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Playeros, le documentaire ; aidez Nelson et Alexis

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MOTS DU RÉALISATEUR:

La campagne de financement cherche à combler les besoins de base de Nelson et d'Alexis et, par le fait même, de les remercier pour leur contribution au documentaire, de leur confiance qu'ils m'ont accordée et de leur générosité. Ils vivent tous les deux dans des conditions de vie extrêmement précaires et je leur ai promis que j'allais faire tout en mon possible pour leur venir en aide. Le montant total amassé sera divisé équitablement entre Nelson et Alexis. Je suis toujours en communication avec eux via WhatsApp et je leur enverrai par transfert bancaire vos dons à la fin de la campagne.

Playeros : travailleurs des plages est un documentaire qui dresse un portrait sur les conditions de vie et de travail des Haïtiens qui migrent en République dominicaine à la recherche d'un meilleur destin. Le tournage s'est effectué en janvier 2019 dans la région de Punta Cana.


Nelson, 36 ans, n'arrive pas à subvenir aux besoins de sa famille même en travaillant sept jours sur sept. Il a des dettes envers le propriétaire du logement. Sa femme et ses enfants ne mangent pas à leur faim. Durant mon séjour, j'ai pu contribuer à acheter du propane pour qu'ils puissent cuisiner ainsi que des couches et du lait en poudre pour le bébé. 

Avec 250$, Nelson arrivera à payer ses dettes, à se nourrir adéquatement sa famille et diminuer son insécurité financière pour les mois à venir. À long terme, Nelson cherche à économiser pour payer les papiers nécessaires afin qu'il devienne résident de la République dominicaine et ainsi avoir un emploi stable et des conditions de travail raisonnables.




Alexis, 24 ans, est parti seul d'Haïti alors qu'il ne réussissait pas à se trouver un emploi. Même en République dominicaine, il a de la difficulté à trouver un travail, aussi difficile physiquement qu'il peut l'être. Lorsqu'il a un emploi, il gagne environ 6$ par jour. De ce montant, il réussit à économiser 1$ suite aux dépenses reliées aux frais de subsistances. En effet, dans les régions touristiques comme Punta Cana, il y a plus d'emplois, mais les logements sont aussi beaucoup plus cher. En travaillant tous les jours, il peut économiser environ 30$ par mois. Il envoie alors la moitié de ses économies à sa famille en Haïti. 

Avec un don de 250$, c'est l'équivalent de 8 mois de travail qu'on donne à Alexis! Il pourra ainsi aider sa famille et se garder une réserve pour se nourrir et se loger durant les mois qu'il sera à la recherche d'emploi.




Un playero c'est une personne qui amasse les déchets comme les algues et le plastique sur les plages privées qui appartiennent pour la plupart aux grands complexes hôteliers. Malgré leur maigre salaire et leurs conditions de travail misérables, c'est l'instabilité de l'emploi que les Haïtiens plaignent le plus. En effet, l'employeur peut décider du jour au lendemain de les renvoyer. Mais peu importe, il est clair que le contrat de durera un maximum de 2 mois et demi parce qu'à partir de 3 mois, le patron doit commencer à leur payer des avantages sociaux. Les Haïtiens sans papiers sont donc constamment à la recherche d'un emploi, car ils peuvent facilement changer d'employeur à tous les mois. C'est alors qu'ils se retrouvent à travailler dans la construction sans assurance ou encore dans les champs de canne à sucre...





HISTORIQUE DES MISES À JOUR


Mise à jour du 26 décembre 2022 :

Les donations se font plus tranquilles. J'attendrai encore quelques mois et je ferai à Alexis et Nelson une dernière transaction pour leur envoyer le reste de l'argent amassé.



Mise à jour du 1er octobre 2020 :

Grâce aux récents festivals auxquels le film a participé et à la générosité des donateurs, j'ai pu envoyer le montant de 250$ à Alexis. Cela arrive au bon moment étant donné qu'Alexis n'a pas réussi à se trouver un travail depuis les 7 derniers mois. S'il avait déjà de la difficulté à arriver monétairement avec son travail de playeros, imaginez sans. J'ai parlé à Alexis et Nelson dans les derniers jours et ils m'ont annoncé qu'il n'y a pas beaucoup d'espoir pour les prochains mois. D'ici le 31 décembre 2020, le gouvernement maintiendra des conditions sanitaires strictes et les chances de se trouver un emploi sont presque nulles, surtout pour un Haïtien sans papiers. Qui plus est, le gouvernement a haussé le ton pour faire face à la crise et a ainsi renforci la police d'immigration. Celle-ci parcourt davantage les rues afin de trouver les personnes sans documents dans le but de les retourner en Haïti. Nelson, vivant dans le pays depuis près de 15 ans, n'ose plus sortir. Le couvre-feu est d'ailleurs toujours en vigueur, aucune personne ne peut aller à l'extérieur durant la nuit, de 21h00 à 5h00.




Mise à jour du 7 août 2020 :

Désolé du délai, j'ai pu envoyer un deuxième versement en juin dernier en pleine crise de la covid-19, je n'avais tout simplement pas encore pris le temps d'écrire la mise à jour, alors la voici!

Les frais de Western Union avaient augmenté pour les virements en ligne, probablement dû à la grande demande. Il affichait qu'il était moins dispendieux de faire le virement en succursale (voilà la raison du reçu papier). Toutefois, le prix s'est avéré le même. Le 12 juin 2020, j'ai fait un virement à Alexis de 300$, ce qui lui fait un total de 500$ reçu! Wow!



Quelques jours après, j'ai pu faire un deuxième virement à Nelson aussi, le 24 juin. d'un montant de 250$. Les frais de transfert avaient alors diminué pour les virements en ligne. Cela lui fait un total de 500$ également, une aide extraordinaire pour un père de famille qui n'a plus de travail. Lors de mon dernier entretien avec lui, il me mentionnait que ça faisait 6 mois qu'il ne réussissait pas à trouver un travail.


Je reçois aussi des dons en main propre, majoritairement de la part des amis ou de la famille. Cela évite les frais reliés au Gofundme et Paypal. Cela m'a permis d'accorder une aide à Keppler, un Haïtien qui m'a beaucoup aidé et qui m'a permis de bien saisir les condontions de travail dans lesquels les playeros se trouvaient. Même s'il vit dans une situation moins précaire qu'Alexis et Nelson, il a lui aussi perdu son emploi et vit lui aussi dans la pauvreté. Lorsque je lui ai parlé, il avait une jambe dans le plâtre ; il venait de subir une opération au pied d'un montant dans les 4 chiffres. Il a dû emprunter. Je lui ai alors envoyé un cadeau symbolique de 140$ avec l'argent de mes proches pour le remercier.


Merci énormément à tous ceux qui ont contribué à cette campagne depuis le début. Votre don peut sembler minime à vos yeux, mais il est d'une aide considérable à les leurs.



Mise à jour du 5 mai 2021 :

J'ai eu l'opportunité de parler avec Nelson hier. J'avais perdu contact avec lui depuis quelques mois puisqu'il n'a pas de cellulaire. Voici la compréhension que j'en ai tirée en fonction de ce qu'il m'a raconté:

Avec l'arrivée de la COVID-19 et du nouveau président en République dominicaine en août 2020, la tension pour les Haïtiens est palpable dans le pays. Une crise économique apporte nécessairement un climat d'austérité. Comme l'histoire l'a démontré, partout comme ailleurs, la population cherche à trouver des coupables et on cible souvent les communautés marginalisées pour les maux d'une société. Dans le cas de la République dominicaine, ce sont les Haïtiens depuis toujours, mais aujourd'hui plus que jamais. Le président profite de la situation pour renforcer son électorat en applicant des mesures radicales telles que l'annonce de la construction d'un mur entre les deux pays d'ici deux ans. La police de l'immigration est d'autant plus féroce qu'avant et elle renvoie les Haïtiens sans-papiers, qui y vivent depuis des décennies avec leurs enfants, dans leur pays d'origine à coup d'autobus scolaire.

Pour Nelson, il lui est maintenant impossible de trouver un emploi dans ce pays, alors qu'il a toujours réussi à le faire depuis les 15 dernières années. La famille a réussi à amasser assez d'argent pour payer un billet de bus à sa femme et son enfant, il y a environ 4 mois, en direction du village natal de celle-ci. Jacmel en Haïti. Ils n'y étaient pas retournés depuis longtemps. Ce n'est que 3 mois plus tard qu'il a pu faire de même et rejoindre sa famille étant donné que le prix du transport a augmenté de façon considérable depuis le début de la crise sanitaire et qu'il n'avait pas l'argent pour le faire. Ils vivent désormais dans la maison de son beau-père, mais il y a encore moins d'emplois en Haïti qu'en République dominicaine. Son plan?

Réussir à se procurer son passeport haïtien aux frais de 160$ US et ensuite payer les frais d'un visa de travail pour la République dominicaine au coût de 300$ US afin d'y retourner travailler. Comment? Planter des légumes sur la terre de son beau-père. En prendre soin pendant un an jusqu'à la récolte pour ensuite les vendre et se faire assez d'argent pour payer ces frais exubérants par rapport au pouvoir d'achat des locaux. Ensuite? Retourner en République dominicaine, travailler encore plusieurs années dans le but d'amasser une cagnotte dans le but d'avoir sa résidence permanente en République dominicaine. Et ici on ne parle pas d'une résidence sous forme de maison. Mais bien d'avoir les papiers légaux pour avoir un travail légal comme tout autre dominicain dans le pays. Dans quel but au final? D'avoir simplement un job stable au salaire minimum du pays, d'environ 210$US/mois et ainsi pouvoir élever sa famille. Comme travailler pour un tout inclus par exemple (et non pour un sous-traitant du tout-inclus). Ce n'est pourtant pas trop demandé, mais la lumière au bout du tunnel semble encore très lointaine. Sachant que c'était déjà son objectif depuis plusieurs années quand je l'ai rencontré il y a déjà 2 ans lorsque je l'ai connu. J'ai presque l'impression qu'il est encore moins avancé aujourd'hui sur son chemin de croix qu'il ne l'était.




Les nouvelles donations viendront donc directement l'aider à ce qu'il puisse se procurer ses documents légaux le plus tôt possible. Car sans emploi, son objectif d'avoir une certaine forme de stabilité économique un jour et de pouvoir manger à leur faim avance au compte-goûte. Un premier virement de 17095 gourdes (250$ CAD) lui a été envoyé aujourd'hui grâce aux donations de l'automne 2020.



Mise à jour du 4 mai 2020 :

Nelson a bien apprécié l'aide qui lui a été donnée dans cette situation difficile pour nous tous. Voici une photo qu'il m'a envoyé avec l'épicerie qu'il a faite dernièrement grâce aux donations. Merci à tous!




Mise à jour du 29 avril 2020 :

C'est au tour de Nelson de recevoir son premier versement, ce qu'il a fait avec beaucoup de gratitude. Il m'a mentionné qu'il allait tout d'abord utiliser cet argent pour acheter de la nourriture. Jusqu'à présent, Nelson a reçu l'équivalent de 250$ et Alexis 200$. D'autres transferts seront faits par la suite, pas trop souvent pour éviter les frais de transfert, mais pas tout en même temps pour éviter la fraude et le vol. Les montants seront rééquilibrés à la fin pour chacun reçoive à parts égales 50% des dons à la fin de la campagne de financement.




Mise à jour du 23 avril 2020 :

Je viens tout juste de parler à Nelson. Nous nous étions pas vu le visage depuis le tournage et nous étions très heureux de pouvoir parler par vidéo-chat. Il est confiné, dans le même endroit où il habitait durant le tournage. Le bébé est rendu un petit enfant de 18 mois. La situation est toutefois difficile, n'ayant plus la possibilité de travailler, il n'y a plus aucun sou qui entre pour nourrir la famille. Tout comme Alexis, il n'a pas accès à l'aide du gouvernement étant donné qu'il n'a pas sa résidence permanente. Concernant cette dernière, il économisait depuis plusieurs années pour l'obtenir et ainsi assurer à sa famille un meilleur avenir grâce à un meilleur emploi. En effet, il avait réussit à mettre de côté 20 000 pesos dominicains, soit plus de 500$ CAD. Cela représente environ la moitié du montant qu'il nécessite pour réussir, peut-être, à avoir un statu légal. Il a toutefois été victime d'une arnaque il y a quelques mois et s'est vu voler la totalité de ses 20 000 pesos, qu'il avait économiser billet par billet, sacrifice après sacrifice. C'est la raison pour laquelle il me dit que la nourriture qu'il réussit à obtenir, en provenance de la famille ou des amis, va en quasi totalité à son enfant. 


Nelson n'était pas conscient de la campagne de financement que je faisais pour les remercier. C'est donc avec grande surprise et une joie contagieuse qu'il a reçu la nouvelle que j'allais lui envoyer de l'argent grâce aux généreux donateurs qui ont contribué à cette campagne depuis plus d'un an. Un premier versement lui sera remis sous peu, et ça n'aurait pas pu tomber dans un meilleur moment.




Mise à jour du 23 avril 2020 :

C'est officiel, le premier montant de la campagne de financement de Playeros : travailleurs des plages a été envoyé et reçu aujourd'hui! 15 mois après le tournage, Alexis a pu retiré le montant de 7347 pesos dominicain de la banque Western Union. Ce premier versement lui permettra de retourner auprès de son père en Haïti. D'autres transferts seront effectués prochainement.  






*** Mise à jour du 19 avril 2020 (COVID-19) ***

Les aéroports sont vides, les hôtels sont fermés. Comme dans plusieurs autres pays, il n'y a plus aucun voyageur en République dominicaine où le tourisme est compté comme l'une des plus grandes industries. Après avoir parlé aujourd'hui à Keppler (Haïtien légal en République dominicaine) et Alexis (voir plus bas), je me suis rendu compte que les inégalités sociales se creusent encore encore bien plus que je ne l'aurais cru dû au coronavirus. Le gouvernement dominicain a offert une aide d'environ 150$US/mois pour deux mois à ceux qui ont perdu leur emploi à cause de la crise sanitaire. Quant aux millions d'Haïtiens sans papier ; rien. Ils sont toutefois dans l'obligation de rester confiner pour une durée totale de trois mois (il en reste deux).




La situation est donc alarmante et Alexis désire retourner en Haïti chez sa famille qu'il n'a pas vue depuis qu'il a quitté son pays natal en novembre 2018. Il espère ainsi d'être en mesure de se procurer de la nourriture plus facilement à partir des terres. En effet, il ne mange qu'un repas par jour où il est, lorsqu'il est invité par des gens du quartier qui ont les ressources la générosité pour lui en donner. Toutefois, la situation étant chamboulée par le coronavirus, les transports se faisant plus rares, les gens étant plus désespérés, le prix du ''passage'' pour retourner en Haïti s'est vu augmenter. En effet, Alexis devra débourser 100$ pour retourner chez lui, alors qu'il lui reste que 25$ d'économie. Une partie des dons sera donc envoyée d'urgence dans les prochains jours pour aider à payer ces frais de passage et surtout pour l'aider à se nourrir. 

En ce qui a trait Nelson, je n'ai pas encore reçu de nouvelles.

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