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Notas de Alegria (Notes de Joie) République Dom.

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Caroline Lachance, directrice et secrétaire de la fondation Notas de Alegria


Diplômée en enseignement de la musique de l'UQAM, Caroline a quitté le Canada il y a plusieurs années pour s’installer à Las Terrenas afin d’y développer la culture musicale, notamment auprès d’enfants dans le besoin. « L’idée m’est venue après avoir pris connaissance du mouvement social et culturel vénézuélien El Sistema. Ce programme d’éducation vénézuélien systématise l’enseignement de la musique par le biais d’orchestres symphoniques et de chœurs, permettant ainsi une intégration sociale de jeunes défavorisés ». Cette professeure accomplie dit avoir vu au cours de sa carrière la musique contribuer au développement du langage, de la mémoire, de la concentration et même de la réussite scolaire pour les enfants. « Cette expérience m'a amené à tracer de nouvelles voies ici à Las Terrenas : la création d'un chœur et, à terme, d'un orchestre symphonique ».

C’est Caroline qui dirige le projet d’implantation du projet El Sistema à Las Terrenas sous le nom de la fondation Notas de Alegría. Et elle continue de donner des cours dans son école de musique Croco-Notes, y compris pour les jeunes enfants de quartiers défavorisés.

Chantal Vrillaud, présidente

Présente à Las Terrenas depuis de nombreuses années, Chantal a décidé de s’impliquer dans la fondation à titre de présidente où elle va apporter son savoir-faire. Graduée de l’École des cadres, devenue depuis EDC Paris Business School, Chantal fait carrière en Allemagne, notamment auprès d’ambassades africaines, avant de rentrer dans sa France natale pour gérer le patrimoine d’une société familiale spécialisée dans l’immobilier.

Tombée sous le charme de la République dominicaine en 2014, Chantal souhaite maintenant « aider les enfants disons défavorisés à connaître des expériences auxquelles ils n’ont pas accès, cette fois-ci par la musique ». Elle croit en l’aspect thérapeutique de la musique. « Le chant peut permettre aux enfants de mieux gérer leur agressivité. La respiration est un excellent moyen pour nettoyer le corps et l’esprit. D’autre part, cette pratique implique aussi une certaine discipline ».

Rachel Langevin, porte-parole

Autodidacte en affaires, Rachel a d’abord roulé sa bosse hors du Canada pour suivre sa passion pour le voyage, la culture et la diversité. Elle a alors réalisé que le rythme traditionnel du travail - ‘métro-boulot-dodo’ - n’était pas faite pour elle. « À 23 ans, j’ai vendu tous mes biens au Québec pour venir ouvrir mon restaurant en République dominicaine. Ça fait dix ans maintenant que j’appelle Las Terrenas Home ».

Après avoir vendu son restaurant, elle a fondé une firme d’événementiel. Et c’est en travaillant pour le groupe Mosquito qu’elle a entendu parler de la fondation. « Ayant deux filles, j’ai été touchée par le projet. Je sais comment la musique est un super échappatoire, une superbe façon d’occuper et d’éduquer les enfants qui ont des recours limités ». Elle souhaite voir Notas de Alegría prendre de l’expansion pour que plus d’enfants en bénéficient. « J’ai toujours cru que les activités parascolaires comme la danse, les sports, les arts et, bien sûr, la musique, font aussi partie de l’apprentissage et de l’éducation ».

Notas de Alegría : la musique comme projet de société à Las Terrenas (Samana, République Dominicaine)


« Les enfants qui sont pauvres sur le plan matériel acquièrent une richesse spirituelle grâce à la musique. Et une fois que la musique leur a apporté de telles richesses, leurs cerveaux, âmes et esprits peuvent les porter vers l’avant et toujours plus haut. »

Ces paroles d’espoir du chef d’orchestre vénézuélien José Antonio Abreu, qui a fondé El Sistema, Caroline Lachance les fait siennes pour Notas de Alegría. « Je veux faire en sorte que la musique et la culture se développent à Las Terrenas ». Mais avec une forte consonance sociale, ajoute la directrice du projet. « Le but est de donner l’opportunité aux enfants venant de familles défavorisées ou exclues socialement la chance d’apprendre la musique classique pour développer des valeurs telles que l’apprentissage collectif et le travail d’équipe ».


Une pédagogie humaniste éprouvée
Durant son parcours en tant qu’enseignante de musique à Montréal, Caroline Lachance a entendu parlé du programme El Sistema. Créé au Vénézuela en 1975 par le Maestro José Antonio Abreu, fondateur del Sistema de Orquesta infantil y juvenil Simon Bolivar, le programme offre l’opportunité aux enfants défavorisés et ou exclus socialement d’avoir accès à des cours de musique gratuits. « J’ai été impressionnée par le niveau qu’atteignaient les musiciens à travers leur formation musicale. J’ai aussi été très touchée par le fait que la musique soit si valorisée alors que dans les pays occidentaux, les programmes de musique disparaissent des écoles » dit Caroline Lachance.

L’institution compte aujourd’hui 700 000 enfants et jeunes et plus de 250 orchestres philharmoniques au Vénézuela même. Plusieurs d’entre eux sont désormais célèbres. Par exemple, un ancien élève de José Antonio Abreu, Rafael Payare, est devenu en 2021 le directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Montréal. 60 autres pays dans le monde se sont inspirés de ce programme.

En République Dominicaine, c’est la Fondation Fiesta Clasica qui représente le programme El Sistema depuis 1997. Basée à Santo Domingo, la fondation compte 200 élèves et plus de 15 professeurs. Fiesta Clasica, a pour vocation une mission sociale avant d’être musicale. En l’occurrence elle permet à des enfants pendant leurs temps libres de pratiquer une expérience de groupe au travers de l’apprentissage de la musique. Ainsi, les jeunes sont échappés à la rue, à la solitude, la délinquance et à la drogue.

Fiesta Clasica appui maintenant la démarche de la nouvelle fondation Notas de Alegria qui compte actuellement 25 enfants. Les défis sont nombreux pour la nouvelle équipe constituée de 3 membres ; recherches de locaux, d’enseignants, de fonds, etc. « Pour la réussite de ce projet nous aurons besoin de toute la communauté ; des parents d’élèves, élus locaux, des amis et des donateurs. »


Que la musique devienne ainsi un vecteur de changement social fait partie intégrante de la stratégie de Notas de Alegría. La fondation veut non seulement développer la culture, mais également un sentiment d’appartenance à la communauté, afin que l’on prenne notamment conscience que les enfants peuvent devenir musiciens.

« Rendre le monde meilleur est la responsabilité de chacun de nous » José Antonio Abreu était un visionnaire, emboîtons-lui le pas !


L’orchestre comme lieu de partage

Leur apprentissage, tel que défini par El Sistema, repose principalement sur une expérience d’ensemble. Les élèves apprennent et pratiquent en groupe, mais aussi par sections, sans toutefois négliger les leçons individuelles quand le besoin se fait sentir.

L’orchestre devient ainsi un lieu d’investissement partagé salutaire. « En passant plusieurs heures par semaine à l'orchestre ou à la chorale », dit Caroline Lachance, « les jeunes sont retirés des dures réalités de la rue (consommation de drogues, prostitution, violence). Le programme leur permet de consacrer leur temps à une activité qui donne un sens à leur vie ».

Les performances devant un public sont encouragées, afin que les enfants aient une chance de s’exprimer, de monter sur une scène, afin de redonner à la communauté. L’idée, souhaite la fondation, c’est que les enfants acquièrent des valeurs ; que les jeunes musiciens développent l’estime de soi, le sentiment de sécurité, la socialisation, la discipline et des habitudes d’études.

Notas de Alegría mise beaucoup sur l’aspect formation. La fondation veut que les jeunes apprennent à être persistants, à travailler de façon constante pour réaliser des objectifs et à partager avec leurs pairs, dans un climat de tolérance et de solidarité. Afin qu’au bout du compte, cela se reflète sur la communauté et de faire en sorte de créer une meilleure cohésion sociale.


Comment les fonds seront-ils utilisés ?

Personnel
D’ici septembre, La fondation Notas de Alegria désire accueillir 140 enfants âgés de 5 à 18 ans pour une période d’un an. Les deux enseignants travailleront en équipe 15 heures par semaine et se verront attribuer un salaire de 750USD (965 CAN) par mois, soit un total de 18 000USD (23 174 CAN) pour les 2 enseignants pour l’année complète. Le directeur sera en charge de gérer le programme au coût de 1000USD (1284 CAN) par mois soit 12 000USD (15 453CAN) pour une période d’un an. Une secrétaire s’occupera des tâches administratives au coût de 500USD (644CAN) par mois pour un total de 6000USD (7725CAN) pour une année complète.

Matériel
La fondation doit se procurer un piano électrique au coût de 850USD (1094 CAN) et 105 flûtes à 7,40USD pour un coût total de 775USD (997 CAN).

Autres
Pour pourvoir exercer ses activités, la fondation doit se procurer une assurance responsabilité au coût de 1000USD (1288CAN) pour l’année. 600USD (772 CAN) sont prévus pour les photocopies, 1420USD (1827 CAN) pour les chandails de la fondation, 1000USD (1287 CAN) sont prévus pour la publicité des événements pour l’année et 700USD (901 CAN) serviront à payer les coûts de la sonorisation pour trois concerts.

L’école Juan Bosch de Las Terrenas nous prête ses locaux pour donner les cours et un donateur s’occupe de construire le site web de la fondation gratuitement.
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    Quebec City, QC
    Annie Charbonneau
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