Pour que mon frère puisse se battre jusqu’au bout

Je m’appelle Malika et je suis maman de deux enfants. Depuis presque un mois, notre famille traverse une épreuve déchirante. Parfois, pris dans la routine du travail, de la famille et des responsabilités quotidiennes, on oublie à quel point la vie peut basculer du jour au lendemain. C’est exactement ce que nous vivons en ce moment.

Mon petit frère Zakaria, âgé de 23 ans, est récemment arrivé au Canada pour poursuivre ses études. C’est un jeune homme brillant et ambitieux — curieux de tout, toujours prêt à aider les autres. Il rêvait de terminer ses études, de travailler, et un jour de lancer sa propre entreprise.

Mais, quelques jours seulement après son 23e anniversaire en mars dernier, Zakaria a commencé à ressentir une fatigue extrême, une toux persistante et des difficultés à respirer. Inquiet, il m’a demandé :

« Si je vais à l’hôpital, est-ce que mon assurance privée couvrira les frais ? »

Comme beaucoup d’étudiants internationaux, Zakaria n’a pas accès à l’assurance maladie publique (RAMQ), et son assurance privée ne couvre qu’une petite partie des frais médicaux. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter pour l’argent, d’y aller — tout de suite. Heureusement, il l’a fait.

Le lendemain, il a été admis aux soins intensifs à l’Hôpital général juif de Montréal, entouré de médecins, incapable de respirer par lui-même. Après plusieurs tests, scanners et une biopsie, le diagnostic est tombé : une leucémie aiguë lymphoblastique — une forme agressive de cancer.

Zakaria a pleuré et m’a dit :

« Pourquoi maintenant ? J’aurais tellement voulu que ça arrive après mes études… »

Depuis ce jour, je suis à ses côtés, le soutenant à chaque étape. Il est le plus jeune de nos cinq frères et sœurs, et le petit chéri de la famille. Toujours attentionné, il s’occupait de nos parents avant de partir pour le Canada. Même à l’hôpital, il pense aux autres. Il me dit souvent :

« Malika, pense aussi à tes enfants — ne t’oublie pas à cause de moi. »

Aujourd’hui, je fais appel à vous pour demander votre aide.

Le coût de la chimiothérapie est extrêmement élevé, et sans couverture publique, c’est un fardeau financier lourd. Son traitement durera environ quatre mois, et chaque contribution, même la plus petite, nous aidera à affronter cette épreuve. Votre soutien permettra à Zakaria de se concentrer sur sa guérison avec dignité, sans avoir constamment peur de ne pas pouvoir payer ses soins.

Du fond du cœur, merci pour votre générosité, vos prières et votre soutien. Ensemble, aidons Zakaria à combattre cette maladie et à reprendre le chemin de ses rêves.