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Stoppons la déportation de la famille Adegboye

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(FR) Bonjour, je m'appelle Olivia Viveros et je suis une citoyenne concernée et engagée dans la cause des demandeurs d'asile et réfugiés. Mme D. et sa famille sont mes amis, je les connais depuis leur arrivée au pays et j'ai vu leurs enfants grandir. Avec Maryse Poisson, travailleuse sociale pour le Collectif Bienvenue qui est aussi très active dans la défense des droits des demandeurs d'asile, nous avons mis sur pied cette collecte de fonds pour la famille de Mme D., qui est arrivée au Canada en 2017 en provenance du Nigéria, avec son mari et leur premier enfant. Leur demande d'asile ayant été rejetée par le Canada, la famille est arrivée au bout de son combat éreintant et très coûteux financièrement. Les cinq membres de la famille font face à une déportation imminente et ce, malgré que deux des trois enfants soient nés en sol canadien. Mme D. a choisi, après réflexions, de garder son nom et ceux de sa famille confidentiels, par mesure de sécurité.

(EN) Hello, my name is Olivia Viveros and I am a concerned citizen committed to the cause of asylum seekers and refugees. Mrs. D. and her family are my friends, I have known them since they arrived in the country and I have seen their children grow up. With Maryse Poisson, social worker for the Welcome Collective who is also very active in defending the rights of asylum seekers, we set up this fundraiser for the family of Ms. D., who arrived in Canada in 2017 from Nigeria, with her husband and their first child. Their request for asylum having been rejected by Canada, the family has reached the end of their grueling and financially very costly fight. The five members of the family face imminent deportation, despite the fact that two of the three children were born on Canadian soil. After consideration, Mrs D. chose to keep her name and those of her family confidential, as a security measure.

Voici leur histoire/Here is their story (English will follow)

FRANÇAIS

Madame D., son mari et ses 3 jeunes enfants, dont 2 sont canadiens, font face à une situation urgente : malgré le danger qui les attend en cas de retour au Nigéria, et leur très forte intégration au Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada (AFSC) a fixé leur date de déportation et leur a acheté des billets d’avion pour le 5 avril 2024. La famille a des chances de faire annuler cette déportation mais a besoin d’aide pour payer tous les frais à avancer en urgence: honoraires d'avocats, frais administratifs et de déplacement, préparation à la déportation si nécessaire. Nous avons besoin de l’aide de la communauté pour qu’ils soient capables de se défendre devant les tribunaux, et pour toutes les démarches urgentes à faire dans les prochaines semaines.

*Historique des démarches d’immigration de la famille

Madame D., son mari et leur enfant T. sont arrivés au Canada en 2017 pour y demander l’asile, car ils vivaient des menaces religieuses graves au Nigéria. Leur cause a été entendue par la CISR en 2020, qui a rejeté leur demande d’asile, principalement en doutant de la véracité des événements de persécution, alors que Madame D. et son mari ont présenté de nombreux documents et ont tout fait pour prouver que le danger était réel. Depuis 2020, la famille a aussi déposé plusieurs processus pour régulariser leur statut, mais à chaque fois, les décideurs ont remis en cause la crédibilité du danger de différentes façons.

Entre-temps, Madame D. et son mari ont eu deux enfants en sol canadien, L. et Y, qui ont maintenant respectivement 3 et 5 ans. Madame D. et son mari travaillent tous deux présentement à temps plein comme préposés aux bénéficiaires, auprès de personnes lourdement handicapées, principalement à domicile. Ils apportent tous deux une aide essentielle à plusieurs personnes qui ont de grandes difficultés à obtenir ces services essentiels à leur quotidien et à leur dignité.

Le mari de Madame D. a été préposée aux bénéficiaires durant la pandémie, en 2021 : il a été un des anges gardiens qui a pris soin des personnes vulnérables. Or, le programme Ange-gardien créé au Canada a seulement offert un statut à des préposés aux bénéficiaires qui ont œuvré en 2020: cette famille aurait dû être capables d’obtenir la résidence permanente à travers ce programme créé durant la pandémie, mais ils en ont été exclus.

Les trois enfants de Madame vont à l’école et à la garderie à Montréal, parlent français, et deux d’entre eux n’ont jamais mis les pieds au Nigéria, ou le Canada souhaite maintenant les déporter. Ils ont dû se présenter à l’AFSC avec leurs parents et sont traumatisés de faire face à une déportation imminente. Aucun d’entre eux ne souhaite partir. Ils sont chez eux, ici, au Canada. Ce sont des enfants éveillés, très actifs et sociables. Le plus grand joue pour l’équipe de football de son quartier, les deux autres préfèrent la danse aux sports. Les trois enfants ont des personnalités très distinctes, mais ils ont une chose en commun, leur attachement à leur milieu de vie à Montréal.

En octobre 2023, la demande de résidence permanente pour motifs humanitaires déposée pour la famille a été refusée, à la grande surprise de la famille, de son avocate et de son réseau de soutien. Ce programme permet très souvent à des familles intégrées au Canada de finalement obtenir un statut : devant ce refus difficile à comprendre, la famille a déposé une demande de révision et une deuxième demande pour motifs humanitaires. Or, ces demandes n’enlèvent pas le droit à l’AFSC de mettre en oeuvre rapidement leur déportation.

*Déportation et besoin de soutien

En début mars 2024, la famille a reçu sa date de déportation officielle, soit le 5 avril. L’AFSC a acheté leurs billets d’avion et les convoque dès le 3 avril pour prouver qu’ils ont fait les démarches pour abandonner leur appartement, leurs emplois, et l’école pour les enfants. Ce processus est d’une violence rare, et autant les parents que les enfants sont extrêmement stressés par la situation.

Il existe deux procédures légales à déposer dans les prochains jours/semaines, auprès de l’AFSC et de la Cour fédérale, pour lesquelles la famille a des chances de gagner. Or, chaque procédure décrite précédemment a un coût élevé, en frais de traitement et en frais d’avocat, car l’aide juridique ne les couvre pas. Ces deux procédures d’urgence coûteront en tout 5500$, et la famille est à court d’argent pour tout payer, en plus de tous les frais en cas de déportation. Nous espérons que la communauté en faveur des réfugiés les aidera, et chaque dollar sera versé directement à la famille pour couvrir les frais d’urgence d’ici leur prochain rendez-vous à l’AFSC le 3 avril, pour repousser et annuler leur déportation.

Au nom de la famille de Madame D., nous, Maryse Poisson et Olivia Viveros, sollicitons l’aide de toutes et tous, pour amasser la somme nécessaire à ces démarches.

Merci pour votre contribution et votre soutien.

ENGLISH

Mrs. D., her husband and her 3 young children, 2 of whom are Canadian, are facing an urgent situation: despite the danger that awaits them if they return to Nigeria, and their very strong integration into Canada, the Services Agency border workers of Canada (AFSC) has set their deportation date and bought them plane tickets for April 5, 2024. The family has a chance of having this deportation canceled but needs help to pay all the costs to be paid urgently up front: legal honoraries, administrative fees and transportation expenses. We need the help of the community so that they are able to defend themselves in court, and for all the urgent steps to be taken in the coming weeks.

*History of the family's immigration procedures

Mrs. D., her husband and their child T. arrived in Canada in 2017 to seek asylum, because they were experiencing serious religious threats in Nigeria. Their case was heard by the IRB in 2020, which rejected their asylum application, mainly by doubting the veracity of the events of persecution, while Mrs. D. and her husband presented numerous documents and did everything to prove that the danger was real. Since 2020, the family has also filed several processes to regularize their status, but each time, decision-makers have questioned the credibility of the danger in different ways.

In the meantime, Mrs. D. and her husband had two children on Canadian soil, L. and Y, who are now 3 and 5 years old respectively. Mrs. D. and her husband both currently work full-time as beneficiary attendants, working with severely disabled people, mainly at home. They both provide essential help to many people who have great difficulty obtaining these services essential to their daily life and their dignity.

Mrs. D.'s husband was an attendant during the pandemic, in 2021: he was one of the guardian angels who took care of vulnerable people. However, the Guardian Angel program created in Canada only offered status to beneficiary attendants who worked in 2020: this family should have been able to obtain permanent residence through this program created during the pandemic, but they were excluded.

Madame's three children go to school and daycare in Montreal, speak French, and two of them have never set foot in Nigeria, where Canada now wishes to deport them. They had to report to the AFSC with their parents and are traumatized to face deportation in April. None of them want to leave. They are at home here in Canada. They are alert, very active and sociable children. The oldest plays for his neighborhood football team, the other two prefer dancing to sports. The three children have very distinct personalities, but they have one thing in common, their attachment to their living environment in Montreal.

In October 2023, the family's application for permanent residence on humanitarian grounds was refused, much to the surprise of the family, their lawyer and their support network. This program very often allows families integrated into Canada to finally obtain status: faced with this difficult to understand refusal, the family filed a request for review and a second request for humanitarian reasons. However, these requests do not take away the right of the AFSC to quickly implement their deportation.

*Deportation and need for support

In early March 2024, the family received their official deportation date, April 5. The AFSC bought their plane tickets and is summoning them on April 3 to prove that they have taken steps to abandon their apartment, their jobs, and the children's school. This process is extremely violent, and both parents and children are extremely stressed by the situation.

There are two legal proceedings to be filed in the coming days/weeks, with the AFSC and the Federal Court, in which the family has a chance of winning. However, each procedure described above has a high cost, in processing fees and lawyer fees, because legal aid does not cover them. These two emergency procedures will cost a total of $5,500, and the family is short of money to pay for everything, in addition to any costs in the event of deportation. We hope the refugee community will help them, and every dollar will go directly to the family to cover emergency costs between now and their next appointment at AFSC on April 3, to postpone and reverse their deportation .

On behalf of Madame D.'s family, we, Maryse Poisson and Olivia Viveros, are asking for everyone's help to raise the amount necessary for these efforts.

Thank you for your contribution and support.
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