Aidez Jacob à marcher vers son avenir

Coucou, moi c’est Jacob ! Mais vous pouvez m’appeler Jacoco. Depuis ma naissance, je suis un véritable super-héros. Né à seulement 33 semaines, j’ai passé les six premiers mois de ma vie à l’hôpital, où j’ai subi trois grosses opérations. C’était plutôt effrayant, mais comme dirait mes deux mamans, j’ai fait ça comme un champion.

Maintenant, je vis avec un intestin court et une diplégie spastique, une forme de paralysie cérébrale qui affecte ma mobilité. Les médecins se voyaient très peu rassurants, et leur pronostic sur ma capacité à marcher comme mes amis était incertain. Ce que les médecins ne savaient pas, c’est que ma volonté à jouer, danser et faire du sport était beaucoup plus forte que leur statistique.

Cet été, une autre grande étape m’attend : une chirurgie appelée rhizotomie dorsale sélective. C’est des gros mots, n’est-ce pas ? C’est une opération très délicate, mais porteuse d’espoir, qui pourrait grandement améliorer ma mobilité. Suite à l’intervention, mes mamans et moi devront être hospitalisés pendant deux mois pour ensuite suivre une réadaptation physique intensive sur plusieurs années. Ne craignez rien, je vais réussir encore une fois.

Mes deux mamans incroyables sont à mes côtés à chaque instant. Elles ont mis leur carrière sur pause pour s’occuper de moi à temps plein. Des fois, nous partons à Toronto pendant plusieurs jours pour suivre des thérapies spécialisées. Et sinon, je fais des séances de physio, j’essaye de nouveaux équipements adaptés et je me repose dans ma chambre hyperbare. Nous avons des journées bien chargées, mais je ne baisse pas les bras.

J’entends souvent mes mamans dire que mes soins ne sont pas tous couverts par le secteur public. Et même si elles ne comptent pas les heures ni l’énergie... les dépenses, elles, continuent de s’accumuler. Mes soins pour la prochaine année vont coûter plus de 30 000$, et ça, c’est beaucoup de zéros.

Mes mamans n’ont jamais demandé d’aide à personne : c’est des super-héros elles aussi. Mais c’est avec beaucoup de pudeur qu’elles le font aujourd’hui, uniquement pour moi.

Parce que je sais que chaque petit geste peut faire une grande différence. Un mot d’encouragement, un partage, un don : tout compte. Mes mamans vous en serait éternellement reconnaissantes.

Et maintenant, un petit mot de ma tatie Bibi, une bonne amie de mes mamans :

Vous pouvez aider Amélie et Gabrielle, deux femmes fortes et résilientes, à offrir à Jacob les outils pour aller encore plus loin. Pour réaliser ses rêves, gagner en autonomie, et continuer à avancer avec cette force qui nous inspire tous.

Merci de croire en Jacoco. Merci de soutenir cette belle famille dans cette aventure remplie d’amour, de courage et d’espoir.