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On a remplacé l'hôpital par la prison

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Le Collectif 1629, la Coalition Rouge, le CLAR, le Groupe Lakay et l'organisme Hoodstock s'allient à Mme C.E pour dénoncer le manque de soins et le déni de droit auquel son fils fait face depuis février 2023 . Alors que ce dernier avait été amené en ambulance à l’urgence afin d’obtenir des soins, le manque de lits à l’urgence psychiatrique aurait mené à son relâchement des services consultés, et ce, malgré l'avis médical de l’urgentologue selon lequel X devait être transféré à l’urgence psychiatrique. Monsieur X a donc passé 14 h à l'urgence générale sans recevoir aucune consultation psychiatrique, encore moins une période d'observation à l'urgence psychiatrique. À sa sortie précoce, constatant son comportement erratique, un usager du réseau de transport de la capitale a lancé un appel au 911 afin de lui obtenir des soins. Plutôt que de lui procurer lesdits soins, des agents du Service de police de la Ville de Québec l’ont amené en détention. Il est actuellement incarcéré depuis 5 mois et demi dans un établissement de détention provincial au Québec, où ses conditions de détention détériorent son état physique et mental au mépris de ses droits élémentaires. Voici les dimensions du déni de droit vécu par X :

* Depuis mars 2023, X est maintenu en isolement 22 h sur 24 h parfois 23 h sur 24 h. Lorsqu’il est pratiqué au-delà de 15 jours consécutifs, l’isolement est considéré comme de la torture par de nombreuses instances internationales, dont l’ONU, et les tribunaux canadiens. Le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la torture, Juan E Menez., souligne que cette pratique devrait être totalement bannie dans le contexte de la détention provisoire et pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale puisque ses conséquences sont alors décuplées, voire irrémédiables.

* De février à juin 2023, sa maman n'a réussi à lui rendre visite qu'à quatre reprises, car l'établissement de détention annulait constamment les visites planifiées. De plus, X fut déplacé de centre de détention sans que Mme C.E. n’en soit informée.
    
* X a été agressé au couteau au centre de détention. Il a subi 34 points de suture, dont 17 internes proches des organes vitaux. Selon lui, cette agression « fut une tentative de meurtre ». Le centre de détention n’a pas fait la lumière sur cette agression. Cette agression a aggravé sa condition antérieure et causé un choc post-traumatique qui n’a pas été traité.

* Les soins de santé mentale demandés lui ont aussi été refusés. Au mois de mars 2023, peu après l’agression au couteau, une audience se tient pour identifier la thérapie que le juge lui avait demandé de trouver pour être libéré en attendant son procès. Il fut plutôt incité à plaider coupable alors que le juge avait spécifié que l'audience visait à identifier une thérapie en attendant son procès. Il a plaidé coupable dans cet état sans obtenir les soins requis. Ce qui fait dire à sa maman : « On a remplacé l’hôpital par la prison. On a remplacé les soins en santé mentale par la détention. » 

Il est important de rappeler que le plaidoyer de culpabilité doit s’effectuer d’une manière exempte de pression, librement et sans contrainte. Or, le contexte de racisme systémique, de judiciarisation de la santé mentale et du phénomène des portes tournantes, intimement lié à la condition sociale des personnes, empêchent souvent les personnes marginalisées de considérer le plaidoyer librement et sans contrainte. En effet, les personnes racisées, plus à même d’être détenues avant procès, sont davantage susceptibles de plaider coupable à des accusations pour lesquelles elles ne sont pas coupables, ou pour lesquelles elles ont une défense à faire valoir, notamment pour se sortir de conditions de détention qui sont souvent « pires » avant procès.

Nous faisons appeler à votre générosité pour faire un don afin d'aider la famille X. Le montant demandé permettra de couvrir les frais juridique, les frais de déplacements et les dettes encourus par la famille depuis le début de cette situation.

*Afin d'éviter d'exposer son fils à d'autres agressions au centre de détention, nous le désignerons par X pour préserver son anonymat. Sa maman sera désignée sous l'acronyme C.E.

Pour toute question : Contacter le Collectif 1629
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Collectif Seizevingtneuf
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