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Apaiser un enfant: Sauvez le centre Atfaluna

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                                       A citizens' initiative to SOOTHE A CHILD


 
Qui sommes-nous ?
           Nous sommes un groupe d’amis d’origines et de cultures diverses, des citoyens Luxembourgeois, tous animés par des valeurs de solidarité et d’humanisme. 
     Depuis des années, nous partageons des moments forts de la vie, comme la naissance de nos enfants, leurs anniversaires, les remises de leurs diplômes et quand la vie nous a imposé son lot de chagrin, nous nous sommes soutenus.
     Comme parents, nous avons éprouvé le besoin de nous consacrer à la promotion et à la protection des enfants beaucoup moins favorisés que les nôtres. 


Pourquoi?
          Le dernier rapport du Conseil de Sécurité des Nations Unies (janvier à décembre 2020) fait un constat terrible notamment sur l’évolution récente de l’impact des conflits armés sur les enfants et les nombreuses violations de droits commises à leur encontre (voir: Rapport du Secrétaire général Les enfants et les conflits armés 

          *  Recrutement et utilisation d’enfants,
          *  Meurtres
          *  Atteintes à l’intégrité physique d’enfants,
          *  Viol et autres actes de violence sexuelle sur la personne d’enfants,
          *  Attaques contre des établissements scolaires, des hôpitaux et des personnes protégées liées à des écoles ou à des hôpitaux
          *  Enlèvement d’enfants

Les conflits, les affrontements armés et le mépris du droit international humanitaire et des Droits Humains ont de graves répercussions sur la protection des enfants.
Ce rapport fait écho à notre propre expérience.  Au cours de notre vie, nous avons pu lier des liens profonds avec des personnes formidables œuvrant pour la protection des enfants. Toutes lancent des sonnettes d’alarmes mais pour certaines, c’est un SOS qu'elle lancent.

En tant que parents, toute souffrance d’enfant nous est insoutenable. C’est de cette idée qu’est née l’initiative citoyenne « Apaiser un enfant ». 

Pour aller plus loin, nous avons décidé de renouveler chaque année l’initiative citoyenne : « Apaiser un enfant » et nous espérons que beaucoup de parents et d’amis nous rejoindront dans cette formidable aventure pour protéger les enfants et promouvoir leurs droit.

 
Notre première initiative : « Apaiser un enfant »
 
          Je n'oublierai jamais cette soirée du 10 mai 2021 ! Je fêtais mes 50 ans, en Corrèze. Je lisais les messages de bons vœux quand j’ai vu une annonce : « Gaza est bombardée » ! Je me suis dit que ce devait être encore un de ces raids aériens qu’Israël effectue malheureusement si souvent. Ce n’était pas le cas. Gaza était bombardée. Toute la nuit, sans interruption, les frappes aériennes ont continué. Des maisons, des refuges, des hôpitaux ont été bombardés, des gens ont été tués et d'autres ont fui leur maison. 

Ensuite, il y eu une photo, publiée par Nabila Kilani, Directrice du centre Amani-Gaza. 
La légende disait : « Pardon, le centre Amani-Gaza, projet français pour soigner psychologiquement les enfants traumatisés de la guerre, a été bombardé ce matin et 5 enfants ont été blessés ». 

Nous connaissons Mme Nabila Kilani. Nous avons un grand respect pour l’excellent travail qu’elle fait avec les enfants. Dans une confusion totale, sans vraiment comprendre ce qui se passait, nous avons réussi à l’avoir en ligne. Les larmes aux yeux, la voix empreinte d’une profonde tristesse, elle ne peut que répéter : « c'est un désastre!  des enfants sont morts, beaucoup sont blessés [...], c'est le chaos". Cette fois, l'attaque est violente,, Nabila est choquée.  
Mais Nabila, n’est pas de ces personnes qui se lamentent, elle a de la résilience. Il faut agir, il faut trouver les fonds pour maintenir les activités  de soins et l’équipe soignante pour le bien des enfants.  Sauf que seule , elle ne sait pas comment y arriver!
Et si Nabila n’était pas seule ?  Personne ne devrait l’être dans cette situation.  

Quelques jours plus tard, c’est M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies qui déclarait  « S’il y a un enfer sur terre, c’est la vie des enfants à Gaza ». Un autre haut fonctionnaire, M. Michael Lynk, a quant à lui déclaré que « Ce dont nous avons été témoins à Gaza ces dernières semaines hante la conscience mondiale ». (https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/HRC/Pages/NewsDetail.aspx?NewsID=27117&LangID=F 

En effet, on ne peut que constater les continuels affrontements et les incessantes attaques qui ont laissé des séquelles profondes : 
          *  Des milliers d’enfants tués depuis le début du blocus
          *  Des dizaines de milliers d’autres blessés, handicapés, traumatisés. Cauchemars, agoraphobie, énurésie, peur permanente : les  dommages de la guerre n’épargnent pas les enfants. 
          *  Selon l’Unicef 88% d’entre eux éprouvent de la peur.  
          *  Le mur qui prend la forme d’une clôture par endroits a de nombreuses répercussions, à la fois sur l’accès à l’éducation, à l’eau et aux soins. 
          *  La pauvreté a également des conséquences dévastatrices sur la vie des enfants, sur leur formation. 
          *  La destruction des structures et des établissements scolaires oblige les enfants à abandonner leur scolarité. 

Cette dernière flambée de violence a été particulièrement intense, toute la population de Gaza est profondément traumatisée. 
C’est l’urgence et la gravité de la situation des enfants à Gaza qui a motivé notre choix. 

Pour qui sont destinés les fonds ?
          -       Pour les enfants
« Je suis Amani, Rawan, Layan, Wadi, Bissan, nous avons 14 ans. Nos camarades Nadia, Amal, Karim sont plus jeunes, certains ont 8 ans, d’autres ont 4 ans. Nous sommes nés dans une ville qui se nomme «Gaza», une bande de terre de 41 km de long, en Palestine. 
Depuis notre naissance, nous avons vécu 4 guerres et nous sommes régulièrement bombardés. Nous n’avons connu que le blocus et nous n’avons jamais vu une autre ville. Quand les bombes tombent, nous ne pouvons pas nous échapper. 
En mai dernier, nous avons vécu une 4ième guerre et notre centre pour soins psychologiques a  été endommagé.
Deux camarades ont été tués et plusieurs ont été blessés.
C'est pour apprendre à avoir moins peur que nous allons au centre de soins Atfaluna.



       -       Pour leur centre CETC (Cultural, Educational and Training Center)  et  leur centre de soins psychologiques Atfaluna
Le centre porte le joli nom de « Atfaluna » qui vient de l’arabe littéraire et qui se traduit en français par  «Nos enfants ». 
·Atfaluna CETC (Cultural Educational and Training Center)  est un Centre d'étude, de perfectionnement et de développement personnel, fondé en 2009 par Nabila Kilani. Il est apolitique, non gouvernementale et à but non lucratif.
 Il a été conçu pour soutenir les enfants et les étudiants les plus pauvres de Beit Lahiya, ville au Nord de Gaza, pour leur permettre de poursuivre des études, pour dépasser les épreuves de la vie et pour se construire un avenir.

En 2016, le centre Atfaluna a dû étendre son action et ses compétences pour répondre aux besoins immenses de soins psychologiques du nord de la bande de Gaza, une des zones les plus affectées par les bombardements et par les conflits. Un centre de soins psychologiques a donc été créé grâce au soutien de l’Association Amani France qui a rendu possible son installation à Beit Lahiya. Une équipe psychopédagogique a été formée sous la direction de Mme Nabila Kilani et supervisée par la pédopsychiatre, le Dr. Dinomais Jeanne. Les objectifs spécifiques étant de soigner les enfants porteurs de traumatismes et d'accompagner leurs familles.



Malheureusement, les locaux du centre de soins psychologiques Atfaluna ont été endommagés et les fonds manquent cruellement.  Sans financement, il sera dans l’obligation de fermer ses portes. Les enfants seront une fois de plus laissés à leur traumatismes, sans  pouvoir surpasser  leurs peurs et leurs angoisses ni recevoir une éducation, sans possibilité aucune de sortir du cycle infernal de la pauvreté.


Besoins :
Les récentes offensives du mois de mai ont été traumatisantes pour la population de Gaza et elles ont généré une forte charge émotionnelle, autant chez les personnes qui en ont été témoins que chez leurs enfants. Il est indispensable d'offrir des soins en urgence à la population la plus affectée et en premier aux enfants.
L'intensité des frappes a provoqué des états de stress traumatiques très sévères. Un mois après, certains enfants accueillis au Centre restaient incapables de s'asseoir et se recroquevillaient au moindre bruit d'avion. Les méthodes de débriefing et de relaxation ont été difficiles d'accès pour eux tellement ils sont restés dans la menace de mort imminente. 
-        Chez l’enfant, les traumatismes bloquent sa croissance psychique, son potentiel intellectuel. Il est indispensable de traiter les différents aspects des traumatismes simultanément par des thérapies appropriées et une équipe professionnelle.
-        Chez les bébés, les bombardements intensifs ont des impacts sur leurs émotions et leurs comportements. Dès lors et sans attendre que des conséquences neuropsychologiques se manifestent à l'âge scolaire, un travail de recherche et de thérapie est envisagé auprès des bébés à travers un groupe de soins et d'attention à la vie émotionnelle des nourrissons.  
-        Chez les adultes : les mamans ont également besoin d’être accompagnées psychologiquement pour qu’elles puissent être, à leur tour, actives dans le « mieux-être » de leur enfant.

Suite à ces constats l’équipe du centre a construit des protocoles de soins approfondis qui ont montré leur efficacité.
 
Les compétences locales :
Cette prolongation de l'activité du Centre de soins Atfaluna est d’autant plus justifiée que l’équipe professionnelle en place est devenue très compétente en matière de traumatologie psychique.
Dès le départ deux psychologues expérimentées avec des formations complémentaires ont été recrutées ainsi que des enseignantes diplômées qui se sont formées pendant ce parcours de quatre ans à l’enseignement spécialisé et à la rééducation neuropsychologique en appui constant sur les psychologues.
Cette équipe de 7 professionnelles a développé un haut niveau de compétence, une pluridisciplinarité, et des protocoles de soins adaptés aux situations les plus variées.



Cette équipe a créé des réseaux et a beaucoup travaillé avec d’autres associations de Gaza ainsi qu’avec les écoles qui accueillent les enfants traités au centre, et bien entendu avec la population. La renommée de cette équipe est désormais bien établie, et sa compétence est fortement sollicitée. Elles sont complètement investies dans ce lieu de soins, qui leur est très cher.  
Ce qu'a donné ce centre à la population du nord de la bande de Gaza, a pour eux une valeur inestimable.
Dès l'arrêt de l'offensive de mai 2021, les hommes se sont spontanément mobilisés pour venir effectuer les premières réparations d'urgence.
La psychiatrie qui était taboue dans cette zone rurale de la bande de Gaza est devenue une ressource pour surmonter la terrible réalité gazaouie.
Quand on a tout perdu, une chose persiste sur laquelle s'appuient les gens de Gaza pour survivre: la dignité. Cette réalisation a redonné le sentiment de dignité à des milliers de personnes.
Il s'agit donc de trouver de toute urgences le financement nécessaire à la poursuite des soins en 2022 dans un premier temps et ensuite de trouver des partenaires solides et diversifiés qui pourraient soutenir le Centre de façon durable.

Utilisation
Le programme prévoit d’accueillir des enfants tous porteurs de traumatismes psychiques sévères avec retentissement important sur leur vie scolaire, familiale et sociale. 
Après les soins approfondis, ces enfants ne sortent du suivi que lorsqu’il ont retrouvé leur dynamisme de développement, leur potentiel scolaire et social, et la capacité de faire face aux conditions de vie très difficiles de la Bande de Gaza.


Si la situation ne se détériore pas, le programme de soins sera réservé à :
A)   50 enfants en soins quotidiens 5 jours par semaine, sur une durée de 7 mois :
       - 1 mois de bilan complet: médical, psychologique, social, pédagogique,
       -6 mois de programme individualisé de soins et de rééducation.
B)     20 enfants en consultations spécialisées
C)    Les parents et frères et sœurs des enfants seront suivis pour des consultations et thérapies familiales.

Le budget se réparti comme suit :
Loyer
Personnel soignant 
Personnel coordination/éducation
Equipement
Matériel/fourniture pour activités
 
Pour exister en 2022, le centre de soins psychologiques Atfaluna a besoins de  60.000 €



English version


Who are we?
     We are a group of friends from different backgrounds and cultures, citizens of Luxembourg, all of us driven by values of solidarity and humanism. 
     For years, we have shared life's highlights, such as the birth of our children, their birthdays, graduations and when life has imposed its share of sorrow, we have supported each other.
     As parents, we have felt the need to dedicate ourselves to the promotion and protection of children who are much less fortunate than our own. 

Why?
     The latest report of the United Nations Security Council (January to December 2020) makes a terrible assessment of the recent evolution of the impact of armed conflicts on children and the numerous violations of their rights (see: Rapport du Secrétaire général Les enfants et les conflits armés):
* Recruitment and use of children,
* Murder
* Rape and other acts of sexual violence against children
* Rape and other acts of sexual violence against children,
* Attacks on schools, hospitals and protected persons linked to schools or hospitals
* Abduction of children

Conflict, armed confrontation and disregard for international humanitarian and human rights law have serious implications for the protection of children.
This report echoes our own experience.  In the course of our lives, we have made deep connections with some wonderful people working to protect children. All of them are sounding alarm bells, but for some it is an SOS.
As parents, any suffering of a child is unbearable for us. This idea gave birth to the citizens' initiative "Soothe a child". 
To go further, we have decided to renew the "Soothe a Child" citizens' initiative every year and we hope that many parents and friends will join us in this wonderful adventure to protect children and promote their rights.
Our first initiative: "Soothe a Child” will be for the Atfaluna psychological care centre of Beit Lahiya, Gaza

We know the director of the Center, Ms Nabila Kilani. We have great respect for the excellent work she does with the children of Beit Lahiya, Gaza.  With resilience and in all circumstances, her first concern remains the children. 
The continuous clashes and attacks on Gaza have left deep scars:
          * Thousands of children killed since the blockade began
          * Tens of thousands more injured, disabled, traumatised. Nightmares, agoraphobia, enuresis, permanent fear: the damage of war does not spare children. 
          * According to UNICEF, 88% of them are afraid.  
          * The wall, which in some places takes the form of a fence, has many repercussions, both on access to education, water and healthcare. 
          * Poverty also has a devastating impact on children's lives, on their education. 
          * The destruction of school structures and facilities forces children to drop out of school. 

The last outbreak of violence was particularly intense and the entire population of Gaza is deeply traumatised (Operation Wall Guard,May 2021). 
It was the urgency and gravity of the situation of the children in Gaza that motivated our choice. 

For whom are the funds intended?
          - For the children: "I am Amani, Rawan, Layan, Wadi, Bissan, we are 14 years old. Our friends Nadia, Amal, Karim are younger, some are 8 years old, others are 4 years old. We were born in a city called "Gaza", a 41 km long strip of land in Palestine. 
Since our birth, we have lived through 4 wars and we are regularly bombed. We have only known the blockade and we have never seen another city. When the bombs fall, we can't escape. 
Last May, we experienced a fourth war and our centre for psychological care was damaged.
Two comrades were killed and several were injured.
We go to the Atfaluna care centre to learn to be less afraid.

      - For their Cultural, Educational and Training Center (CETC) and their psychological care centre Atfaluna

The centre has the beautiful name "Atfaluna" which comes from the Arabic literary language and translates into English as "Our children". 
-Atfaluna CETC (Cultural Educational and Training Center) is a centre for study, improvement and personal development, founded in 2009 by Nabila Kilani. It is non-political, non-governmental and non-profit.
 It was designed to support the poorest children and students in Beit Lahiya, a city in northern Gaza, to pursue education, to overcome life's hardships and to build a future.

In 2016, the Atfaluna centre had to expand its work and skills to meet the immense need for psychological care in the north of the Gaza Strip, one of the areas most affected by bombing and conflict. A psychological care centre was therefore created thanks to the support of the Amani France Association, which made its installation in Beit Lahiya possible. A psycho-pedagogical team was formed under the direction of Mrs Nabila Kilani and supervised by the child psychiatrist, Dr Dinomais Jeanne. The specific objectives are to treat children suffering from trauma and to accompany their families.

 Unfortunately, the premises of the Atfaluna Psychological Care Centre have been damaged and funding is desperately needed.  Without funding, it will be forced to close its doors. The children will once again be left traumatized, unable to overcome their fears and anxieties or receive an education, with no way out of the vicious cycle of poverty.

Needs :
The recent offensives in May were traumatic for the population of Gaza and generated a strong emotional charge, both for those who witnessed them and for their children. There is a need to provide emergency care to the most affected population, especially children.

The intensity of the strikes has caused severe traumatic stress. A month later, some of the children at the centre were still unable to sit up and cowered at the slightest sound of the aircraft. Debriefing and relaxation methods were difficult for them to access because they remained so threatened by imminent death. 

- On children, trauma blocks their psychological growth and intellectual potential. It is essential to treat the different aspects of trauma simultaneously with appropriate therapies and a professional team.

- On babies, intensive bombing has an impact on their emotions and behaviour. From then on, without waiting for neuropsychological consequences to appear at school age, research and therapy work is envisaged with babies through a care and attention group on the emotional life of infants.  

- On adults: mothers also need psychological support so that they can in turn be active in their child's "well-being".

Following these observations, the centre's team has developed in-depth care protocols that have proven their effectiveness.

 Local skills:
This extension of the activity of the Atfaluna Care Centre is all the more justified as the professional team in place has become very competent in the field of psychological traumatology.
From the outset, two experienced psychologists with additional training were recruited, as well as qualified teachers who, during this four-year period, were trained in specialised teaching and neuropsychological re-education in constant support of the psychologists.
This team of 7 professionals has developed a high level of competence, a multidisciplinary approach, and care protocols adapted to the most varied situations.
This team has created networks and worked extensively with other associations in Gaza as well as with the schools that receive the children treated at the centre, and of course with the population. The reputation of this team is now well established, and their competence is highly sought after. They are completely invested in this place of care, which is very dear to them.  

What this centre has given to the population of the northern Gaza Strip is invaluable to them.
As soon as the offensive was halted in May 2021, the men spontaneously mobilised to come and carry out the first emergency repairs.
Psychiatry, which was taboo in this rural area of the Gaza Strip, has become a resource to overcome the terrible reality of Gaza.

When you have lost everything, one thing persists that the people of Gaza rely on to survive: dignity. This achievement has given thousands of people a sense of dignity.

It is therefore urgent to find the necessary funding to continue the care in 2022 in the first instance and then to find strong and diverse partners who could support the Centre in a sustainable way.

 
Use
The programme is designed to accommodate children who have suffered severe psychological trauma and whose school, family and social life have been severely affected. 
After in-depth care, these children are only discharged from the follow-up when they have regained their developmental dynamism, their academic and social potential, and the ability to cope with the very difficult living conditions of the Gaza Strip.

If the situation does not deteriorate, the care programme will be reserved for :
A) 50 children in daily care 5 days a week, over a period of 7 months:
       - 1 month of complete assessment: medical, psychological, social, educational,
       -6 months of individualised care and rehabilitation programme.

B) 20 children in specialised consultations

C) Parents and siblings of the children will be followed up for family consultations and therapy.

The budget is distributed as follows
Rent
Nursing staff 
Coordination/education staff
Equipment
Material/supplies for activities

In order to exist in 2022, the Atfaluna Psychological Care Centre needs € 60 000

Thank you for your support and generosity

Team, SOOTHE A CHILD

    Co-organizers3

    Lalla Zineb Bouanani
    Organizer
    Leudelange
    Jean-Pierre Verdier
    Co-organizer
    Jeanne Dinomais
    Co-organizer
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