Covid-19, Honduras

Le virus a bouleversé notre quotidien depuis quelques semaines. Comme moi, vous avez dû changer vos habitudes et rester confinés. La situation est unique et chacun d’entre nous en est malheureusement affecté plus ou moins durement. En France, les supermarchés restent néanmoins achalandés, et bien que mis à mal, notre système de santé reste l’un des meilleurs au monde. Certains d’entre vous ont peut-être eu la tristesse de voir partir un membre de leur famille ou un proche sans pouvoir l’accompagner jusqu’au bout, ou vivre l’angoisse de le savoir atteint de la maladie. Même si la situation est terrible, savoir que cette personne est malgré tout prise en main par des médecins aussi courageux que qualifiés, nous permet de garder une lueur d’espoir.


Tout le monde n’a pas la chance que nous avons, malgré tout, en France.  Comme au Honduras mon pays qui m'est si cher.
La situation y est catastrophique. Le pays est régulièrement frappé par des incendies, ouragans et inondations, mais le pire mal est  la corruption incroyable or cette corruption a un effet direct sur la gestion du Covid-19.
Et bien entendu le système de santé n’est pas épargné. Une série de scandales liés à la corruption ont épuisé le peu de fonds publics existants. Les hôpitaux manquent  de médicaments, de lits et du strict nécessaire. La pandémie ne peut qu'apporter une énorme catastrophe.


Selon le programme alimentaire Mondial, 60% de la population hondurienne vit en dessous du seuil de pauvreté :
Pour eux, un jour sans travail signifie un jour sans argent et donc sans nourriture et sans eau pour subvenir au besoin de leur foyer. Dans ces conditions, impossible de rester confinés ! Ils ne peuvent pas se le permettre.
Le Honduras  déjà classé comme l'un des pays les plus violents au monde, la faim engendre le désespoir, le désespoir engendre la violence, cette violence déjà plus que présente au Honduras ne fera que tripler avec la situation.

Je vous laisse également imaginer les systèmes de distribution de nourriture mis en place par le gouvernement. Comment s’assurer que la nourriture ira aux plus nécessiteux ? Le couvre-feu actuellement imposé et les restrictions à la liberté de la presse ont rendu plus difficile pour les journalistes d'obtenir et de partager des informations. Comme disent les Honduriens : « certains mourront de faim avant de mourir du virus ».

Je vous demande de l'aide pour eux et cette cause qui me tient à cœur. Le virus progresse chaque jour. Si chacun fait un petit geste, nous pourrons aider des familles parfaitement sélectionnées.

Avec 67 euros, sera nourrit une famille de 5 personnes durant 1 mois, notre objectif serait de les aider sur 3 mois à traverser cette crise. 
Pour chaque famille nous donnons une ration hebdomadaire comprenant :
- 2,3 kg de riz
- 2,3 kg de haricots rouge
- 2,3 kg de farine de maïs
- 500 gr de beurre
- 1 savon pour les mains
- 500g de Pâtes
- 2 sauces pour les pâtes
- 1 boîte de 24 oeufs
- Eau potable ( les familles n'ont pas accès à l'eau potable, et l'eau pour se laver ou pour les tâches ménagères arrive une fois toute les deux semaines)
- 2 litres de lait

L’argent récolté sera directement versé à nos volontaires sélectionnés pour leur confiance. Ce sont eux qui prépareront et distribueront aux familles les plus vulnérables du quartier de Suyapa (pauvre et dangereux)  de Tegucigalpa capitale du Honduras.
Ces familles très vulnérables sont sélectionnés et directement alimentés par nos contacts.
Si chacun fait un petit geste, nous pourrons aider.

CHAQUE DON COMPTE.
UN GRAND MERCI à tous ceux qui m'aideront à accomplir ma mission de nourrir ces familles !

Bon courage à tous !