Maman en fuite : Aidons une famille à reconstruire sa vie

Bonjour à tous,

Je suis une maman de plusieurs enfants. Aujourd’hui, je vous parle avec le cœur en détresse, parce que je vis dans une peur constante. Après des années de violence conjugale, je tente de fuir une relation marquée par la souffrance, les blessures, la peur… et maintenant, l’urgence. 1er plainte fait en 2022 on est rendu a plus ou moins 8 bris de condition/probation.

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J’ai subi toutes les formes de violence conjugale :

Psychologique : manipulation, humiliation, contrôle de mes gestes et de mes pensées.

Verbale : cris, insultes, menaces constantes.

Sexuelle : relations imposées, non-respect de mon consentement, humiliations intimes.

Financière : isolement économique, privation volontaire de ressources, contrôle total des finances.

Physique : il m’a mis son poing au visage en appuyant avec force, m’a lancé des objets, craché dessus, brûlée, et étranglée.

Menaces de mort : encore aujourd’hui, malgré les interventions policières et judiciaires.

Je vis dans la peur. Une peur viscérale.

Il sort bientôt de thérapie (le 27 août… ou avant, s’il s’échappe comme il l’a déjà fait).J'ai justement reçu un appel mon ex conjoint est ressortie rapidement il est en détention pour moins dun mois :(

Mise a jour il sort aujourdhui le 2 juillet 2025. Je dois être relocalisés une 5e fois.

Je suis a bout du système de justice !!

Et je ne crois plus aux promesses du système judiciaire, car il ne respecte aucune condition. Il a un lourd passé criminel, et tout laisse croire qu’il recommencera.

Je suis constamment en état d’alerte. Je ne dors plus. Je suis rongée par l’angoisse.

Je ne veux pas devenir une autre féminicide dans les journaux.

Il m’a tout pris : ma confiance, ma paix, ma dignité…

Mais je refuse qu’il me prenne ma VIE.

Un nouveau départ, mais encore beaucoup de défis...

Nous avons enfin trouvé un nouveau logement. C’est une grande étape pour nous, mais ce n’est pas la fin des épreuves.

Mes enfants ont vécu beaucoup de traumatismes ces dernières années. Le déménagement, bien que nécessaire pour leur sécurité et notre avenir, vient tout chambouler : ils sont déracinés de l’endroit où ils ont grandi, séparés de leurs repères, de leur famille élargie, de leurs amis, de tout ce qu’ils connaissaient. Ce n’est pas seulement un changement d’adresse, c’est un bouleversement complet de leur monde.

Nous déménageons très loin de notre milieu de vie actuel, et pour atténuer ce choc, j’aimerais pouvoir leur créer un environnement rassurant, chaleureux, qui leur ressemble. Un espace où ils pourront se sentir chez eux, malgré tout ce qu’ils ont perdu.

Mais financièrement, la situation est très difficile :

Nous devons payer deux loyers en même temps pendant deux mois (l’actuel et le nouveau), alors qu’IVAC remboursera, mais seulement plus tard.

Le nouveau logement est plus petit, donc il faut adapter l’espace :

Acheter des lits superposés pour gagner de la place.

Réaménager avec des meubles adaptés, bureaux plus compacts, rangements fonctionnels.

Offrir un cadre doux, accueillant, pour aider à reconstruire un sentiment de sécurité.

Chaque don, petit ou grand, nous aidera à traverser cette transition sans y laisser notre équilibre déjà fragile. Ce n’est pas seulement une aide matérielle : c’est un geste pour la santé mentale, la stabilité et le bien-être de mes enfants.

Merci du fond du cœur de nous tendre la main.

Mon rêve, mon but ultime :

Je veux vivre une vie sereine avec mes enfants.

ne plus avoir peur d’aller jouer au parc avec eux,

ne plus trembler chaque fois que je sors dans ma propre cour,

pouvoir faire mon épicerie sans peur,

retrouver une vie normale, où la peur ne dicte plus mes gestes.

Le montant servira à assurer notre transition sécuritaire et stable :

Perte temporaire de revenus familiaux :

Pour couvrir les besoins de base pendant cette période critique : nourriture, transport, vêtements pour enfants, etc. → 2 000 $ à 3 000 $

Frais imprévus

️ Chaque contribution, même petite, représente un pas vers la liberté.

Un geste pour dire : “Tu as le droit de vivre sans peur.”

Je ne fais pas cette demande de gaieté de cœur. Je la fais parce que ma vie est insupportable. Je suis une victime épuisée de devoir vivre cachée pendant que mon agresseur fait ce qu’il veut, sans jamais se soucier des lois. Je suis écœurée que ce soit encore nous qui devions nous priver, fuir, perdre nos repères, nos ressources, notre entourage... que mes enfants soient déracinés encore une fois, changés d’école, de garderie — tout ça parce que lui, il ne respecte rien.

Parce que mes enfants méritent de vivre dans un foyer calme et sécuritaire. Parce que je veux leur montrer qu’on peut s’en sortir.

Merci de lire, de partager, de contribuer. Vous changez une vie.

Et peut-être même… vous la sauvez.

Avec gratitude,

Une maman qui se bat pour sa liberté et celle de ses enfants, de sa famille!