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Help save peace radio in Burundi

Donation protected

Before: Radio staff members John Habonimana (left), Christian Nsavye (second from right) and Cynthia Ngendakuriyo (far right) host a live talk show. 



After: Transmission equipment destroyed.


UN MESSAGE EN FRANÇAIS SUIVRA.

Imagine hearing shots fired in your neighbourhood. Unless you're a war correspondent or a police officer, your first instinct is to turn on the news. Only there is no news-- you're faced with a non-choice between state propaganda, which doesn't acknowledge anything out of the ordinary is happening in your neighbourhood, and silence. So you're left not knowing who is to blame and whether you might be next. You stand in your living room, weighing one  rumour against another.

This is the scary reality for thousands of people in the East African country of Burundi. On May 13, 2015, a largely peaceful protest against President Pierre Nkurunziza's decision to pursue a third term was co-opted by a military coup.   The coup failed, and the authorities cracked down on independent media, which had covered the protests and the coup attempt.

Police officers pillaged four independent radio stations.  Computer screens were smashed, plastic equipment melted, tires shredded and transmitting equipment demolished. Each station absorbed between $80,000-$300,000 in damages.

The destruction of the independent radio stations is a body blow for freedom of information in Burundi. Low Internet penetration and relatively low literacy rates  mean radio is the only media accessible to the majority of Burundians. According to data from 2013, 23% of Burundians have access to a TV at home and just under 6% have Internet access. However, 88% have access to a radio at home.

The current independent radio stations were all founded in the early 2000s as Burundi was recovering from decades of war. They have used their reach and influence to promote fair news coverage  and frank but peaceful dialogue.  The motto of Bujumbura's Radio Isanganiro (Radio Crossroads) says it best-- Inama isumba igimba, dialogue is mightier than the sword.

When the independent radio stations were destroyed, freedom of information all but disappeared for the majority of Burundians. To bring it back, thousands of us, inside and outside Burundi, will have to pull together. Our ultimate goal is to help one radio station, Radio Isanganiro, get back on the air. 

WHO AM I?

My name is Ruby Irene Pratka and I am a freelance radio and print reporter in Quebec City, Quebec, Canada. I have visited Bujumbura three times, most recently as an intern at Radio Isanganiro in summer 2013, as part of my master's degree in public communication at Université Laval. I learned much of what I know about radio journalism from these ambitious and determined people and witnessed firsthard their commitment to objectivity, fairness, thoroughness and clarity. Hearing that the radio was destroyed and forced off air was like a punch in the stomach, and I took it upon myself to do what I could to help.

This GoFundMe has been organized with the knowledge and moral support of the School of Information and Communication at Université Laval and the director of Radio Isanganiro. 

Any money raised will be used for:

-shipping costs to get donated equipment to Burundi once the studio has reopened ($2-3000)

-repairing or replacing damaged supplies (computers, sound recording and mixing equipment, broken windows, slashed tires)

If you have QUESTIONS  or if you would like to make an IN-KIND DONATION or an OFFLINE DONATION, please email me ([email redacted]). 

$12,000 is a lot of money, but if 500 people give $25  each we will already be over our goal. Please share and send. 

As we say in Burundi, TURI KUMWE! Let's do this together!

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Imaginez qu’on tire dans votre quartier. A moins que vous soyez correspondant(e) de guerre ou policier(e), votre premier instinct serait d’allumer les nouvelles. Mais il n’y a pas de nouvelles. Un non-choix entre la propagande de l’État, qui insiste que tout va bien, et la silence est tout ce qui s’offre à vous. Vous êtes dans votre salon en train de peser un rumeur contre une autre, sans savoir si vous pouvez être le prochain.  

C’est la réalité effrayante pour des centaines de milliers de personnes au Burundi. Le 13 mai dernier, une contestation populaire paisible contre la prolongation du mandat du président de la République a été cooptée par un coup militaire. Le coup a échoué, et les forces de l’ordre s’en sont pris aux médias indépendants, qui s’en sont pris aux médias indépendants, qui avaient couvert les manifestations et le tentatif de coup d’état dans l’exercice normale de leurs fonctions. 

Quatre radios indépendants ont été saccagées par des policiers accompagnés d’hommes en civil. Des écrans d’ordinateur ont été défoncés, de l’équipement de transmission et de mixage détruit et, dans un cas, brulé et fondu.  Les intrus se sont même pris aux fenêtres des studios et aux pneus et pare-brises des voitures de service. Chaque radio a absorbé entre $80 000 et $300 000 de dommages matériels, sans compter les pertes de revenus. Le coût occasionné par le bien-être public est quant à lui incalculable. 

La destruction des radios indépendantes signifie en effet la fin de l’accès à l’information indépendante pour la vaste majorité des burundais. Les taux d’alphabétisation rélativement bas, la pauvreté et les problèmes de provision en électricité empêchent la majorité de la population d’avoir accès à la télévision, à la presse écrite et encore plus à l’Internet. Selon des donnés de 2013, 88% des burundais ont accès à une poste de radio chez eux, comparés à 23% qui ont accès à la télé et moins de 6% à l’Internet, le seul plateforme où les médias indépendants ont pu continuer à travailler. 

Les radios indépendants actuels ont tous été fondés au début des années 2000 alors que le Burundi se relevait des décennies de la guerre et de l’instabilité. Elles ont utilisé leur envergure et influence au service  de l’information fiable et de la dialogue franche. 

La devise de la Radio Isanganiro le dit mieux— Inama isumba igimba, la dialogue vaut mieux que la force. 

Avec la destruction des radios indépendantes, la liberté de l’information a été anéanti pour la majorité des burundais. Pour que les stations reviennent en ondes, il va falloir qu’on agisse ensemble, au Burundi comme à l’extérieur. 

Le but ultime de ce campagne de financement est de soulever au moins $12,000 afin d’aider une station, la Radio Isanganiro, à revenir en ondes. 

Qui suis-je?

Mon nom est Ruby Irene Pratka et je suis journaliste pigiste à Québec. J’ai passé trois étés à Bujumbura comme assistante dans des divers projets médiatiques, plus récemment en été 2013 quand la Radio Isanganiro m’a accueilli comme stagiaire pour me permettre de finir mon projet de maitrise sur les radios de paix au Burundi. J’ai travaillé de près avec un équipe de journalistes qui font preuve, jour après jour, du dévouement, de la débrouillardise et du courage dans le but d’informer le public. J’ai promis de faire ce que je peux pour les aider à se reprendre. 

Ce campagne de financement a été organisé avec le soutien moral de l’École d’information et de la communication de l’Université Laval, CHYZ 94,3 et la Radio Isanganiro. 

Les fonds seront utilisés pour la reparation ou le remplacement des équipements endommagés (ordinateurs, tables de mixage, appareils de transmission, fenêtres cassées…) et, si nécessaire, pour couvrir les couts d’expédition des équipements donnés. 

Pour toute question ou pour faire un don hors-ligne ou un don de matériel, n’hésitez pas à rentrer en contact avec moi ([email redacted]). 

$12,000 est beaucoup d’argent, mais si 500 personnes donnent chacun $25, on atteindra facilement notre objectif. 

Comme on dit au Burundi— TURI KUMWE! On fait ça ensemble!

Organizer

Ruby Irene Pratka
Organizer
Québec, QC

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