Appel à l'aide pour Pipper

Bonjour à tous,

Ce message m’aura pris tout mon courage, je n’aurais jamais pensé devoir écrire ces mots un jour. Demander de l’aide n’a jamais été quelque chose de facile pour moi, mais aujourd’hui, je n’ai plus le choix. C’est pour ma jument, Pipper, que je viens vers vous, le cœur lourd mais rempli d’espoir. Je ne sais tout simplement plus comment faire pour avancer…

Pour ceux qui me connaissent, cela sera simple pour vous de comprendre ma demande à l’aide.. mais pour ceux qui ne connaissent pas notre histoire, laissez moi vous la raconter.

Il y a maintenant 4 ans, une pouliche est entrée dans ma vie. Pipper, loin dans le pacages avec d’autres chevaux, je l’ai vu. Dès que je l’ai vue, j’ai ressenti un attachement inexplicable, un vrai coup de coeur. Elle était belle, fragile et pleine de potentiel à mon égard. J’ai décidé de la prendre sous mon aile, même si je manquais d’expérience à ce moment-là. J’avais confiance malgré tout et surtout, j’avais énormément d’amour à lui donner.

Malheureusement, quelques semaines après son acquisition, j’ai découvert que la route ne serait pas simple et j’ai été choqué de mon manque d’expérience et de ne pas avoir fait les recherches précises à son achat. Quelques semaines après son arrivée, j’ai appris qu’elle avait besoin de soins importants. Sans hésiter, j’ai rassemblé tout ce que je pouvais pour lui offrir une opération coûteuse à l’hôpital vétérinaire de Saint-Hyacinthe. Une facture de plus de 10 000 $, incluant les déplacements, est tombée sur mes épaules. Ça m’a coûté un bras et une jambe, mais je n’ai jamais regretté, jamais. Parce que sauver Pipper, c’était sauver une partie de moi.

Au fil des années, malgré nos épreuves, Pipper a grandi. Elle s’est endurcie, elle est devenue une jument exceptionnelle. Elle a toujours eu une force de caractère incroyable, un regard spécial pour moi et une présence qui m’a aidée dans mes pires moments. Elle a été mon refuge, ma confidente, mon soutien. Chaque fois que je traversais un obstacles, elle était là. Elle n’a jamais parlé, mais elle a tout compris.

Je ne compte plus les fois où j’ai retrouvé une paix psychologique avec elle. Elle m’a aidée psychologiquement d’une façon que personne d’autre n’aurait pu. Elle a prises mes peines, mes découragements, mes doutes. Elle a porté sur ses épaules bien plus que ce qu’un animal devrait porter. Et aujourd’hui, c’est moi qui voudrais l’aider comme elle m’a aidé.

Mais sérieusement… la vie, ces derniers mois, elle ne m’aide pas du tout

J’ai dû déménager au Lac au saumon, essayer de reconstruire ma vie avec mon conjoint et mon fils, Nolan. J’avais un travail sans garderie et ça devenait trop compliqué, j’y arriverait tout simplement pas. Au Lac-au-Saumon, après 4 mois rien ne fonctionnait comme prévu. Alors je suis revenue à la case départ : chez mes parents, à Rivière-du-Loup, pour tenter de me rebâtir. Avoir un semblant de vie…

Je m’efforce chaque jour pour offrir le meilleur à mon fils, pour subvenir aux besoins de mes animaux, pour tenir debout malgré tout. Parce que ceux qui me connaissent, j’en arrache depuis vraiment plusieurs années J’ai multiplié les petits boulots, j’ai envoyer des CV partout et c’était sans réponses pour du temps pleins, j’ai ramassé des roches juste pour payer mes factures, j’ai fait de la photo, du ménage, tout ce qui passait pour avoir un minimum. Même pour 20 $ dans une journée, je me sentais fière, parce que je pouvais avancer un peu. Je ne me suis jamais laissée aller, j’ai essayer du mieux que je peux. J’ai pas lâcher. Mais je pense que, malgré tous mes efforts, ce n’est pas suffisant.

Et pendant que j’essayais, l’état de santé de Pipper s’est aggravé. Tout a commencé le 25 juin.

Elle a commencé à avoir de la difficulté à s’alimenter. Elle faisait des ulcères, régurgitait sa moulée par le nez, refusait certains aliments. Nous avons trouvé, ma propriétaire d’écurie et moi, des petites solutions temporaires pour qu'elle mange, comme humidifier sa moulée jusqu’à la transformer en eau littéralement, et pour quelques jours, ça fonctionnait. Mais les problèmes n’étaient pas réglés

Puis, en Juillet, tout est allé assez vite. Pipper a commencé à avoir des difficultés respiratoires. Un écoulement verdâtre, épais, une odeur terrible. Un infection pour faire clair. J’ai rassemblé ce que je pouvais, j’ai emprunté 700 $ pour appeler le vétérinaire d’urgence. Le verdict a été simple à ce moment: abcès dentaire. Les soins nécessaires aurait été logiquement des radiographies, râpage de dents, antibiotiques, et peut-être extraction de dents. Dans le pire des cas, un transfert à Saint-Hyacinthe pour des soins plus spécialisés pour l’extraction de la dent, selon la vétérinaire.

Mais j’ai pas pu payer pour tout. J’ai dû malheureusement faire le strict minimum.. un antibiotique temporaire, un soulagement à court terme. Le traitement de 13 jours coûtait déjà 210 $. Je l’ai donné avec espoir, nous l’avons veillée chaque jour, j’ai cru voir une amélioration… mais ce matin, j’ai appris que tout avait empiré

Elle ne mange plus. Autant moulée que foin. Elle a de la fièvre. Elle a de la misère à respirer. Elle est faible et a la voir, elle semble vraiment malade. Et moi, je me sens complètement impuissante.

J'ai tenté les prêts, sans succès. Je dois remonter la pente financièrement.

Aujourd’hui, j’ai besoin de vous.

Pas pour moi. Pas pour mon confort personnel. Mais pour elle. Parce qu’elle mérite d’aller bien, parce qu’elle mérite que je lui donne tout encore une fois. Parce que Pipper, ce n’est pas « juste un cheval ». C’est mon cœur à quatre pattes. C’est celle qui m’a aidée à être mieux dans ma tête quand j’étais au plus bas.

Les frais vétérinaires estimés pour les prochains soins dépassent encore une fois 700 $ et plus. Et si la dent doit être retirée, ce sera encore davantage, sans compter le risque de devoir se rendre à Saint-Hyacinthe. Je n’ai plus les moyens financiers, malgré tous mes efforts. Et c’est pour ça que je vous demande votre aide.

Chaque petit geste compte. Que ce soit un partage, un mot d’encouragement ou une contribution, peu importe la grandeur, ça fait une différence immense. Je ne peux plus faire seule… J'aimerais que la vie me donne un minime chance pour au moins l'a garder en santé près de moi.

Merci infiniment, du plus profond de mon cœur, à ceux qui prendront le temps de lire, de comprendre, et de soutenir, d’une façon ou d’une autre. Sans vous, je n’y arriverai pas.

Avec toute ma gratitude, Sharly