Un toit pour ma fille et moi, écrivain et invalide

Le 31 mars signera la fin de la trêve hivernale, et mon expulsion manu militari du logement que j'occupe actuellement avec ma fille de 14 ans, lycéenne. Après des années de violences de toutes sortes, l'inertie de la justice, voire sa complicité, et les défaillances d'un système inadapté à certaines réalités, je me retrouve dans une situation aberrante et absurde, malade, invalide et impuissante. Le 31 mars, nous serons sans domicile car je ne peux même pas bénéficier d'un logement social en raison de ma dette locative. Ma fille sera probablement placée en famille d'accueil, alors que nous avons dû traverser des épreuves effroyables, et qu'elle-même est tombée malade, atteinte de diabète de type 1, peu de temps avant moi. Je ne peux plus exercer mon métier de professeur d'anglais depuis un an en raison de mon état de santé invalidant, mais j'ai mis à profit la maladie pour me consacrer à l'écriture, quand je ne suis pas submergée par la fatigue. J'ai publié un premier roman, sous le nom de plume Anita Rebelridge, en auto-édition, Chroniques d'une Vie trop Ordinaire, mais au format numérique seulement en attendant de pouvoir financer le coût d'une édition papier, qui m'accordera une meilleure visibilité. Vos contributions nous permettront, peut-être, de ne pas basculer dans la misère totale, car nous n'avons nulle part où aller. Nous pourrons nous reloger, et grâce à un horizon plus serein, je serai en mesure de travailler plus facilement à mon domicile en tant qu'écrivain et traductrice.


J’appelle à la compassion et à la compréhension de toutes les personnes en état de m’aider, que ce soit par un don ou un partage de cette cagnotte. Ma fille et moi avons besoin de stabilité et de sécurité pour nous reconstruire et nous en sortir. Pour cela, j’ai besoin de quoi payer ma dette locative (environ 13000 €), quelques mensualités à venir le temps de retrouver un logement (environ 5000 €), un déménagement ainsi qu’un peu d’équipements pour la cuisine (environ 2000 €), puisqu’elles sont rarement aménagées dans les logements sociaux.

En plus de ma gratitude éternelle, chaque personne faisant un don (même d’un euro seulement) recevra une copie numérique de mon livre. Vous pourrez alors découvrir comment j’en suis arrivée là. Nous sommes beaucoup dans ce cas de figure.