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African Women Business Incubator

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You will find the English version below the French one :

>   Notre projet : développer la Maison des Femmes de Bacongo située à Bacongo, le plus grand marché de Brazzaville (République du Congo). Ce lieu de formation et d’échanges est aménagé pour recevoir des femmes vendeuses qui se trouvent dans des situations économiques très précaires, afin de les accompagner jusqu’à une meilleure stabilité.

>   L’offre de formation est axée sur une bonne gestion des stocks, sur le calcul du bénéfice réel, et la nécessité de travailler sur le long terme. Une microentreprise doit s’installer dans la durée pour devenir bénéficiaire. La formation est accompagnée d’un soutien financier sous forme de microcrédits de 75 €.

>  Mais la Maison des femmes, c’est maintenant bien plus que cela. C’est une petite communauté de femmes qui échangent des expériences, qui dialoguent autour de l’activité économique, et discutent autour de films et de rencontres avec des intervenant(e)s extérieur(e)s.
 Cette Maison est gérée et supportée par l’association Femmes d’Afrique, Femmes d’Avenir (fafaformation.wordpress.com)

>  Aidez-nous à développer la Maison des femmes par un don. Il est possible de cibler son don en fonction des besoins de la Maison.
>        (cliquer sur les icones appropriées en bas de page)
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> Mais la Maison des femmes, c’est maintenant bien plus que cela. C’est une petite communauté de femmes qui échangent des expériences, qui dialoguent autour de l’activité économique, et discutent autour de films et de rencontres avec des intervenant(e)s extérieur(e)s.
Cette Maison est gérée et supportée par l’association Femmes d’Afrique, Femmes d’Avenir (fafaformation.wordpress.com)

> Aidez-nous à développer la Maison des femmes par un don. Il est possible de cibler son don en fonction des besoins de la Maison.
> (cliquer sur les icones appropriées en bas de page)


> Trois témoignages pour vous permettre de comprendre qui sont les femmes que nous aidons :

> Cecile est coiffeuse. Elle travaille tout près de Bacongo depuis des années. Quand elle a rejoint la première formation, elle était un peu désespérée car son salon de coiffure lui permettait à peine de vivre, et avec une grande irrégularité. "Je ne m'en sors pas", disait-elle souvent. "Pourquoi ?" Les premières réunions et discussions auxquelles elle a participé à la Maison des femmes ont tourné autour de la bonne gestion du stock. En discutant, Flore a réalisé qu'elle était très souvent à court de shampoings, ou de couleurs, de démêlants. Certains jours, elle ne pouvait pas recevoir ses clientes. N’était-ce pas là le problème ?
> Cecile a donc décidé de réajuster systématiquement son stock tous les lundis matins, régulièrement. Et même d'acheter le shampoing en gros (c'est moins cher). Le but : ne plus jamais renvoyer une cliente qui se présentait dans le salon. Une année plus tard, Cécile est simplement contente : sa clientèle est régulière et plus nombreuse. Au point qu'elle a engagé deux jeunes apprenties qu'elle forme. Et elle a le projet d'ouvrir son salon aux hommes dès qu'elle aura assez épargné pour louer un local plus grand.

> Marie-Jeanne a 22 ans, deux enfants et en attend un troisième quand elle débarque à la Maison des Femmes. Elle vivote en vendant des "divers" (toutes sortes de produits d'épicerie). Elle arrive, un peu accablée par la vie, mais avec une question précise, partagée par beaucoup de jeunes femmes : "Comment s'en sortir toute seule?". Car Marie-Jeanne a compris qu'il valait mieux ne pas trop attendre de son compagnon.
Les cours commencent, les discussions aussi. Et Marie-Jeanne, qui a quitté l'école primaire à 11 ans, constate qu'elle a beaucoup de plaisir à travailler, faire des exercices, écrire au tableau, et même à expliquer aux autres femmes quand elles ne comprennent pas bien. Marie-Jeanne aime discuter, réfléchir. Très assidue, elle comprend vite qu’une micro-entrepreneuse doit être régulière et raisonnable, et elle doit privilégier son activité : bien choisir ses produits, investir dès qu'elle a le moindre argent pour stabiliser son activité. Six mois plus tard, Marie-Jeanne a épargné suffisamment pour financer son accouchement sans angoisse. Tout se passe bien. Mais la coutume l'empêche de travailler dehors (sur le marché) pendant un mois. Et d'ailleurs qui garderait le bébé ? Elle n'a plus d'épargne mais elle a compris le principe : pendant ce mois, elle commence une toute petite activité de poisson salé devant sa maison. Précautionneuse, elle réinvestit dans un peu plus de marchandises chaque fois qu'elle vend bien. Et ça marche. Aujourd'hui, le petit dernier a plus d’un an, et sa maman a une belle activité de poisson salé. Elle est autonome financièrement, et épargne toujours un peu, au cas où....


> Françoise (formatrice)

Au début, j'étais un peu désarmée. Les "mamans" ne savaient pas vraiment ce qu'elles venaient faire à la Maison des femmes. On leur avait accordé un petit crédit contre la promesse qu'elles suivraient la formation. Alors elles étaient là. Mais comme elles le disaient à l’époque : "pourquoi retourner à l'école" ? Toutes ne comprenaient pas très bien le français. Et moi j'étais incapable de traduire "bénéfice" dans leurs patois. C'était un peu dur au début.
Et puis un jour, c'est Valérie qui s'est levée pour expliquer cette histoire de stock dans leur langue aux autres mamans. Et Antoinette, qui ne suivait pas bien, a compris d'un coup. A partir de ce moment-là, tout a été différent. Depuis, notre équipe s’est étoffée avec Sophonie, une jeune formatrice qui parle tous les dialectes de Brazzaville. Toutes les mamans partagent, discutent, échangent. D’ailleurs le taux de présence est formidable : elles sont toujours toutes là.

Il faut dire aussi que nous avons nous-même beaucoup appris. Et notamment nous savons qu’un conseil ou un soutien au bon moment, ça change tout. Maintenant, quand elles ont un problème sur le marché, par exemple avec les agents qui prélèvent les taxes, elles viennent nous voir.

Et il y a toujours une solution. Il faut vraiment que la Maison continue de vivre. Nous avons tant de projets.


ENGLISH VERSION BELOW :

The goal of our project is to grow a women’s business incubator in Bacongo, a district in Brazzaville, Congo (West Africa), by further developing the existing  “Maison des Femmes de Bacongo” (Women’s Center). We are a French association (www.fafa-microcredit.com) working in partnership with a local NGO, UAFM (African Union of Women Manager) In 2013, we opened the ‘’Maison des Femmes de Bacongo" in order to stimulate growth in woman-run businesses and started training sessions a year later, in 2014.



The “Maison des Femmes” welcomes women who want to start or develop their businesses. Business incubators are common in developed economies to support start-ups by providing office space, mentorship and a chance to build a network across industries. Implementing the  same concept in Brazzaville would likewise allow nascent entrepreneurs to pool resources and increase the chance of each enterprises’ success in a less than favourable economic environment. The location of the ‘’Maison des Femmes’’ in Bacongo is in itself a resource/advantage as Bacongo houses the largest marketplace in Brazzaville and is thus the center of grassroots economic activity.

The primary services offered include:

-       Basic courses to help women start and optimize       their businesses
-       The creation of a safe, shared space dedicated to     exchanging business practices
-       Mentorship and guidance for women by women from within the community


WE NEED YOUR HELP TO FINANCE THIS INNOVATIVE PROJECT !
 

The funds raised will primarily be used to support the cost of running basic business courses for the community of women.  Costs include but are not limited to instructor salaries, office supplies, rent and utilities. Any excess funds will be channeled toward micro lending activity needed by the community to purchase equipment, build inventory, etc.

 

Here are testimonials from two women who participated to the program and from the lead instructor.

Cécile
, worked as a hairdresser near the market for several years.
When she joined the program, she was desperate, barely able to make ends meet with her earnings. Her first meetings at the “Maison des Femmes de Bacongo” were focused on supply management after she realized she was often short on shampoo.
Cécile decided to adjust her shampoo stock more regularly, restocking every Monday morning. Eventually, she was able to purchase in bulk to drop her costs and increase her margins.  The stabilization of her inventory has led to a regular customer base and a reliable income stream. Her next goal is to expand her business to include goods for men.

Marie-Jeanne  was 22 years old, with two children and a third on the way when she discovered the Women’s Center. Her source of income came from the sale of various goods at the market, but her business was struggling. The household was heavily reliant on the income of her boyfriend/husband. Having left primary school at the age of 11, she was excited to once again have access to education. After six months of standardized courses and meetings with other local businesswomen, she developed a basic understanding go how to create and run a sustainable business.  She was able to turn her acquired knowledge into income to fund her third child’s medical expenses. She will participate in the next session of business courses at the Women’s Center, but this time, as a teacher rather than a student.

Francoise, the program’s first instructor, was initially discouraged because the participants did not seem to understand the goals of the program or value the lessons being provided. Additionally, the low education level of the introduced communication challenges because few were fluent in French—the language of instruction. The breakthrough came when the women started sharing their personal experiences with each other. Slowly, they realized the worth of their collective experiences and the value of a centralized space where they can aggregate and share knowledge of the local business environment.

They came to understand that the Bacongo Women’s Center is different from a standard school. It provided an alternative education, one that was internally sourced and addressed the intricacies of their own environment: the exotic rain, the lack of electricity or repetition of outages and the raw materials prices evolution to name a few. The knowledge shared extended outside of business activities to include advice on how to balance building a business with family life.



Francoise stated, “I can clearly observe that since the first session, women are more confident because they know that most of their problems will likely have a solution, and that that solution will likely be found within the community of the Bacongo Women’s Center.”

Organizer

Isaac Yam
Organizer
Paris

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