Aidons Marc-Alexandre Gaudreau
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Salut à tous,
J’aimerais d’abord vous remercier d’être venu sur cette page. Le temps que vous accordez à ma famille et moi afin de connaître et comprendre notre histoire me touche énormément. Cette histoire commence il y a de cela 8 ans lorsque le cancer s'est emparé de mon corps. Un cancer inopérable au cerveau. Début vingtaine, j’avais un diplôme, un emploi et la vie devant moi. À cette époque la maladie est bien contrôlée et je peux continuer à fonctionner normalement sans trop de médication.
En 2011, suite à une biopsie qui a mal tournée, rien ne va plus. Coma, crises d’épilepsie fréquentes, spasmes aux deux minutes. Je dois alors prendre jusqu'à 32 pilules/jour pour essayer de contrôler les spasmes, que j’ai encore fréquemment aujourd’hui. Je dois alors cesser de travailler puisque j’en suis incapable. Je me retrouve donc sans aucune ressource financière parce que je n’ai pas cotisé assez à l’assurance invalidité dans le cadre de mon emploi.
Je demande alors l’aide de dernier recours pour contrainte sévère à l’emploi, ma première demande est refusée car j'allais hériter de mon père qui est, par malheur, décédé cette année là. Quelques années plus tard je refais une demande qui est acceptée, je deviens donc prestataire de l'aide de dernier recours et je vis chez ma mère. Puis un jour, je rencontre mon amoureuse celle qui est maintenant la mère de notre enfant et celle avec qui je partage ma vie.
Suite à la naissance de notre fils, nous avons emménagé ensemble et sommes devenus conjoints aux yeux de l'état. C’est à ce moment qu’on m’a coupé les prestations de dernier recours dont je bénéficiais. C’est-à-dire l’aide financière, dentaire et médicaments, etc. J'ai été complètement abandonné par le système. Plus rien n'existe au gouvernement pour me venir en aide.
Selon les lois en place, mon amoureuse qui a un revenu modeste doit assumer seule tous les coûts reliés à mes besoins, à ma maladie, en plus de subvenir aux besoins de notre famille. Ce qui est réellement inhumain. En plus du fardeau de ma maladie, je suis incapable de contribuer pour faire vivre ma famille. Je suis maintenant à la charge complète de la mère de mon enfant, je me sens diminué, j'ai perdu ma dignité.
Aujourd’hui la tumeur est stable, par contre les spasmes (épilepsie partielle) sont très durs à contrôler, ils augmentent dès que je subis du stress. Pour reprendre le contrôle de mon corps je dois subir des hospitalisation à répétition et prendre une lourde médication.
J'ai besoin que les politiques gouvernementales changent. Que les gens comprennent que l'aide sociale qui m'a été coupée était le seul moyen pour moi de pouvoir subvenir à mes besoins. J'ai envie de vivre et non de survivre.
Merci
Marc-Alexandre
J’aimerais d’abord vous remercier d’être venu sur cette page. Le temps que vous accordez à ma famille et moi afin de connaître et comprendre notre histoire me touche énormément. Cette histoire commence il y a de cela 8 ans lorsque le cancer s'est emparé de mon corps. Un cancer inopérable au cerveau. Début vingtaine, j’avais un diplôme, un emploi et la vie devant moi. À cette époque la maladie est bien contrôlée et je peux continuer à fonctionner normalement sans trop de médication.
En 2011, suite à une biopsie qui a mal tournée, rien ne va plus. Coma, crises d’épilepsie fréquentes, spasmes aux deux minutes. Je dois alors prendre jusqu'à 32 pilules/jour pour essayer de contrôler les spasmes, que j’ai encore fréquemment aujourd’hui. Je dois alors cesser de travailler puisque j’en suis incapable. Je me retrouve donc sans aucune ressource financière parce que je n’ai pas cotisé assez à l’assurance invalidité dans le cadre de mon emploi.
Je demande alors l’aide de dernier recours pour contrainte sévère à l’emploi, ma première demande est refusée car j'allais hériter de mon père qui est, par malheur, décédé cette année là. Quelques années plus tard je refais une demande qui est acceptée, je deviens donc prestataire de l'aide de dernier recours et je vis chez ma mère. Puis un jour, je rencontre mon amoureuse celle qui est maintenant la mère de notre enfant et celle avec qui je partage ma vie.
Suite à la naissance de notre fils, nous avons emménagé ensemble et sommes devenus conjoints aux yeux de l'état. C’est à ce moment qu’on m’a coupé les prestations de dernier recours dont je bénéficiais. C’est-à-dire l’aide financière, dentaire et médicaments, etc. J'ai été complètement abandonné par le système. Plus rien n'existe au gouvernement pour me venir en aide.
Selon les lois en place, mon amoureuse qui a un revenu modeste doit assumer seule tous les coûts reliés à mes besoins, à ma maladie, en plus de subvenir aux besoins de notre famille. Ce qui est réellement inhumain. En plus du fardeau de ma maladie, je suis incapable de contribuer pour faire vivre ma famille. Je suis maintenant à la charge complète de la mère de mon enfant, je me sens diminué, j'ai perdu ma dignité.
Aujourd’hui la tumeur est stable, par contre les spasmes (épilepsie partielle) sont très durs à contrôler, ils augmentent dès que je subis du stress. Pour reprendre le contrôle de mon corps je dois subir des hospitalisation à répétition et prendre une lourde médication.
J'ai besoin que les politiques gouvernementales changent. Que les gens comprennent que l'aide sociale qui m'a été coupée était le seul moyen pour moi de pouvoir subvenir à mes besoins. J'ai envie de vivre et non de survivre.
Merci
Marc-Alexandre
Organizer
Jean-Luc Marchesseault
Organizer
Cowansville, QC