clown'ose à l'hôpital de Niort
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L’association Clown’ose, forte de son expérience depuis 2007, et des retours positifs des patients, de leurs familles et des équipes, souhaite poursuivre et augmenter le nombre d’interventions « clown relationnel » à l’hôpital de Niort.
Le service d’oncologie, de pédiatrie ainsi que les soins palliatifs sont désireux d’accueillir les clowns relationnels de manière régulière.
L’association Clown’ose cherche donc des financements pour répondre à la demande des équipes et continuer les interventions « clown relationnel » dans ces services.
Vous pouvez nous aider en faisant un don ponctuel ou régulier à l’association et en partageant cette campagne dans vos réseaux!
Grâce à vous, des enfants et des adultes bénéficieront d’un moment privilégié avec les clowns relationnels : Pluche, Moustache, Lili et Lila!
La démarche "clown relationnel" :
C'est la spécificité de la démarche - son centrage sur les soins relationnels - qui a donné naissance à l'appellation «clown relationnel ».
C’est une démarche de soins relationnels par la voie du clown, pratiquée par des soignants, des médecins, des éducateurs, des paramédicaux et autres professionnels de l'accompagnement.
L'objectif principal des soins relationnels/ soins d'accompagnement est de prévenir et accompagner les souffrances morales des patients : leurs peurs, anxiétés, tristesses, état de détresse…
C'est donc une démarche fort différente des pratiques qui envisagent le clown dans une perspective d'animation et/ou de « culture à l'hôpital».
Le Clown Relationnel® ouvre à un art du contact et de l'accompagnement en particulier avec des personnes dont les possibilités de communication et de relation sont altérées, modifiées ou différentes : en raison de l'âge, de la maladie et/ou du handicap.
Avec quels types de patients ou résidents ?
- des personnes hospitalisées (pédiatrie, gériatrie, psychogériatrie, oncologie, soins palliatifs, …),
- des personnes âgées, en particulier pour l'accompagnement de personnes démentes,
- des enfants et adultes différents (institutions centrées sur le handicap et polyhandicap, la maladie mentale, l'autisme, ...).
« Recevoir le plaisir d'un sourire. Transformer un simple chuchotement en secret offert avec tendresse. Offrir la surprise d'un clin d'oeil et l'audace d'une caresse. Découvrir une proximité complice réceptacle d'une rencontre. Accepter qu'entre moi et l'autre, il y ait cette distance limite, infranchissable, qui est le royaume de l'altérité dans lequel on ne pénètre pas.»
Béatrice Dryepondt (Pluche)
Le financement des interventions « clown relationnel » :
Depuis le début, les interventions des clowns relationnels sont financées en grande partie par des dons d’associations (Vivre la vie).
L’hôpital de Niort nous a soutenu financièrement au départ, désormais il n’y a plus de budget consacré aux interventions.
Les clowns relationnels sont, actuellement, bénévoles.
Seuls leurs frais sont pris en charge pour ces interventions.
En 2018, l’association facture 200 euros pour une intervention.
Le déroulement d’une intervention « clown relationnel »
Les clowns relationnels sont présents, à deux, toute une après-midi dans le service.
A leur arrivée, ils rencontrent l’équipe soignante pour recevoir les informations concernant les personnes prioritaires pour un soin relationnel.
Vient ensuite un temps de préparation corporelle pour lâcher les tensions éventuelles et s’ouvrir à « l’état clown relationnel : corps, coeur, en jeu, en relation ».
Les rencontres se font principalement dans les chambres, le moment de soin englobe la famille si elle est présente.
Une fois démaquillés, après avoir pris le temps de quitter « l’état clown », les clowns relationnels, vont revoir l’équipe pour un bref échange sur ce qui vient de se vivre.
Enfin, ils rédigent un compte-rendu sur chaque personne rencontrée, compte-rendu donné à l’équipe.
Pluche, Moustache, Lili et Lila sont tous les 4 formés à la démarche « clown relationnel » depuis plusieurs années auprès de l'Institut de Clown Relationnel et de la Clown-thérapie.
Le Clown Relationnel® a été créé à Liège, en Belgique, par Christian MOFFARTS (licence universitaire en Arts et Sciences de la Communication) et Françoise CAMUS (infirmière graduée) : suite à des premières rencontres avec des enfants autistes (1978) puis avec des enfants hospitalisés (1984).
Un reportage en Belgique dans un service de pédiatrie :
https://www.youtube.com/watch?v=L5-ux7LlMCM
Le Clown relationnel est un art de la relation qui utilise la voie de l'empathie corporelle et ludique y compris et surtout là où les mots ne sont pas ou plus accessibles.
Témoignages de soignants des services :
« Aide soignante en oncologie, j’accueille les clowns relationnels comme les soleils de l’hôpital. Les clowns font oublier quelques instants aux patients leurs situations pénibles à l’hôpital, leurs permettent de sortir de leur routine (examens, soins).
C’est un moment unique, personnalisé, par leur écoute, leur toucher, plein d’émotions. Le clown relationnel est une vraie ressource pour les patients et l’équipe, il nous apporte également un supplément d’informations sur l’état de santé des patients.
Merci à eux. »
« Un sourire, un nez rouge, des fleurs, de la couleur.
D’abord étonnés, intrigués! Ils font ressortir le difficile du « soi ».
C’est les clowns de l’oncologie. Le rire dans le soin.
Quand ils sont passés, le patient est en paix.
Partenaire du soin de support, les clowns relationnels font partis de l’équipe.
Sans eux, ce serait dommage… »
Une aide-soignante, service d’oncologie adultes
"Pédiatre dans le service de néonatologie et pédiatrie du centre hospitalier de Niort, je souhaite partager sur les interventions des clowns relationnels. En effet, le centre hospitalier de Niort a eu la chance d’accueillir les clowns relationnels dans différents services dont la pédiatrie et la néonatologie depuis 2009.
Que dire de ces expériences singulières ?
Tout d’abord, ces interventions sont faites par des professionnels du soin ; il faut en effet considérer avant tout ces interventions comme un soin particulier dans un environnement hospitalier très technique. L’équipe échange longuement dans un 1er temps avec l’équipe d’intervention clown sur les enfants, nouveau nés, familles présentes dans l’unité : nous échangeons sur ces naissances chaotiques, les parcours longs et compliqués des familles notamment en néonatologie, leur détresse et inquiétude sur l’avenir des petits. Les transmissions médicales et paramédicales étant faites, l’équipe des clowns nous laissent pour se préparer.
Les familles ne sont pas informées de la rencontre à venir, la surprise doit être totale. Dès l’arrivée des clowns règne alors dans l’unité une ambiance particulière, feutrée, légère comme si le service avait subitement changé de dimension de temps et d’espace. Les clowns, très respectueux, frappent délicatement aux portes closes, où familles et petits se posent. Et là ; la rencontre est étonnante : les familles surprises de voir arriver ces personnages singuliers surgis d’un ailleurs non identifié, aux regards tendres et bienveillants sur cet être sensible ; regards, mots murmurés ou chantés sont échangés, les clowns accueillent respectueusement les émotions et paroles exprimées, et parfois les rares indisponibilités de rencontres ; les silences laissent place parfois aux larmes de joie ou d’inquiétude exprimées ; l’échange est intense en émotions, délicate poésie inscrite dans la mémoire des petits et grands.
Un jour, en consultation, je reçois une maman accompagnée de son nourrisson et de sa propre mère. La grand-mère assez directe m’apostrophe joyeusement en me demandant ce qui c’était passé dans le service car sa fille , jeune maman évoquait régulièrement, encore charmée, sa rencontre surprise avec 2 clowns ; je comprends que la rencontre s’est passée plusieurs mois auparavant et que ce souvenir d’une grande poésie continuait à cheminer léger dans la mémoire de cette jeune maman ayant trouvé un temps d’évasion au travers de cette rencontre. J’avoue avoir été très touchée de ce témoignage.
Ainsi, ce type de soins me parait essentiel dans nos univers très technique, soumis aux protocoles et procédures rigides. Ils sont comme une parenthèse poétique permettant au patient et à leur famille de se ressourcer."
Le service d’oncologie, de pédiatrie ainsi que les soins palliatifs sont désireux d’accueillir les clowns relationnels de manière régulière.
L’association Clown’ose cherche donc des financements pour répondre à la demande des équipes et continuer les interventions « clown relationnel » dans ces services.
Vous pouvez nous aider en faisant un don ponctuel ou régulier à l’association et en partageant cette campagne dans vos réseaux!
Grâce à vous, des enfants et des adultes bénéficieront d’un moment privilégié avec les clowns relationnels : Pluche, Moustache, Lili et Lila!
La démarche "clown relationnel" :
C'est la spécificité de la démarche - son centrage sur les soins relationnels - qui a donné naissance à l'appellation «clown relationnel ».
C’est une démarche de soins relationnels par la voie du clown, pratiquée par des soignants, des médecins, des éducateurs, des paramédicaux et autres professionnels de l'accompagnement.
L'objectif principal des soins relationnels/ soins d'accompagnement est de prévenir et accompagner les souffrances morales des patients : leurs peurs, anxiétés, tristesses, état de détresse…
C'est donc une démarche fort différente des pratiques qui envisagent le clown dans une perspective d'animation et/ou de « culture à l'hôpital».
Le Clown Relationnel® ouvre à un art du contact et de l'accompagnement en particulier avec des personnes dont les possibilités de communication et de relation sont altérées, modifiées ou différentes : en raison de l'âge, de la maladie et/ou du handicap.
Avec quels types de patients ou résidents ?
- des personnes hospitalisées (pédiatrie, gériatrie, psychogériatrie, oncologie, soins palliatifs, …),
- des personnes âgées, en particulier pour l'accompagnement de personnes démentes,
- des enfants et adultes différents (institutions centrées sur le handicap et polyhandicap, la maladie mentale, l'autisme, ...).
« Recevoir le plaisir d'un sourire. Transformer un simple chuchotement en secret offert avec tendresse. Offrir la surprise d'un clin d'oeil et l'audace d'une caresse. Découvrir une proximité complice réceptacle d'une rencontre. Accepter qu'entre moi et l'autre, il y ait cette distance limite, infranchissable, qui est le royaume de l'altérité dans lequel on ne pénètre pas.»
Béatrice Dryepondt (Pluche)
Le financement des interventions « clown relationnel » :
Depuis le début, les interventions des clowns relationnels sont financées en grande partie par des dons d’associations (Vivre la vie).
L’hôpital de Niort nous a soutenu financièrement au départ, désormais il n’y a plus de budget consacré aux interventions.
Les clowns relationnels sont, actuellement, bénévoles.
Seuls leurs frais sont pris en charge pour ces interventions.
En 2018, l’association facture 200 euros pour une intervention.
Le déroulement d’une intervention « clown relationnel »
Les clowns relationnels sont présents, à deux, toute une après-midi dans le service.
A leur arrivée, ils rencontrent l’équipe soignante pour recevoir les informations concernant les personnes prioritaires pour un soin relationnel.
Vient ensuite un temps de préparation corporelle pour lâcher les tensions éventuelles et s’ouvrir à « l’état clown relationnel : corps, coeur, en jeu, en relation ».
Les rencontres se font principalement dans les chambres, le moment de soin englobe la famille si elle est présente.
Une fois démaquillés, après avoir pris le temps de quitter « l’état clown », les clowns relationnels, vont revoir l’équipe pour un bref échange sur ce qui vient de se vivre.
Enfin, ils rédigent un compte-rendu sur chaque personne rencontrée, compte-rendu donné à l’équipe.
Pluche, Moustache, Lili et Lila sont tous les 4 formés à la démarche « clown relationnel » depuis plusieurs années auprès de l'Institut de Clown Relationnel et de la Clown-thérapie.
Le Clown Relationnel® a été créé à Liège, en Belgique, par Christian MOFFARTS (licence universitaire en Arts et Sciences de la Communication) et Françoise CAMUS (infirmière graduée) : suite à des premières rencontres avec des enfants autistes (1978) puis avec des enfants hospitalisés (1984).
Un reportage en Belgique dans un service de pédiatrie :
https://www.youtube.com/watch?v=L5-ux7LlMCM
Le Clown relationnel est un art de la relation qui utilise la voie de l'empathie corporelle et ludique y compris et surtout là où les mots ne sont pas ou plus accessibles.
Témoignages de soignants des services :
« Aide soignante en oncologie, j’accueille les clowns relationnels comme les soleils de l’hôpital. Les clowns font oublier quelques instants aux patients leurs situations pénibles à l’hôpital, leurs permettent de sortir de leur routine (examens, soins).
C’est un moment unique, personnalisé, par leur écoute, leur toucher, plein d’émotions. Le clown relationnel est une vraie ressource pour les patients et l’équipe, il nous apporte également un supplément d’informations sur l’état de santé des patients.
Merci à eux. »
« Un sourire, un nez rouge, des fleurs, de la couleur.
D’abord étonnés, intrigués! Ils font ressortir le difficile du « soi ».
C’est les clowns de l’oncologie. Le rire dans le soin.
Quand ils sont passés, le patient est en paix.
Partenaire du soin de support, les clowns relationnels font partis de l’équipe.
Sans eux, ce serait dommage… »
Une aide-soignante, service d’oncologie adultes
"Pédiatre dans le service de néonatologie et pédiatrie du centre hospitalier de Niort, je souhaite partager sur les interventions des clowns relationnels. En effet, le centre hospitalier de Niort a eu la chance d’accueillir les clowns relationnels dans différents services dont la pédiatrie et la néonatologie depuis 2009.
Que dire de ces expériences singulières ?
Tout d’abord, ces interventions sont faites par des professionnels du soin ; il faut en effet considérer avant tout ces interventions comme un soin particulier dans un environnement hospitalier très technique. L’équipe échange longuement dans un 1er temps avec l’équipe d’intervention clown sur les enfants, nouveau nés, familles présentes dans l’unité : nous échangeons sur ces naissances chaotiques, les parcours longs et compliqués des familles notamment en néonatologie, leur détresse et inquiétude sur l’avenir des petits. Les transmissions médicales et paramédicales étant faites, l’équipe des clowns nous laissent pour se préparer.
Les familles ne sont pas informées de la rencontre à venir, la surprise doit être totale. Dès l’arrivée des clowns règne alors dans l’unité une ambiance particulière, feutrée, légère comme si le service avait subitement changé de dimension de temps et d’espace. Les clowns, très respectueux, frappent délicatement aux portes closes, où familles et petits se posent. Et là ; la rencontre est étonnante : les familles surprises de voir arriver ces personnages singuliers surgis d’un ailleurs non identifié, aux regards tendres et bienveillants sur cet être sensible ; regards, mots murmurés ou chantés sont échangés, les clowns accueillent respectueusement les émotions et paroles exprimées, et parfois les rares indisponibilités de rencontres ; les silences laissent place parfois aux larmes de joie ou d’inquiétude exprimées ; l’échange est intense en émotions, délicate poésie inscrite dans la mémoire des petits et grands.
Un jour, en consultation, je reçois une maman accompagnée de son nourrisson et de sa propre mère. La grand-mère assez directe m’apostrophe joyeusement en me demandant ce qui c’était passé dans le service car sa fille , jeune maman évoquait régulièrement, encore charmée, sa rencontre surprise avec 2 clowns ; je comprends que la rencontre s’est passée plusieurs mois auparavant et que ce souvenir d’une grande poésie continuait à cheminer léger dans la mémoire de cette jeune maman ayant trouvé un temps d’évasion au travers de cette rencontre. J’avoue avoir été très touchée de ce témoignage.
Ainsi, ce type de soins me parait essentiel dans nos univers très technique, soumis aux protocoles et procédures rigides. Ils sont comme une parenthèse poétique permettant au patient et à leur famille de se ressourcer."
Co-organizers (2)
Marie Soulard
Organizer
Beatrice Dryepondt
Co-organizer