After six months of war and unsuccessful attempts to leave Gaza by official channels, Hasan now wants to try to get out by his own means. He's putting all his savings into it. But he doesn't have enough.

Hasan has worked with dozens of international journalists throughout his career. He helped us with our stories and find the best contacts, protected us, advised us, served us tea in his home, introduced us to his family. Without him, we, journalists wouldn't have been able to produce such stories, win prizes, climb the ladder. We owe him a great deal.

Today, I'm asking for your help. Hasan needs 10,000 USD to get to Cairo. He offered you a window on Gaza, I want to offer him a window out of Gaza. So that he can finally be safe, with his wife and three children, far from Israeli bombs and close to hospitals where he can find the medical care he needs for his precarious health.

Caught up in this feeling of powerlessness in the face of the unspeakable, there is at least this way of helping. To help a colleague, a journalist, a friend, a father, who would have moved heaven and earth to help us tell the Gaza story.

Thank you for that.

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Après six mois de guerre et de vaines tentatives de sortir de l'enclave sous blocus par des moyens officiels, Hasan veut maintenant tenter de sortir de Gaza par ses propres moyens. Il y mettra toutes ses économies. Mais il n'en a pas assez.

Hasan a travaillé avec des dizaines de journalistes internationaux tout au long de sa carrière. Ils nous a aidés à réaliser nos sujets et à trouver les meilleurs interlocuteurs, il nous a protégés, ils nous a conseillés, il nous a servi le thé chez lui, nous a présentés à sa famille. Sans lui, nous, les journalistes, n'aurions pas pu réaliser de tels reportages, gagner des prix, gravir des échelons. Nous lui devons beaucoup.

Aujourd'hui, je sollicite votre aide. Hasan a besoin de 10 000 USD pour réussir à se rendre au Caire. Il vous a offert une fenêtre sur Gaza, j'ai envie de lui offrir une fenêtre pour sortir de Gaza. Pour qu'il soit enfin en sécurité, avec sa femme et ses trois enfants, loin des bombes israéliennes et près d'hôpitaux où il pourra trouver les soins médicaux nécessaires à sa santé précaire.

Pris avec ce sentiment d'impuissance devant l'indicible, il y a au moins cette façon d'aider. D'aider un collègue, un journaliste, un ami, un père de famille, qui aurait remuer ciel et terre pour nous aider à raconter Gaza.

Je vous en remercie.