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I Have A Dream

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Bonjour à vous mes chers amis et nombreuses connaissances ! Je m’appelle Jordan Borel Mbella W, mais tout le monde m’appelle affectueusement “Maître Mbella” et ce n’est pas sans raisons! Je suis originaire du Cameroun, j’y ai vécu les 20 premières années de ma vie, à Yaoundé la capitale. C’est une ville éclectique, audacieuse où la misère rêve de l’abondance qui la côtoie, et la méprise tout sourire. Les injustices y sont nombreuses et mon plus grand souhait a toujours été d’être parmi les meilleurs pour aider ceux qui sont dans le besoin. Jai d’abord voulu être médecin, être au cœur de l’action, là où ça compte, pour soulager quotidiennement les gens de leurs peines. Mais j’ai dû y renoncer à un moment donné et reconnaître que je n’étais pas de taille face à la physique, la chimie et les redoutables mathématiques qui m’ont toujours torturé. Comme j’aime lire, écrire, et que je parle beaucoup pour certains que ça ne dérange pas car c’est toujours avec éloquence apparement, je me suis dit que prendre la parole publiquement et régulièrement pour défendre les intérêts des autres serait tout aussi louable. La politique était une bonne avenue. J’ai donc présenté le concours d’entrée à l’université catholique d’Afrique centrale sans grande conviction, et mon objectif était de me former en sciences politiques pour ensuite y faire carrière. J’ai été reçu et le 10 octobre 2010 je rencontrais tout excités mes nouveaux camarades et professeurs. Assez rapidement, j’ai eu la révélation de ma vie grace à trois d’entre eux dont le charisme, la sagacité et le dynamisme m’ont rempli d’admiration. Le professeur Pierre Etienne Kenfack, le Docteur Amougui Chantal Pulchérie et Maître Claude Assira. Ils ont réveillé en moi une passion pour le droit jusqu’à lors insoupçonnée. Je leurs en suis très reconnaissant. Lorsque les bons résultats ont commencé à s’enchaîner, qu’on venait me poser des questions complexes, que je participais à des débats de haute facture, j’ai compris que j’étais en plein dans ma vocation. Devenir avocat, pour parler au nom de ceux dont la voix ne porte pas; puis juge, pour décider de rétablir le bien où règne le mal; puis professeur d’université, pour enseigner à plusieurs générations les fondements même de la justice et de l’équité. En réalité le métier d’avocat est un peu comme celui de médecin. On reçoit beaucoup de patients, les uns un peu plus souffrants que les autres. Ils nous racontent leurs malheurs, ou les inquiétudes nées de leur bonne fortune. Nous les traduisons en un laborieux charabia juridique puis nous recherchons toutes les solutions qui existent pour les sauver, les rassurer, les rendre prospères, les libérer. Voilà maintenant 10 ans que je cours après ce grand rêve, que je le frôle à chaque fois et qu’il me file inexorablement entre les doigts. Mais j’ai le mérite d’avoir toujours persévéré, de n’avoir jusqu’ici jamais déçu tous ceux qui ont cru en moi. J’ai toujours fait ma part et n’ai jamais failli à aucune de mes missions. En 2013 j’ai obtenu ma license en sciences juridiques et politiques avec une moyenne de 14,56/20 et une mention bien. J’ai ensuite immigré au Canada où j’avais été admis pour une maîtrise en droit des affaires dans la prestigieuse Université de Montréal début 2014. En 2016 j’ai obtenu ma maîtrise et pris quelques mois pour moi, histoire de ventiler et de revenir fraîchement en janvier 2017 terminer le travail en si bonne voie. C’est à ce moment que tout a basculé. Mon père, un homme d’affaires prospère, a connu une paralysie financière sans précédent. Elle a plongé ma famille dans la tourmente. Nous avons fait l’expérience du stricte nécessaire et notre dignité à tous en a pris un coup. Dieu merci il a eu une bonne femme, et nous la meilleure des mamans. Elle nous a porté à bout de bras, s’est usée la santé à la fois physiquement et psychologiquement pour joindre les deux bouts et prendre soin de sa famille comme elle l’a toujours fait pour le meilleurs et maintenant le pire. De mon côté, au lieu de retourner aux études comme prévu j’ai plutôt commencé à travailler. D’un boulot parfois ingrat à un autre, je thésaurisais chaque centimes qui me restait après le passage essoufflant des factures: loyer, électricité, téléphone, internet, subsistance, et encore. Pendant deux ans j’ai travaillé tellement dur pour renouer avec mon rêve jamais oublié. Les gens vous regardent et vous envient mais ne savent rien de ce que vous endurez. Et même dans ma plus grande détresse, alors qu’ils pensent que je roule sur l’or, parce que j’ai toujours donné aux autres autant que je pouvais, je n’ai jamais regretté. Je me suis toujours investi dans ma communauté avec la plus grande énergie, par de petits actes constants aux grandes conséquences. J’aime profiter de la vie, cuisiner, raconter des blagues, et rien ne me rend aussi heureux que d’arracher à quelqu’un un sourire au milieu de toute cette noirceur. C’est comme ça que j’ai été élevé, le bonheur des autres passe avant ou par le mien. Si bien qu’au moment de reprendre mes études pour lesquelles j’économise depuis un moment je vis dans la crainte de devoir à nouveau tout repousser. Ma mère que j’aime énormément a un soucis de santé qui nécessite une chirurgie. Ma déférence à son endroit doublée d’une gratitude insondable me commande de participer aux frais pour qu’elle ne finisse pas sur la paille qu’elle vient à peine de quitter après le passage de la tempête. D’ailleurs c’est déjà fait et nous sommes à présent dans l’attente d’une date pour l’opération. Que Dieu la préserve, que vos prières l’accompagnent, on se joindra à vous. Ma contribution a fait un trou de $3375 CAD précisément dans la part que je devais payer de ma poche pour ma scolarité. L’autre part est couverte par une bourse d’exemption de frais de scolarité qui m’a été offerte par l’Université de Montréal pour ma modeste contribution à son rayonnement. Vous étiez nombreux à me féliciter le 7 juin 2020 lorsque je recevais mon offre d’admission pour la dernière ligne droite. Un message chaleureux de la vice présidente du programme m’a presque donné l’impression que j’étais déjà de retour à la maison, cette université que nous aimons tant. Je vous remercie une fois de plus pour votre soutien et toutes vos paroles encourageantes. C’est dire à quel point vous êtes nombreux à suivre mon évolution et aussi soulagés que moi du proche dénouement qu’elle connaîtra. Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs je n’ai jamais rien demandé à aucun d’entre-vous parce que bien souvent votre amour me suffit. Mais cette fois j’ai bien peur que ce ne soit pas assez. J’ai besoin de votre aide. J’en appelle à votre solidarité et à votre générosité pour boucher le trou. Chaque contribution compte. Le montant que vous donnerez importe peu si au final c’est la force du nombre qui l’emporte. Voilà une belle occasion pour vous de me remercier pour tout ce que vous pensez que j’ai fait de bien dans votre vie ou celle d’un proche. Je saurai comment vous remercier. D’abord j’obtiendrai mon diplôme. Ensuite je continuerai à être le même boute-en-train que vous appréciez et je porterai dorénavant le fardeau de la reconnaissance à votre égard. Finalement je me souviendrai pour toujours de cet acte qui aura changé ma vie, celle de mes futurs clients, celle de mes futurs élèves et peut être un jour la vôtre. Comme dirait Francoise Dolto “Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.” Je compte sur vous, merci
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Jordan Borel Mbella Wansi
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