Main fundraiser photo

PANIERS D'URGENCE - MARRAKECH - ASSO NEJMA

Donation protected
Bonjour, moi c'est Leïla Berrada Mnimene, Etudiante à Sciences Po Paris, et originaire de Marrakech. J'ai grandi à Marrakech, j'y ai vécu 18 années de ma vie, et je ne peux  me résoudre à laisser mes compatriotes les plus démunis, ceux en situation de précarité, ceux en situation de vulnérabilité économique, d'handicap, ou d'isolement, les enfants de la rue et tant d'autres sans agir à mon niveau. En Occident, le confinement fonctionne d'une bien meilleure manière, il y a les aides sociales, et il y a les logements d'urgence la plupart du temps. 
Au Maroc, la structure systémique du pays: secteur informel, ceux qui travaillent au jour le jour, absence d'aides dans certains cas et  le manque de sensibilisation à certains problèmes mettent en danger une grande proportion de la population. Si vous pouvez rester confinez chez vous tranquillement tant mieux, mais pensez à ceux qui ne peuvent pas.  Il faut agir. 
Déjà, sur le territoire marocain des associations agissent. C'est le cas de l'association NEJMA à Marrakech. 

POURQUOI FAIRE UN DON ? 
Pour soutenir le peuple de Marrakech. 
Nous préparons des paniers d'une valeur de 25 euros. (250DH). Nous pouvons vous donner un justificatif de caisse en appui (VOIR PHOTO) 
Parce qu'il faut agir pour aider son prochain. 

Qu'est-ce que l'association NEJMA? 
L'histoire de Nejma :
Lors de notre 1er voyage à Essaouira durant l'été 2000, nous avons fait la rencontre des enfants de la rue d'Essaouira, durant un stage infirmier de Lamia auprès de l'association BAYTI.

Ce fut une découverte : qui étaient ces enfants ? pourquoi vivaient-ils dehors? où étaient leurs familles? de quoi vivaient-ils? étaient-ils réellement drogués?

Après le stage de 3 semaines, les sœurs et amies de Lamia sont venues à Essaouira pour continuer et partager cette aventure.
Après 2 mois passés avec ces gamins, un lien si intense s'est créé avec eux que nous n'avons pu nous résoudre à ranger ces moments dans la case des souvenirs. Nous avons décidé de faire vivre et revivre ces souvenirs inoubliables.
C'est pourquoi nous avons créé notre association en février 2001 : l'association Nejma.

Depuis, nous évoluons au gré des rencontres, des évolutions des gamins, de notre imagination, de nos soutiens et moyens financiers, mais aussi en fonction des besoins des enfants et de leurs familles.

Un petit bilan s’impose :
Au début, nous avions espéré créer un refuge à Essaouira, dans lequel nous aurions recueilli des enfants à la rue, en détresse. Nous espérions leur proposer un dîner, un toit, un espace de jeux, d’hygiène, de repos et de liberté. Hélas, c’était un projet trop lourd pour une structure comme la nôtre. Un projet qui se développe à temps complet, impossible pour nous, jeunes filles d’environ 20 ans et encore étudiantes à cette époque.
Qu’à cela ne tienne, ce projet tombe à l’eau mais d’autres voient le jour.

Depuis 2001 nous avons fait parvenir des kilos ou plutôt des tonnes de médicaments, de vêtements, de jeux, livres, duvets et couvertures pour les jeunes à la rue. Mais aussi des cartables et des fournitures pour ceux scolarisés.

Nos envois partent environ 3 fois par an, un routier marocain nous les livrent à bon port, au rythme de nos stocks environ 800 kilos par envoi. Pour le reste, c’est dans nos bagages que tout part. Après de longues négociations auprès des compagnies aériennes nous obtenons presque toujours gain de cause.

Et de fil en aiguille, nous avons créé
« l’animation de la saison » :
De la chasse aux étoiles dans la médina (chasse au trésor), à notre Koh Lanta local à Tafedna, en passant pas "l'opérations maillots de bain" afin de passer des vacances à la plage comme tous les enfants du pays, sans oublier le grand carnaval dans la médina, ou encore le trophée Nejma (jeux olympiques) à Sidi Kaouki plage...

Nous avons, chaque année, innové et créé la surprise pour nos bénéficiaires. Tous les ans au mois d’août nous avons réuni le maximum de membres de NEJMA à Essaouira, et avons réalisé cette grande folie saisonnière.
Peut-être, vous aussi, viendrez-vous un jour avec nous à Essaouira et pourrez constater le sérieux de notre engagement ?

Aujourd'hui en 2017, nous aidons toujours nos bénéficiaires de 2001 à Essaouira.
Mais l'installation il y a quelques années d'Isma à Marrakech, nous a fait développer nos activités là-bas.

Désormais nous aidons :
La maison de retraite publique de Marrakech
L'orphelinat de Marrakech
Mais aussi le douar Imzour à 100kms de Marrakech, village où nous réalisons 2 actions par an :
- les paniers du ramadan
- fournir tout le village chaque hiver en vetements, bottes, gants, couvertures (120 familles, 55 enfants)
Là-bas la température descend à -20° avec des tempêtes de neige terrifiantes.

Nous nous efforçons de répondre positivement à toute demande :

fournir un fauteuil roulant, des sous pour un traitement, une aide pour une jeune maman en difficulté. Récemment nous nous sommes associés à l'association AMSEL qui aide les enfants de la lune du Maroc.

Au fait, pourquoi Nejma?
Parce que ça veut dire étoile, et que nos gamins de la rue, avaient pour seul toit les étoiles.

MERCI NEJMA C'EST GRÂCE A VOUS⚘


Et enfin pour terminer un petit texte que j'ai écrit, n'hésitez pas à le partager et n'hésitez pas à mener des actions et collectes de fond à votre échelle. 


L'Afrique et le Maroc face à la pandémie.

Aujourd’hui je m’interroge. Ce n’est pas de mon habitude de commenter l’actualité, je ne me suis jamais sentie réellement légitime ni prête ou armée pour réagir aux commentaires souvent violents de détracteurs. Oui, mais, aujourd’hui, je m’interroge. Je m’interroge par nécessité. Je m’interroge car cela me touche. Je m’interroge car au-delà de mon propre petit monde privilégié, il y a d’autres vies, d’autres situations, d’autres combats. Car, si dans le petit monde que j’ai bâti autour de moi en ces temps de confinement, dansent ondes positives et quête du bonheur solitaire, le relativisme est nécessaire. Tout le monde n’a pas l’immense chance d’avoir un toit salubre, des moyens de communication avec l’extérieur, un environnement sain, autant d’éléments qui favorisent la sagesse et la sérénité de l’esprit. Il y a ceux qui s’interrogent sur l’après, et ceux qui s’interrogent sur le présent. Il y a ceux qui s’activent pour faire des gâteaux, ceux qui sont dans la suractivité, ceux qui réalisent tous leurs projets manqués, ceux qui s’épanouissent dans cette nouvelle solitude forcée, et il y a ceux qui ne parviennent à ces aboutissements qu’à travers la rêverie, ceux dont l’imagination s’est éteinte et a laissé place à la morosité, écrasés par le poids de la réalité, la réalité sombre, douloureuse, angoissante.
Je reste dans mon monde, protégée, entourée de mes paillettes, de ma bonne humeur, de mes expériences, mais en réalité, je n’ignore pas ce qui m’entoure. Même à des milliers de kilomètres, je sais, que dans mon pays d’enfance, que dans mon pays de cœur, que dans mon continent adoré, il y a ceux qui souffrent, ceux qui vont souffrir, ceux qui ne parviendront pas à supporter le poids immense de cette douleur morale et physique. Le mal-être du siècle. Je sais que mon continent n’est pas prêt à affronter cette vague verte. Qu’il s’apprête à se battre avec ses ressources limitées. Je sais que mes compatriotes n’ont pas cette chance d’être couverts par une sécurité sociale performante. Je sais que nombre d’entre eux travaillent dans les secteurs informels. Je sais que nombre d’entre eux vivent au jour le jour. Le gardien de voiture qui compte sur ces malheureuses pièces de monnaie qu’on lui remet, qu’on lui jette parfois à la figure, oh comme il aimerait se les faire jeter à la figure encore une fois. Oh, comme il souffre. Il souffre pour lui et pour les autres. Pour sa famille, pour ses enfants, qu’il ne parvient plus à nourrir. Il ne sait pas de quoi est fait demain. Il vit au jour le jour, avec cette ombre morbide qui le suit, qui lui rappelle, qu’il n’y aura probablement pas de porte de sortie. Ce vendeur à la sauvette, cette femme qui fait du pain dans les rues. Ce mois de ramadan qui arrive à grand pas. Tous ces hommes et ces femmes viennent me hanter par moment. Je les ai vus. Souvent comme des êtres lointains, comme séparés par un mur, du haut de ma tour d’ivoire. Mais oh combien je vous comprends. Je vous entends. J’aimerais que l’on vous entende plus encore.
Que fait-on pour eux ? Que fait-on pour ceux qui n’ont pas de toit. Pour ceux qui ont un toit insalubre. Pour ceux qui vivent dans la précarité. Pour ceux qui n’ont pas les moyens de communiquer. Pour ceux qui ne peuvent plus se nourrir. Qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins de nécessité. Où est donc notre humanité. Que fait-on pour eux, depuis nos grandes maisons et nos grands jardins ? Que fait-on pour eux, dites le moi ? Je vous en prie, dites-moi que la solidarité existe. Dites-moi que notre réputation de peuple chaleureux et accueillant ne prévaut pas seulement pour les étrangers, dites-moi que le cœur y est. Dites-moi que les actions sont préparées, qu’elles vont être mises en place, que ce n’est qu’une question de temps. Dites-moi que l’on ne s’apprête pas à faire face à une vague de suicide qui a déjà commencé. Allez, dites le moi, je vous en supplie.
Messieurs et mesdames les membres du gouvernement, messieurs et mesdames les technocrates, messieurs et mesdames les businessmen et businesswomen, e Maroc et l’Afrique vous remercient. Vous avez su réagir vite à cette vague qui nous menace. Vous avez su prendre des mesures, vous n’avez pas sous-évalué le séisme du COVID-19. Vous vous êtes mobilisés dès le départ. Merci. Mais nous en voulons plus. Nous vous demandons de ne pas seulement réfléchir au personnel de santé que nous remercions également, aux mesures hospitalières, aux masques qui manquent. Il y a également une autre priorité. Subvenir au besoin d’un peuple qui travaille au noir pour la grande majorité, d’un peuple qui ne peut plus sortir pour se nourrir au jour le jour.
Il y a des alternatives. Il y a des fonds à mobiliser. Il y a des associations prêtes à se mobiliser. Vous ne devez être que les impulseurs d’un mouvement fédérateur. Alors soyez à la hauteur de votre rôle. Mettez en place un système de panier du minimum vital. Comme vous le faites avant les élections pour attirer les votes du public, donnez ces paniers, c’est une question de vie ou de mort.

Organizer and beneficiary

Leïla BERRADA MNIMENE
Organizer
Leila BERRADA MNIMENE
Beneficiary

Your easy, powerful, and trusted home for help

  • Easy

    Donate quickly and easily.

  • Powerful

    Send help right to the people and causes you care about.

  • Trusted

    Your donation is protected by the  GoFundMe Giving Guarantee.