Soutenez la famille de Pedro dans cette épreuve

Bonjour,

Mon nom est Veronica Cruz. Je suis la fille de Pedro Cruz.

Aujourd’hui, je fais appel à votre générosité. Notre vie a basculé du jour au lendemain.

Le 5 novembre 2024, mon père a été admis à l’hôpital Jean-Talon. Il était confus, désorienté, ne se rappelait plus de rien : ni de son lieu de travail, ni des prénoms de ses enfants. Son regard était perdu dans le vide. Après plusieurs examens, le diagnostic est tombé : cancer du rein de stade 4 métastatique. Le cancer, parti du rein gauche, s’était déjà propagé à la glande surrénale, aux côtes, aux poumons, puis jusqu’au cerveau. Il était malheureusement trop tard. Lors de l’IRM, les médecins ont détecté trois tumeurs.

Mon père a été transféré à l’hôpital Sacré-Cœur pour une opération visant à retirer les masses. Une biopsie a aussi été pratiquée pour identifier le type de cancer : il s’agit d’un carcinome à cellules claires, une forme particulièrement agressive. Seules deux masses ont pu être retirées. La troisième, trop risquée à opérer, devait être traitée par trois séances de radiothérapie.

Mais avant de débuter la radiothérapie, un scan a révélé deux nouvelles masses. Le plan de traitement a été ajusté : il devait désormais recevoir cinq séances de radiothérapie. L’oncologue prévoyait aussi de débuter l’immunothérapie, seul traitement envisageable dans son cas.

Un premier obstacle est apparu : après son opération, pour réduire l’inflammation causée par la chirurgie et la radiothérapie, mon père a dû prendre un anti-inflammatoire, la dexaméthasone. Malheureusement, ce médicament est incompatible avec l’immunothérapie, car il affaiblit le système immunitaire, alors que l’immunothérapie vise à le stimuler pour ralentir la progression du cancer. Il fallait donc sevrer progressivement la dexaméthasone avant de commencer l’immunothérapie.

Un deuxième obstacle est rapidement survenu : mon père ne tolérait pas bien le sevrage. À chaque diminution de dose, il redevenait confus. Les médecins ont tenté de trouver une dose minimale qui lui permettrait de rester lucide. Pendant ce temps, le cancer progressait rapidement. La dose devait sans cesse être augmentée, puis diminuée à nouveau, sans succès. Et comme tout médicament, la dexaméthasone avait aussi ses effets indésirables : fragilisation des os et des muscles. Il devenait urgent de l’arrêter.

Les confusions de mon père étaient causées par l’inflammation due à de nouvelles masses se dirigeant vers son cerveau. L’oncologue a alors pris une décision : permettre le début de l’immunothérapie malgré une faible dose de dexaméthasone, bien que cela ne soit pas l’idéal. Mon père a pu recevoir une seule séance parce que peu après, une nouvelle crise de confusion l’a forcé à se rendre aux urgences. Une nouvelle IRM a révélé plus de 45 masses dans le cerveau. La dexaméthasone a dû être réaugmentée à la dose maximale. L’immunothérapie n’était plus possible. Les médecins nous ont alors annoncé qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre.

Malgré tout, mon père a voulu continuer à se battre. Il a demandé à recevoir les séances de radiothérapie, malgré la réticence du radio-oncologue, qui craignait que cela l’épuise davantage sans réel bénéfice. Mais il a respecté la volonté de mon père et autorisé cinq séances.

Malheureusement, avant la dernière séance, mon père a perdu l’usage de ses jambes. Il est désormais paralysé jusqu’au haut du nombril et allité depuis plus d’un mois. Il est maintenant en soins palliatifs.

Mise à jour : 

Mon père est parti au ciel le 17 avril à 15h07. Il est parti en douceur, avec beaucoup d’amour et sans souffrance. Notre guerrier s’est battu jusqu’à la fin.

C’est pourquoi je vous demande votre aide.

Un immense merci pour votre contribution. Chaque don compte, peu importe le montant.

Ces fonds serviront à financer les frais funéraires de mon père, afin de lui offrir les adieux qu’il mérite, avec dignité.

Merci infiniment pour votre soutien.

Que Dieu vous bénisse

Veronica Cruz

Español

Hola,

Mi nombre es Veronica Cruz. Soy la hija de Pedro Cruz.

Hoy recurro a su generosidad. Nuestra vida cambió por completo de un día para otro.

El 5 de noviembre de 2024, mi padre fue ingresado en el hospital Jean-Talon. Estaba confundido, desorientado, no recordaba nada: ni su lugar de trabajo, ni los nombres de sus hijos. Tenía la mirada perdida. Tras varios exámenes, recibimos el diagnóstico: cáncer de riñón en etapa 4 con metástasis. El cáncer, que comenzó en el riñón izquierdo, ya se había propagado a la glándula suprarrenal, las costillas, los pulmones y finalmente al cerebro. Lamentablemente, fue detectado demasiado tarde. En la resonancia magnética, los médicos encontraron tres tumores.

Mi padre fue trasladado al hospital Sacré-Cœur para una operación con el fin de extraer las masas. También se le realizó una biopsia para identificar el tipo de cáncer: se trata de un carcinoma de células claras, una forma particularmente agresiva. Solo se pudieron extirpar dos masas. La tercera, demasiado riesgosa para operar, debía ser tratada con tres sesiones de radioterapia.

Pero antes de comenzar la radioterapia, una tomografía reveló dos nuevas masas. El plan de tratamiento fue modificado: debía recibir cinco sesiones de radioterapia. El oncólogo también planeaba iniciar inmunoterapia, el único tratamiento posible en su caso.

Apareció un primer obstáculo: después de la operación, para reducir la inflamación causada por la cirugía y la radioterapia, mi padre tuvo que tomar un antiinflamatorio llamado dexametasona. Lamentablemente, este medicamento es incompatible con la inmunoterapia, ya que debilita el sistema inmunitario, mientras que la inmunoterapia busca estimularlo para frenar el avance del cáncer. Por lo tanto, era necesario suspender progresivamente la dexametasona antes de iniciar la inmunoterapia.

Un segundo obstáculo apareció rápidamente: mi padre no toleraba bien la reducción del medicamento. Cada vez que el médico disminuía la dosis, él volvía a estar confundido. Los médicos intentaron encontrar una dosis mínima que le permitiera mantenerse lúcido. Mientras tanto, el cáncer seguía avanzando rápidamente. Era necesario aumentar la dosis, luego reducirla, sin éxito. Y como todo medicamento, la dexametasona también tenía efectos secundarios: debilitamiento de los huesos y los músculos. Se volvía urgente suspenderla.

Las confusiones de mi padre eran causadas por la inflamación provocada por nuevas masas que se dirigían al cerebro. El oncólogo entonces tomó una decisión: permitir el inicio de la inmunoterapia a pesar de una baja dosis de dexametasona, aunque no fuera lo ideal. Mi padre solo pudo recibir una sesión porque poco después, una nueva crisis de confusión lo llevó a urgencias. Una nueva resonancia reveló más de 45 masas en el cerebro. La dexametasona tuvo que ser aumentada a la dosis máxima. La inmunoterapia ya no era una opción. Los médicos nos informaron que no le quedaba mucho tiempo de vida.

A pesar de todo, mi padre quiso seguir luchando. Pidió continuar con las sesiones de radioterapia, a pesar de la resistencia del radio-oncólogo, que temía que el tratamiento lo agotara aún más sin mayores beneficios. Aun así, respetó la voluntad de mi padre y autorizó cinco sesiones.

Lamentablemente, antes de la última sesión, mi padre perdió el uso de sus piernas. Ahora está paralizado hasta la altura del ombligo y ha estado postrado en cama por más de un mes. Actualmente está recibiendo cuidados paliativos.

Por eso les pido su ayuda.

Mil gracias por su contribución. Cada donación cuenta, sin importar el monto.

Estos fondos se destinarán a cubrir los gastos funerarios de mi padre, para poder despedirlo como se merece, con dignidad.

Gracias infinitas por su apoyo.

Que dios los bendiga

Veronica Cruz

English

Hello,

My name is Veronica Cruz. I am the daughter of Pedro Cruz.

Today, I appeal to your generosity. Our life changed completely overnight.

On November 5, 2024, my father was admitted to Jean-Talon Hospital. He was confused, disoriented, and couldn’t remember anything: not his workplace, nor the names of his children. His gaze was lost in the void. After several tests, we received the diagnosis: stage 4 metastatic kidney cancer. The cancer, which started in the left kidney, had already spread to the adrenal gland, ribs, lungs, and eventually to the brain. Unfortunately, it was detected too late. In the MRI, doctors found three tumors.

My father was transferred to Sacré-Cœur Hospital for surgery to remove the masses. A biopsy was also performed to identify the type of cancer: it is clear cell carcinoma, a particularly aggressive form. Only two masses could be removed. The third, too risky to operate on, had to be treated with three sessions of radiotherapy.

But before starting the radiotherapy, a scan revealed two new masses. The treatment plan was modified: he now had to undergo five sessions of radiotherapy. The oncologist also planned to begin immunotherapy, the only posible treatment in his case.

A first obstacle arose: after the surgery, to reduce the inflammation caused by the operation and radiotherapy, my father had to take an anti-inflammatory drug called dexamethasone. Unfortunately, this medication is incompatible with immunotherapy, as it weakens the immune system, while immunotherapy is intended to stimulate it in order to slow the progression of the cancer. Therefore, dexamethasone had to be gradually tapered off before starting immunotherapy.

A second obstacle appeared quickly: my father did not tolerate the tapering well. Each time the doctor lowered the dose, he became confused again. Doctors tried to find a minimal dose that would allow him to stay lucid. Meanwhile, the cancer was progressing rapidly. The dose had to be increased again, then reduced, without success. And like any medication, dexamethasone also had side effects: weakening of bones and muscles. It became urgent to stop it.

My father’s confusion was caused by the inflammation from new masses moving toward his brain. The oncologist then made a decision: to allow the start of immunotherapy despite a low dose of dexamethasone, even though it was not ideal. My father was only able to receive one session because shortly after, another episode of confusion sent him to the emergency room. A new MRI revealed more than 45 masses in his brain. Dexamethasone had to be increased to the maximum dose. Immunotherapy was no longer an option. The doctors informed us that he did not have much time left.

Despite everything, my father wanted to keep fighting. He requested to continue with radiotherapy sessions, despite the radio-oncologist’s reluctance, who feared the treatment would exhaust him even more without much benefit. Still, he respected my father’s wishes and authorized five sessions.

Unfortunately, before the final session, my father lost the use of his legs. He is now paralyzed up to his navel and has been bedridden for over a month. He is currently receiving palliative care.

Update:

 My father went to heaven on April 17th at 3:07 p.m. He passed peacefully, with much love and without suffering. Our warrior fought until the very end.

That’s why I am asking for your help.

A thousand thanks for your contribution. Every donation counts, no matter the amount.

These funds will be used to cover my father’s funeral expenses, so that we can give him the farewell he deserves, with dignity.

Thank you so much for your support.

May God bless you

Veronica Cruz