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2 jours 8 artistes 1 oeuvre filmée

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Devenez producteur du film de Sandra Detourbet - "La goutte d'eau" 
Une fresque filmée 1 improvisation de 8 artistes autour de la machine inutile de Paul Beaudoin - L'Appolo 28

Le  film est une rencontre privée dédiée à la réalisation d’une nouvelle numérique où sont mis en résonance des registres d'expressions différents dans l'art d'improviser.
Les producteurs sont invités à assister à l’édification confidentielle de cette mise en espace de l’oeuvre improvisée.


Titre de l’oeuvre : 
L’Apollo 28 et la goutte d'eau.

Description : 
Cette pièce imposante repose sur le principe de la roue à eau sans axe, glissant dessus l’eau et tournant dessous l’eau.
Une roue de 240 cm de diamètre au centre vide est mue par une irrigation aqueuse alimentée par un dispositif de 4 pompes en circuit  fermé dans un bassin-remorque immatriculé avec carte grise.

Lieu du tournage : 
Une alvéole du fort de Tourneville - Le Havre

Tournage teaser Restitution visuelle et sonore par Sandra Detourbet PARTIE I :
12 et 13 septembre 2018

Tournage Restitution visuelle et sonore par Jean Philippe Perrot PARTIE II :
2020


L’intention : 
Orchestrer dans ce dispositif une confrontation musicale et burlesque.

Le parti pris :  
Osciller en lisière du show on et show off & saisir les temps «morts» comme les temps «actifs».

Marque de fabrication :
Singulière - Ce sera de la peinture!

Alternance des registres : 
Entre un caractère « industriel » puis intimiste étant donné la sonorité de la sculpture en mouvement ou de son silence immobile. 

Procéder stylistique :
La boucle, le looping, la mise en abîme.

Projection de peinture live : 
Sandra Detourbet



Les artistes en piste :
Paul Beaudoin . Plasticien architecte, brocanteur de l’absurde
Nicolas Gasiorowski . Clown
Vincent Rouche . Clown

L’auteure en piste :
Mickey Morisset . Parolière
L'équipe entière est auteure improvisatrice

Les artistes musiciens improvisateurs en pistes :
Scott Taylor et Laurent Valero multi instrumentistes
Isabelle Bonnadier . Comédienne Interprète Compositrice 

Bernard Beney . Guitariste compositeur rock & chanteur . Philosophe

La peintre en piste :
Sandra Detourbet . Peintre performeuse metteur en scène & réalisatrice

(Pour la réalisaion du film en 2020 : Jean-philippe Perrot  . Réalisateur - Monteur - Chef opérateur)


Jour 1 : 
Préparation de plan à projeter pour le jour 2
​10h - Entrée et sortie de champ sur un fond plat (mur de brique)  sera projeté dés le jours 1

14h - Indication scénique aux artistes pour occuper l’espace[…] »
​16h - Prise de vue multi cam (2)  des improvisations sonore tout autant que les indications de jeux et des temps mort et de temps show-on

​21h - Dérushage / choix des plans à projeter pour le  jour 2 

Jour 2 :
Projections sonores et visuels en boucle :
​Improvisation en résonance avec l’improvisation initiée la veille.
*Captation anarchique »


La logistique :
8 aller retour Paris- Le Havre
8 couchage pour 2 nuits via airBNB 
32 repas
Location équipement pour la captation
16 journées de plateau /
(4 Artistes-auteurs / Rétrocession d'honoraires)
(4 Intermittant - Guzo )


Info sur le projet contact : https://www.sandradetourbet.fr/demain

Je m’appelle Sandra Detourbet, je suis Franco-allemande, réalisatrice singulière, peintre et performeuse.
Je suis artiste peintre professionnelle depuis 1996 et réalisatrice depuis 2011.

J’ai développé ma pratique artistique en atelier et hors atelier, dans des lieux variés impactant mes sujets d’inspiration et mes rencontres, ce qui a abouti souvent à de nombreuses collaborations transversales.

Je suis donc orientée vers la pluridisciplinarité et pratique l’improvisation picturale, la réalisation audio-visuelle et la performance live.


*DOSSIER DE PRESSE DES ARTISTES :

Jean-Philippe PERROT
Wipikedia 
Vimeo 

Interview Jean-Philippe Perrot - Rimbaud liberté libre 
https://www.dailymotion.com/video/x5wvvp 

Biographie
Il a notamment réalisé Athar, sur les traces d'Arthur Rimbaud en Éthiopie en 1998. Il a longtemps vécu à Genève et en Haute-Savoie. Il a partagé son existence entre Paris et Lisbonne (2001-2004). Il vit à Paris.
Il travaille notamment depuis plus de 10 ans dans la musique classique en collaboration avec de nombreux artistes au rayonnement international. Il a créé et programmé la collection «Les Salons de Musique» (23X60min) pour ARTE (2011-2014).
Après des études en Sciences Politiques, et avoir été successivement monteur puis directeur de production pour la télévision, il a produit, écrit, réalisé pour la télévision de nombreux documentaires et captations de spectacles. Il travaille à l'international en collaboration avec de nombreuses chaînes de télévision.
Il a dirigé deux sociétés : Circeto Films, société de production audiovisuelle (1993-2006) et Aptly Médias, agence spécialisée dans le marketing de la culture (2004-2011).

Parmi ses réalisations :
Lise de La Salle au théâtre des Bouffes du Nord - 93 min. 2013.
Au cœur du Portugal / Documentaire 52 min. 2004
Lisbonne / Documentaire 52 min. 2002-2003 (https://youtu.be/sMQgbQzlKMM)
Porto et le Douro / Documentaire 52 min. 2001
Athar, voyage dans la corne de l'Afrique sur les traces d'Arthur Rimbaud en Éthiopie‚ à Djibouti et au Yémen / Documentaire 55 min. 1999
Arthur Rimbaud liberté libre / Documentaire 90 min. 1999
Michel Butor à l'écart / Documentaire 52 min. 1996

Le Salon de musique d’Arte Live Web, un havre de paix pour les mélomanes
Avec ce vingtième opus de leurs enthousiasmants Salons de musique, Arte Live Web et Sombrero & Co nous font voyager entre folk et musique ancienne. Décontracté et euphorisant.
https://www.telerama.fr/television/la-chanteuse-de-moriarty-rosemary-standley-tient-le-salon-de-musique-d-arte-live-web,107541.php 

Ce mercredi 18 décembre 2013, la soirée est particulièrement noire et froide. D'aucuns se seraient réfugiés dans leur salon. D'autres rejoignent, comme moi, la Fabrique Gallery, ex-bâtiment industriel reconverti en ruche d'artistes, à deux pas de la porte d'Ivry. Et ne le regretteront pas. On y tourne le vingtième Salon de musique coproduit par Arte Live Web, la maison de production Sombrero & Co et la chaîne rennaise TVR35 Bretagne.

La chanteuse folk franco-américaine Rosemary Standley en est l'hôtesse d'abord un rien crispée, puis souriante et détendue. Dans la salle d'exposition encombrée d'instruments, de matériel audiovisuel et de coussins sur lesquels le public s'assoit à sa guise, elle accueille et présente ses invités : les musiciens baroques Bruno Hellstroffer (au théorbe et à la guitare), Elisabeth Geiger (au clavecin), et Martin Bauer (à la viole de gambe) ; le pianiste Sylvain Griotto, qui l'accompagne par ailleurs dans son récital A Queen of heart ; la violoncelliste brésilienne Dom La Nena, avec qui elle s'est produite en duo dans Birds on a wire ; et, bien sûr, ses camarades de Moriarty – tout le monde se retrouvant et s'accordant, en fin de session, pour jouer une époustouflante version de Saint James Infirmary.



Mickey MORISSET
Ecrivain
La lune - Zaz
https://genius.com/Zaz-jai-tant-escamote-lyrics 



Paul BEAUDOIN



" Paul Beaudoin, Artiste Mécano Poète " s'expose à Hôtel de Ville ,  Le Havre  76600 - Décembre 2013 



"Paul Beaudoin s'expose sans pépin" au Festival Mosaïque 2013




Résidence Art et Sciences - Terre d'Eaux
http://n-s-w-e.com/terre_deaux/

Dans le cadre de la démarche engagée par l'association ESTUAIRE DE LA SEINE, TERRITOIRE DE L'EAU et présidée par Philippe AUGIER, Maire de Deauville, Président de la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie, une résidence a été proposée à des artistes et des scientifiques pour travailler sur le thème des fontaines dans le cadre du festival Terre d'eaux.  

Cette résidence est placée sous parrainage d'Etienne Guyon, membre du conseil culturel de Terre d'eaux. Etienne Guyon est spécialiste de supraconductivité et d'hydrodynamique, professeur à l'ESPCI ParisTech, et directeur honoraire de l'École normale supérieure. Ce groupe réuni à Deauville du 11 au 13 juin, est animé par Jean-Marc Chomaz, professeur à l'Ecole Polytechnique et directeur du LadHyX, laboratoire du CNRS de recherche en physique des fluides.  


PAUL BEAUDOIN.  23 Juillet 2017 Barfleur
L’atelier de Paul Beaudoin est un capharnaüm où s’amoncellent des objets en tout genre. Bicyclettes, parasols, bassines, moteurs, chaises, chaussures… abîmés ou abandonnés. Une quantité d’objets et d’outils plus que des œuvres. Mais c’est à partir de tout cela que Paul Beaudoin fabrique des dispositifs insensés, des machines « inutiles d’intérêt public » selon ses propres termes : machine à faire des ronds de fumées, parapluie chaussé, machine à faire courir un bruit, une autre à composer et à servir des martini-gin, ou encore celle à « faire des pieds et des mains ». Tout cela construit à partir d’objets qu’il récupère ou qu’il achète parfois. Paul Beaudoin insiste, non sans ironie, sur l’intérêt public de ses machines, bien plus que sur leur inutilité. Ce terme, comme celui qui le stigmatise en « mécano poète » a été inventé par la presse. L’artiste se délecte dans la mise en œuvre de projets rêvés, dans la réalisation d’idées saugrenues. « L’intérêt public » est là : dans le partage et la mise à disposition d’objets poético-brindezingues. À quoi pourrait bien servir une machine à faire des ronds de fumée parfumés ? L’artiste raconte d’où lui est venue cette idée : un peintre du Havre, médecin à la retraite et écrivain original, organise des lectures dans des cafés littéraires. Il demande un jour à Paul Beaudoin s’il pourrait emprunter son engin pour y injecter du gaz hilarant. Ainsi, les gens riraient pendant la lecture de ses textes !…

Encore un exemple « d’intérêt public ». D’autres sont simplement d’étranges instruments de musique, comme la machine à faire courir un bruit. Paul Beaudoin la décrit ainsi : « c’est un dispositif qui permet d’émettre une ondulation sur un câble. Comme on peut le faire avec un fouet ! Le câble fait cette ondulation « zouuu » et j’y ai accroché des cuillers tout le long. Si bien que cette machine fait « tacatacatacata… ». Et à l’aide de gamelles et d’un peu de gymnastique pour les placer sous les cuillers ou à côté, cela fait des « chtacata ching chtoc bloum ». Mais tout cela est modulable. » Sous des airs de bidouilleur un peu fou, Paul Beaudoin sait très bien ce qu’il fait, et maîtrise les différentes techniques dont il a besoin. Au détour de la conversation, j’apprends qu’il a été architecte pendant douze ans. Récemment et au moment où ça marche le mieux, il décide de tout arrêter, parce qu’il ne veut pas continuer à travailler dans une frénésie aberrante. Il préfère l’exaltation que lui procure l’invention et la fabrication de ses machines insolites. L’artiste imagine des objets, tout le temps, et les produit souvent. Il m’avoue qu’il en est arrivé à une conclusion étonnante : il a l’impression d’être drogué continuellement et naturellement, et sous l’effet de stupéfiants sans jamais en avoir pris. Son imagination est foisonnante, ses émotions exacerbées, et l’envie de les partager encore plus grande.

Paul Beaudoin mécano poète
http://www.lehavrais.fr/2010/11/paul-beaudoin-mecano-poete.html
Insolite, hors norme, d'ailleurs, le mécano poète se nourrit d'un monde que personne ne veut ou ne souhaite : ces objets de rebut, à peine achetés on les abandonne, ces objets de consommation sans histoires, amnésiques, presque et certainement alors sans esprit. Paul Beaudoin est ce mécano poète, on le dit, qui fait d'un monde perdu une innovation quotidienne ou presque. Artiste? Celui qui montre à voir, qui remet en scène : voilà l'homme et sa société montrée d'une drôle de manière…



Isabelle BONNADIER  
http://www.isabellebonnadier.net 


A travers chant, théâtre et poésie, elle poursuit son chemin d’artiste vers d'autres lumières et d'autres horizons…  

C’est son amour de la musique sous toutes ses formes, du chant dans tous ses registres, du théâtre dans tous ses états et sa curiosité toujours en éveil qui ont conduit cette chanteuse lyrique et comédienne, à se lancer, après des études de musicologie et de chant à Aix/Marseille, dans des aventures artistiques, individuelles et collectives, sans cesse renouvelées.

Du baroque au lyrique en passant par les troubadours, la mélodie, le lied, le cabaret, et quelques créations contemporaines, elle partage avec ses partenaires son goût de la rencontre avec tous les publics: Festivals (Aix-en-Musique, Festival d’Ambronay, Saôu chante Mozart, Flâneries musicales de Reims, Festival d’Ile de France, Festival de la Chaise-Dieu, Festival de la Correspondance et Fêtes Nocturnes de Grignan, Biennale du Fort de Bron…), Scènes Nationales (Angers, Nancy, Amiens, Lyon, Marseille), mais aussi cafés, jardins, châteaux, places de villages, musées et autres lieux insolites accueillent ses spectacles et récitals.

La chanson, qui l’a bercée depuis l’enfance, a toujours été présente dans sa vie artistique (spectacles Le Cabaret des chimères ; Chants mêlés; Travelling Melodies). Quelques disques illustrent les divers aspects de sa carrière, dont un avec des chansons de sa composition (A la folie… vertiges, fêlures et autres fredaines).

Au théâtre, elle travaille avec Richard Brunel (Kafka, Von Horvath), Olivier Mellor (Feydeau),  Géraldine Bénichou (Homère and Co), Bernard Rozet (Patrice Kermann, Feydeau encore), Emmanuelle Della Schiava (Aristophane) avec lesquels elle passe avec bonheur de la comédie au chant, du parlé au chanté et du coaching vocal au jeu.

C’est pourquoi le théâtre musical est, depuis quelques années, l’axe central de sa passion pour la scène. Revêtant notamment le costume vert de l’une des Quatre Barbues (Cie une petite voix m’a dit), Isabelle réunit tout ce qu’elle aime dans l’art du chant et de la comédie : le lyrisme, l’espièglerie, le jeu des notes et des mots, le geste, la danse …

Par ailleurs, elle développe auprès de danseurs au CNSMD de Lyon, un travail pédagogique sur la voix et le corps, la qualité de présence et le mouvement. Passion encore…  (A découvrir à la page activité pédagogique).

« C’est quand tu chantes pour toi 
Que tu ouvres pour les autres 
L’espace qu’ils désirent » 
Guillevic

Isabelle Bonnadier (Accompagnée au piano par Sébastien Jaudon)
Isabelle Bonnadier (Accompagnée au piano par Sébastien Jaudon)

Quelques unes des plus belles œuvres de la monodie chantée en occitan (XIIe/ XIIIe siècle) ou textes et mélodies s'enchevêtrent avec volupté. Les troubadours: Ils sont limousins, provençaux, gascons, auvergnats, catalans... Ils chantent l'amour, la joie, la jeunesse et se mêlent aussi au débat politique. Leur art est tout entier au service du savoir et de la connaissance.

Les interprètes :
Isabelle Bonnadier : chant, harmonium indien ; Valérie Loomer : cistre, guiterne ; Tina Chancey : rebec, vièle, kamenj, lyra ; Gwénaël Bihan : flûtes ; Patrick « Ludwin » Bernaténé : percussions
(Arrangements : Alegransa)

Les troubadours :
Peire Vidal, Peirol,  Falquet de Romans, Monge de Montaudon, Folquet de Marselha, Clara d’Anduza



Laurent VALERO
Auteur Compositeur interprète Poly-instrumentiste
Producteur . Laurent Valero 

Après des études de musique et de philosophie, Laurent Valero se consacre exclusivement à la musique comme poly-instrumentiste (alto, violon, bandonéon, flûtes à bec) dans un parcours allant du concert, en passant par le théâtre, le cinéma ou encore la télévision.
Parallèlement à ses activités de musicien, il rejoint Radio-France dès 1993 au sein de l'atelier de France-Musique animé par Jeanine Chollet. D'abord animateur d'antenne, puis producteur régulier depuis 1995, il aborde différents répertoires au travers des émissions qu'il anime. Classique "Variations sur un thème", jazz "Quand le Jazz est là", musiques traditionnelles (Sanza avec Christian Poché), musiques actuelles "Extérieur nuit", "Les hauts parleurs", les musiques populaires dans une acception très large "Easy-Tempo" avec Thierry Jousse, sur la grille d'été.

Depuis plusieurs années, il produit l'émission de chanson de France-Musique "Des nuits noires de monde" devenues depuis la saison 2014 / 2015 "Le temps d'une chanson" tous les samedi de 18h à 19h. Et « Retour de plage » sur France musique.


Scott TAYLOR

https:/
/vimeo.com/109798388

 Scott Taylor, compositeur, accordéoniste, musicien unique et doucement fou, qui développe un univers sans concession et magique depuis bientôt 30 ans. Musique innovante, populaire, exigeante, minimaliste, voire musique traditionnelle du futur pour la Formule Magique. La musique de Scott ? Étonnante, un peu comme s’il avait assimilé tous les courants musicaux. Imaginez-le frotter son accordéon à la java bleue dans des jeux de dissonances, de rythmiques et d’harmonies…
Du groupe "Les Têtes Raides", il est un accordéoniste de grand talent. Un expert en american, irish, english accordion

"Les débuts musicaux de Scott se sont fait à la trompette en Virginie... Très vite, il se sent pousser des ailes à l'idée de voir et d'entendre différent, et s'envole loin des Etats Unis pour un tour du monde qui durera quatre ans. Ses virages géographiques le font atterrir avec sa trompette jazz à Paris en 1987. Mais bientôt, son envol est freiné par l'esprit de compétition du jazz. Il décide alors de bifurquer et rejoint les Barking Dogs le temps d'un album (« Bark ! ») et de quelques tournées. Cette formation, mi-punk mi-folk, lui permet de changer d'univers musical : il y joue de la trompette, des flûtes et y découvre l'accordéon. Cependant, notre drôle d'oiseau avide de liberté souhaite de nouveau changer de décor. Il quitte donc le groupe, puis sollicité par les Têtes Raides, il les rejoint pour une aventure qui durera de 1993 à 1997, le temps de deux albums (« Le Bout du toit » et « Viens ! ») et de nombreux concerts. Même si la musique et la démarche des Têtes Raides le séduisent, il commence à uvrer pour lui-même... Comme l'orchestre personnel de Scott est à présent élargit (trombone, clarinette, tuba, contrebasse, piano...), il se consacre alors à l'enregistrement de ses propres compositions: « Laughing with myself », son premier album autoproduit et fait maison, voit le jour en 1995. C'est parti ! Scott se lance en solitaire, il fait ses propres dates entre deux tournées des Têtes Raides. Pour plus d'indépendance, il quitte le groupe en 1997 puis s'installe dans le Finistère. Il y enregistre les 18 nouvelles chansons qui figurent sur son second album, toujours autoproduit : « My Favorite things ». Suivra une tournée d'une centaine de concerts en solo. Scott-touche-à-tout, pour mieux vivre la musique, a régulièrement besoin de tâter différents terrains musicaux.. Il le prouve en compagnie de Carfy, à l'époque batteur des Ténors de Brest. A eux deux ils font décoller L'Atelier GranDélire et s'auto-proclament « groupe le plus à l'Ouest ! ». L'Atelier laisse carte blanche à la liberté musicale, à l'improvisation, invite les copains à jouer sur des morceaux et des chansons complètement « grandélire » ! Les deux joyeux drilles donnent naissance à un album live, « Scott'n'Carfy's Grand Délire », puis à un autre enregistré à la maison, « Epaves de Pwassons et autres bifurcations trouguéroises». Ils brillent aussi par leur présence sur scène, où ils retournent aussi souvent que possible. L'Atelier est laissé quelques temps en repos, chacun des compères part pour de nouvelles aventures. Ils se retrouvent avec joie de temps à autre pour grandélirer leur musique sur scène ! Corsaire à l'assaut des portées mélodiques, Scott, secondé par le tempo de son ressac intérieur, reprend le large et accoste à Marseille où il trouve une nouvelle terre musicale : le groupe David Lafore 5 Têtes . Il y joue accordéon, trompette, tuba, flûtes, concertina... pour deux albums et des concerts. Parallèlement sa course en solitaire se poursuit : « Scott vide son grenier », bricolé à Marseille en 2001, est une drôle de brocante musicale, avec liberté de ton et "meltingpotage" à la clé. Scott s'éloigne de plus en plus des formats standards des chansons, des étiquettes et des moules musicaux. Entre ses concerts et ceux de David Lafore, il fait escale à Paris le temps d'entrer avec son accordéon dans « La Cour des Grands », spectacle de Jérôme Deschamps et Macha Makaïeff. En 2004, Scott a un petit creux et plein d'idées de cuisine : il tartine le double album « Biscotte », avec de la musique toujours faite et enregistrée maison, accompagnée d'un livre-objet. Chacun des 1 000 exemplaires est unique, un bric à brac superbe et surréaliste, un assemblage de papiers et d'impressions multiples et divers. Bref, un petit bijou dans lequel le visuel et le musical s'entremêlent pour le bonheur des yeux et des oreilles. Aux dernières nouvelles, Scott-le-nomade aurait jeté l'ancre à Nancy. Il continue à semer ses nouveaux morceaux en concert dans toute la France, seul ou avec l'Atelier GranDélire... " (biographie officielle) contact : [email redacted]


Vincent Rouche La compagnie du moment


Comédien, metteur en scène, pédagogue.
Découvre le théâtre par le clown et le jeu masqué. Également par l’étude du geste et de la voix (Méthode Feldenkrais™, Voix Naturelle – K. Linklater, Mouvement Fonctionnel…).

Très tôt, l’occasion de transmettre s’offre à lui. Les questions que pose la pédagogie le passionnent et la recherche devient indissociable de la création.

En 1980, à Bruxelles, il crée une structure associative « Théâtre-Tout-Court » qui deviendra en 1995, à Paris, la « Compagnie du Moment ».

Comédien, il commence par un solo de clown, « Allumette » (1980), suivit plus tard d’un trio « Des Clowns » (1989), spectacle d’improvisation.

Dans l’intervalle et ensuite, il jouera aussi, masqué ou non, Molière, Shakespeare, Gozzi, Marivaux, Fernando de Rojas, Diderot… avec Mario Gonzalez, Jean-Pierre Vincent, Petrica Ionesco, David Esrig, Mireille Laroche, Marc François, Thierry Lefèvre…

Par la suite les créations seront toutes écrites à partir du plateau.
Il met en scène « Embarquez-les » (1993), un spectacle de clown qui rassemble cinq femmes, elles feront des tournées mémorables dans le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique de l’Ouest…

Avec Anne Cornu et Laurence Camby (avec lesquelles il fonde la Compagnie du Moment en 1995), la création « Toute l’eau du déluge n’y suffira pas » (1995) voit le jour. Une création qui rassemblera sept clowns, femmes et hommes, autour des Fragments d’un discours amoureux, de Roland Barthes.

Puis il y aura, toujours avec Anne Cornu, « Dis-moi quelque chose », « Come fly with me », « Entre nous soit dit »…

En mars 2013, il initie un collectif dont l’écriture en direct est le premier des objectifs : Nez à Nez. Le groupe, constitué d’une quinzaine de clowns, actrices et acteurs, un Laboratoire Clown, a proposé un objet théâtral « Nez à Nez, impromptus clownesques » à la frontière entre la création et l’action théâtrale.

En 2017 : il participe à la création « Les histoires de la Baraque » de Thierry Lefèvre (Une compagnie, Belgique) et il travaille à un solo de clown « Le combat », solo de clown mis en scène Delphine Veggiotti, assisté de Nicolas Laine, mis en lumière Laurence Devrard, qui a vu le jour le 12 octobre 2017, au centre culturel des Riches-Claires à Bruxelles.

Photo@Bartholomeo-La-Punzina


Bernard Beney - Philo - Rock








Laboratoire pictural & burlesque https://www.lescharlowski.com 



Nicolas Gasiorowski 

Les hommes sont bien singuliers…  par Sandra Detourbet

Si on part d’un mot allemand cher à Sigmund Freud dans son ouvrage intitulé : « l’inquiétante étrangeté », pour nous plonger dans la peinture signée Nicolas Gasiorowski, on oppose quatre sens en un seul mot.

Dans le mot « heimlich », quasi-intraduisible en français, on peut entendre ce qui est proche,  ce qui est étrange et étranger, ce qui est familier et ce qui est secret.

La pensée allemande donne naissance à cette dimension que l’inconscient révèle. Tout y est dit : une chose et son contraire.

La profonde humanité de Nicolas Gasiorowski  nous impose les tréfonds tourmentés de sa peinture qui nous saisit sans prévenir. La puissance obscure des sentiments s’incarne ici avec brio et fantaisie où l’absurde mêle l’énorme et le tendre. Le peintre dessine un monde charnu où l’on vient mordre savoureusement les états colorés qui nous régale de ses sens. Le panache et l’esbroufe se saluent, se fascinent et s’amusent sans vergogne. Nulles victimes, nuls bourreaux, des histrions se pavanent inéluctablement sur les planches d’un naufrage somptueux.



Pintura Furiosa par Yannick Lefeuvre - Vivre l’art magazine

Dans le geste fou de peindre, il écartèle les règles. Gazio fouaille sans hésiter dans la masse des couleurs. Il en extrait la substance et injurie le plat des toiles jusqu'à ce qu'elles rendent gorge. On entend le bruit que ça fait, son souffle et les poils qui s'écrasent en pleine bataille...vigueur et densité des matières...les bleus stupéfiés, les rouges violés, du orange-citron au vert de cristal … À chaque coup porté, à chaque contusion, des mondes inattendus s'ouvrent et dansent devant nos yeux...

Dans la peinture actuelle l'abstraction s'est policée, devenue équilibre, devenue abstraite. Lui, avec fougue, il renâcle et force la couleur à suinter, à déchirer le fond qui s'en va gicler au premier plan. Aucune pensée en amont, aucune paresse... que du risque... et nous, on ne peut rester immobile à regarder... faut pour entendre et renifler ça, bouger avec lui , s'éloigner, s'élancer, respirer en accord ou non avec ses folles envies...

Attention peinture toujours fraîche, juvénile pour crier l'inouï des paysages avec les vents, les lumières de l'instant, les vibrations odorantes...

Si on s'y jette avec la même ardeur, on mate ses embrasures, ses montées de terre, d'arbres et d'eaux, d'horizons en flamme... on flingue les lignes des «  trous de verdure », on bouscule les espaces dans un temps qui file et défile au rythme de son muscle cœur battant rouge sang... chaque arbre est le doigt d'un titan, ça fricote dans un coin, ça sent le chaud dans un autre, le froid des fois, l'humide, le mouillé ou le sec partout. C'est toujours vivace et toujours chaleureux, pas d'emphase, juste le vrai combat de la beauté en mouvement.

On croit tout savoir d'avance mais il y a mille surprises à se laisser vivre à travers ses toiles... si on renâcle à se perdre, il est là... il nous prend par la main, on peut y aller... il est généreux et il a de larges paumes... on avance avec lui.



Sandra Detourbet



"Sandra est une artiste née en 1967 dans le Nord de la France d’une mère allemande et d’un père français.
par Jean-Louis Cléret.

Elle est diplômée en 1996 de l’ENSAD de Paris, section Art- Espace, sous la direction de Dominique Thinot. Les étudiants des « Arts Déco » n'ont pas une vision purement intellectuelle de l'art. Ils ne sont pas rebutés par des techniques contraignantes, comme la maçonnerie, les fresques et les mosaïques.

Sandra Detourbet a longtemps pratiqué l’art mural avant de se concentrer sur une recherche personnelle en atelier ou de réaliser des oeuvres in situ lors de manifestations publiques.

« Je suis inspirée par des sujets correspondants à l’idée d’une société Occidentale qui pourrait se développer dans un environnement privilégié aussi connus comme des sujets « d’environnement tempérés », ces univers harmonieusement élaborés et détaillés où l’intime devient un repli secret ayant son propre rayonnement.»

Les tableaux de Sandra Detourbet nous semblent naturels. Mais chacun de nous y discerne différemment ce qui subjectif de ce qui est objectif. Ce que nous pensons à l’aide de concepts est différent de ce que nous croyons intérieurement.

Ses oeuvres nous amènent à penser en termes de pré-histoire, tant au sens paléolithique que dans l’idée d’une projection en amont d’une histoire.

Un peu comme l’Aborigène qui dessine un animal sur une pierre à qui un ethnologue demande pourquoi il dessine sa proie avant d’aller la chasser. L’Aborigène, effaré, lui demande en retour si il est possible d’aller chasser sans dessiner avant.

Peut-on aller à la découverte de ces « environnements tempérés » sans les avoir dessiner."



 


Fundraising team: Sandra Detourbet et Cie (2)

Sandra Detourbet
Organizer
Ivry-sur-Seine
Nicolas Gasiorowski
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