Aidez Sarah-jeanne à sa lutte contre le cancer

Aujourd’hui, j’aimerais demander à tous, de venir en aide à une personne qui m’est chère.Elle mène actuellement une éprouvante bataille pour sauver sa vie contre le cancer. Étant donné les difficultés qu’elle rencontre en ce moment, je prend en charge cette levée de fond afin d’apaiser le stress qu’elle vit sur le plan financier, en plus de vivre avec l’angoisse et la peine que son état de santé lui cause.

Nous avons cru nécessaire de vous faire savoir l’ampleur de la situation.Voici donc son histoire rédigée par elle-même vous expliquant les détails de la situation.

«Tout d’abord, je tiens à vous remercier du plus profond de mon coeur pour l’aide que vous allez m’apporter. Chacun de vous contribuera à adoucir ma vie.

Le 19 février 2021, j’ai reçu l’appel de mon médecin, suite à un IRM que je venais tout juste de passer. Il m’annonce que mon dossier sera transféré à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. C’est à Montréal dans cet hôpital où trouvent les médecins spécialisés dans ce type de maladie. Après plusieurs testes effectués dans cet hôpital, le verdict est finalement tombé: je suis atteinte d’une très rare forme de cancer qui touche une personne sur 100 000. Il se développe souvent chez les enfants et les jeunes adultes. Je suis atteinte d’un sarcome de sous-type synovial, localisé dans le haut de ma jambe droite. J’imagine que comme moi, la plupart d’entre vous ne saviez pas que ce type de cancer pouvais exister. Alors, mes proches et moi avions simplement soupçonné une blessure à ma jambe lorsque la douleur est apparue.

Malgré que cette tumeur maligne et agressive , d’environ 10x12 cm se développait en moi, l’équipe médicale avait établie un plan pour traiter le cancer avec l’espoir que je puisse guérir complètement.Le plan était de débuter avec trois cycles d’une forte chimiothérapie. Chaque cycle était d’une durée de quatre jour durant sept heures, suivi de deux semaines de pause.La chimiothérapie avait pour but de réduire la taille de la tumeur. Après ces trois cycles, une opération devait s’en suivre afin de retirer la tumeur, et puis terminer avec 25 séances de radiothérapie pour réduire le risque de récidives. À la fin de la chimio je devais passer un 2e IRM pour validé que les traitements fonctionnent.

Deux jours après avoir passé l’IRM, j’ai reçu un appel me donnant un rendez-vous avec mon médecin le lendemain. Évidemment, un rendez-vous aussi rapidement n’annonce pas une bonne nouvelle. Le jour venu du rendez-vous, je suis assise avec ma mère dans le bureau du médecin, le coeur tourmenté d’angoisse et de peur. Cette journée-là, on m’a annoncé que la chimiothérapie n’avait pas fonctionné. Le cancer est trop agressif. Suite à cette annonce, le médecin m’a explique que je devais choisir entre mourir avec mes deux jambes ou de vivre sans ma jambe droite. Deux choix horribles, mais de toute évidence j’ai choisi de vivre. J’ai 23 ans, je ne veux pas mourir. Je veux pouvoir vivre les beaux projets que l’avenir me réserve. Donc le 19 mai à 6h30 du matin Je me suis fait amputer l’entièreté de ma jambe droite. J’ai subit une désarticulation de la hanche. Imaginez vivre une telle impuissance face à son propre corps, face à sa vie et à tout son futur. Puisque ce type de cancer est connu pour ces récidives aux poumons, je dois passer un Scan du thorax tous les 3 mois, afin d’en prendre rapidement connaissance dans le cas d’une récidive.

Nous sommes maintenant le 20 novembre, je me présente à mon premier Scan depuis l’amputation. Deux semaines plus tard, j’ai été admise en centre de réadaptation pour confectionner ma prothèse et bien sur réapprendre à marcher. À ma rentrée dans au centre, j’ai cru que j’allais reprendre ma vie tranquillement , que le pire était passé. Il s’avère que mon Scan du thorax démontre des métastases qui se développent sur l’un de mes poumons.

Mon cancer est maintenant incontrôlable, il en train de se généraliser. Mes chances de survie ont beaucoup diminuées. Les spécialistes cherchent mon remède miracle et j’espère tellement qu’il en existe un.

Nous sommes retournés la case départ. Il y a un an, je venais tout juste de finir mes études. J’étais enfin intervenante à la protection de la jeunesse pour le CIUSS-MCQ. Je débutais ma vie «d’adulte». Ma prothèse coute plusieurs millier de dollars et très peu de frais sont couverts par la RAMQ.Puisque je n’ai pu travailler longtemps, mes assurances couvrent moins de 50% de mon salaire. Puis que jamais je ne m’aurais douté qu’une telle chose m’arrive, j’ai loué un appartement et acheté une auto, ce qui m’engage a plusieurs paiement qui sont de plus en plus difficiles à couvrir dû aux circonstances.

Je n’avais jamais envisagé la possibilité de mourrir avant d’apprendre cette nouvelle.Je suis brisée, terrifiée, angoissée, fâchée, triste. Tout est déjà très difficile pour moi et si je peux m’enlevé un peu de stress sur le plan financier grâce à vous, cela m’enlèverais un peu de poids sur mes épaules. merci pour votre aide. Chaque don fera une énorme différence dans ma vie.

Merci de tout coeur»