mon histoire? Les nombreux rendez-vous à Montréal engendrent leur lot de dépenses et, de plus, ma situation étant incurable et ne pouvant compter uniquement que sur des soins palliatifs, un jour, l’inévitable engendrera un tourbillon de dépenses sur ma jeune famille. Quand exactement? Je ne le sais pas mais assurément beaucoup trop tôt pour une jeune femme de 42 ans…

Les enfants ont toujours été et seront toujours la vraie priorité pour mon conjoint et moi. S’il existe un surplus après avoir couvert les dépenses mentionnées plus haut, il sera pour eux afin d’aider à pourvoir à leurs besoins des prochaines années. On ne peut malheureusement pas remplacer une maman mais par contre, la bienveillance, c’est de faire tout en notre possible pour que tout aille bien.

Ah oui, et surtout, profitez de la vie!!! Elle est si agréable mais à la fois si fragile.







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English

Mother of two young children, 42-year-old marathon runner who overcame stomach cancer at age 35, now with metastatic lung cancer (Stage 4), who is looking for help to continue her treatments and cover future costs related to the progression of the disease.

Full Story:

Presentation





My name is Karine Martin, a 42-year-old woman and mother of two children aged 9 and 11, originally from La Baie, in Saguenay and living in the beautiful region of Sorel-Tracy, Quebec.

My compassion, my love for health and the desire to make a difference led me to become a licensed practical nurse. This has led me to several very enriching work experiences in Quebec but also in Saskatchewan, where I was able to provide home care for 2 years, in addition to promoting health care in French as an organizer of annual conferences for the “Réseau Santé en Français de la Saskatchewan”.

It was there that I rediscovered an activity that I had put aside for a few years. Running.

After several training sessions, I ran my first half marathon but at that moment, I knew I wouldn't stop there! The training became more and more serious and the times improved rapidly.

Forced break of a few months following the birth of my first son which marked the end of the Saskatchewan adventure for a return to Quebec, closer to the family. New part-time job at “Résidences Soleil” in Sorel-Tracy as a licensed practical nurse allowed me to divide my time between taking care of the elderly and my new family life with my long-time spouse and my new role as a mother. Indeed, my husband and I have been a duo since I was 19 years old!

Training for the race resumes but this time, with an iron desire and will to run my first marathon. Running 3 to 4 times a week quickly made the kilometers accumulate and that's how in June 2017, in Saguenay, under the watchful eye of my family, I crossed the distance of 42.2km of the Saguenay marathon in 3:41, officially making me a marathoner, in addition to signing the 3rd best time. At that moment, I knew I wasn't going to stop!

Training resumed and it was with great pride that a few months later, I repeated the experience in Montreal.

Another little forced break of only a few weeks for the birth of my 2nd boy since under the advice of my doctor, I continued to run until 38 weeks of pregnancy! In my neighborhood, I was easily recognized as the one who ran with her big belly, garnering the encouragement of everyone!

After the birth, I resumed training with only one goal in mind: Boston. For those new to racing, Boston is the most popular event and qualifying there is very difficult. As the number of registrations is fixed, only the best runners can qualify.

It was then that the Montreal marathon (4 times) and Ottawa accumulated until the qualification for Boston with a time of 3:30:04 in 2017.

Unfortunately, life was going to take a different curve from that moment on...



A heartbreaking 1st diagnosis

A few weeks before the race, I began to have difficulty swallowing drier foods, such as bread. This did not prevent me from achieving my goal of running the Boston Marathon. What an experience! The crowd gathered along the fences over a distance of 42.2km, chanting encouragement provides an indescribable strength pushing to surpass oneself.

However, my new eating problem wasn't getting any better. This is how I was quickly forced to restrict my food choices to more and more liquid foods, my body systematically rejecting the solid until the day when 100% of my diet consisted of Ensure.

I was hospitalized at the Sorel-Tracy hospital for a few days and following various tests, the diagnosis was made. Cancer of the gastroesophageal junction.

I was 35 years old.

From that moment on, all your certainties crumble to give way to a sea of anguish, stress and anxiety in the face of the unknown. Fortunately, I could count on my spouse and my two children, who were only 2 and 4 years old at the time.

My case was immediately referred to the Maisonneuve-Rosemont Hospital in Montreal where I was taken care of by an outstanding care team. It was there that I met Dr. Denise Ouellette for the first time. This woman told me that the 5-year survival rate for this type of cancer was less than 10% and that she was going to do everything she could to save me. A battery of tests, gastroscopies and PET scans later, I learned that the tumor was operable and that I had no metastasis.

In preparation for the surgery, I also participated in an experimental research protocol where the pre-surgery approach consisted of 3 chemotherapy treatments and 35 radiotherapy treatments. This preparatory treatment was very difficult on my body. Pain, extreme fatigue and hair loss but deep down, no matter what life threw at me, I was fighting for my children and my spouse.




The surgery took place, where I had almost all of my stomach and esophagus removed, and everything went well. Now, I was going to have to learn how to eat again because without a stomach, it is easy to imagine that there are several new restrictions to my diet. Over the next 6 years, Dr. Ouellet and her colleagues, Dr. Guy Leblanc, Dr. Mai-Kim Gervais and Dr. Alexis Bujold followed up for the next 6 years and everything seemed fine.

I was lucky enough to meet another well-known marathon runner in the area. Indeed, Daniel Lequin, being a journalist at the sports network (TSN – French) and having himself more than 100 marathons to his credit, author of a few books on the subject, wanted to do an interview with me. Here is the result.




I went back to training for the race but it was more difficult. The dietary restrictions and the impact of the surgery were very difficult. It wasn't until 5 years later, in 2022, that I ran the Montreal Marathon again with only one thing in mind: Succeed. It was done.

The next day, I had a routine follow-up appointment with Dr. Ouellette and I had prepared a small gift for her. After all, it was thanks to her that I was still alive, able to run and I wanted to show my gratitude to her in a slightly original way. I gave her my medal from my first marathon that I ran after she had saved my life.

The same sports journalist who interviewed me the first time made an article about it.



It was my last marathon...



Now, the lung...

At the beginning of 2024, at the age of 41, strange pain in his right lung manifested itself. I quickly spoke to the specialists at the Maisonneuve-Rosemont Hospital, who carried out the investigation very quickly. After several tests, scans and biopsies, my world collapsed again: lung cancer.

Once again, I was plunged back into a whirlwind of emotions that would make me experience a range of emotions from incomprehension to a feeling of injustice because indeed, we always ask ourselves the question that everyone asks: Why me? The real answer to this question is that there is no answer and the more we try to answer it, the more complex it becomes.

After all, why me? Young, fit, non-smoker and lung cancer after another of the esophageal junction. Two of the worst cancers.

After leaving my job, which I loved, Dr. Ouellet operated on me in March 2024 to remove a right lung lobe. During surgery, she found that the disease had spread to 2 ribs. She removed them from me. The recovery was very difficult once again. Hospitalized for 2 weeks, spending my birthday in the hospital, I had long hours to think about what to do next. Fortunately, many people came to see me at the hospital, including my husband who, despite now having to juggle a full-time work schedule and a 2:30 drive, came to visit me daily with my children. It was my time of day. They washed me, took care of me and made sure I didn't lack anything.

Pathological research could not conclude a link between my 2 cancers. These were indeed 2 separate events. What are the odds?

I was discharged from the hospital and now back home, a piece of lung and 2 ribs missing, I have adapted to my new condition.

This was not to last...




What's next?

I started feeling pain in my shoulder and was soon diagnosed with an inoperable cancerous mass. Until now, there has always been a small glimmer of hope, knowing that surgery can give you a chance to defeat your enemy, but in an oncologist's office, hearing that the die is cast and that there are no more curative options is another big shock.

This new discovery would change the course of the care I would receive. After the surgery, I was offered a curative chemotherapy treatment. Unfortunately, this was no longer the case now, as the options were only palliative.

From that moment on, there was a successive torment of radiotherapy and new tumors. Unfortunately, a scan confirmed that my cancer was now widespread and that several bones were affected.

Of all the metastases that invade my body, the bone ones are by far the most painful. My only options being palliative, I was prescribed oral opioids that quickly stopped working and my new pain is being treated with radiation therapy. In addition, anemia has joined the game, which has the effect of cancelling the continuation of my chemotherapy treatments for the time being.

Right now, my elbows, hip, shin and lower back are hurting me and restricting my mobility to stay in my neighborhood. This pain decreases my hours of sleep to only a few hours a night. My new painkillers, in the form of Fentanyl patches, are much stronger and limit my activities even more. Me, who used to run 42.2km, is now reduced to walking 1km with difficulty.

I suffer on a daily basis and it is impossible for me to consider going back to work. My spouse is therefore the only one to support the family.

Fortunately, I am very well surrounded. My children and my spouse take care of me very well but slowly, exhaustion lurks in his face. Despite the possibilities of remote work, he drives 2 hours a day to go to work and he now has to take more and more time off to stay with me, in addition to taking care of all the tasks related to the 9 and 11 year old children.

I have a lot of appointments in Montreal for radiotherapy and this requires him to take time off work to come with me. Driving alone is no longer an option.

My family is also very present for me. Whether it's my parents, my sisters, my brother, my aunts, cousins or my in-laws, I feel 100% supported. These people are always there for me and I appreciate it so much! Despite the distance separating us, I feel them still present and close to me.

I also receive visits from many friends, former work colleagues and it does me a lot of good. They say that it's in hardships that you recognize true friends and I have to say that it's true. These trials really allowed me to know who my real friends are.

And finally?

Why am I here today, telling my story? The many appointments in Montreal generate their share of expenses and, moreover, my situation being incurable and only relying on palliative care, one day, the inevitable will generate a whirlwind of expenses on my young family. When exactly? I don't know, but certainly much too early for a 42-year old young woman...

Children have always been and always will be the real priority for my spouse and myself. If there is a surplus after covering the expenses mentioned above, it will be for them, to help meet their needs in the coming years. Unfortunately, you can't replace a mom, but on the other hand, kindness is doing everything you can to make sure everything is fine.

Oh yes, and above all, enjoy life!! It is so pleasant but at the same time so fragile.








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