Tra Peang Anshang, village oublié du Cambodge

Un projet en trois volets

- Réhabiliter les taudis les plus insalubres
- Construire une aire de jeux
- Libérer les femmes de la servitude des lessives

L'histoire de Tra Peang Anshang

Il était une fois des hommes sans terres ni maison. En face, il y a des terres de l’État, inoccupées, inemployées… Alors des familles s’y installent, une société s’y organise.
Puis un jour, le royaume du Cambodge vend les terrains qui lui appartiennent à des promoteurs immobiliers. Ni le royaume du Cambodge, ni les promoteurs immobiliers se soucièrent du sort de ces familles.
Aujourd’hui encore, la plupart des villageois vivent dans des taudis. Le village comporte des cloaques. 

Naissance d'une association française

C'est là qu’en 2013, un professeur de philosophie Marion Duvauchel a fondé avec deux jeunes cambodgiens professeurs de français, un petit pôle destiné à favoriser l’éducation et l’instruction des enfants. 

Les enfants du village ont baptisé ce petit lieu d’accueil « Pteah barang » : la maison française. D'où le nom de cette association fondée pour donner de la visibilité à cette initiative. 

La Pteah barang est un centre de ressources, un espace de jeux et de détente pour les enfants. Ils y trouvent des cahiers, des crayons, du papier, des livres... Ils peuvent y dessiner, y lire (livres en khmer et en français/khmer), y écrire (ils disposent de papier brouillon ou d’ardoises) et jouer à des jeux de société. Il y a également un petit cinéma fait d’un grand écran et de dessins animés. Et quelques ordinateurs.

Ce qui a été fait

Toute une vie relationnelle s’est développée autour de ce lieu devenu signifiant pour les enfants et les villageois de Tra peang.

A quelques pas de ce centre, se trouve la petite école soutenue par l’association Claire amitiés, dans la maison de Mme Tchea, la villageoise qui s'occupe de faire l’école. L’association Pteah Barang s’est occupée de rendre cette école plus confortable : fabrication de chaises et de tables, achat d’un frigidaire, crépi des murs, électricité refaite etc..

Le centre Pteah Barang essaie de répondre aux besoins spécifiques des enfants, en fonction de leur âge, à partir de 4 ans. 

La Pteah barang est née avec des objectifs éducatifs  simples et concrets. Mais l’état du village, les taudis où vivent les familles ont fait que souvent elle s’est attelée à des travaux qui n’entraient pas dans ses objectifs : la réhabilitation de taudis

En 2014 trois maisons ont été remblayées. 

- Celle de la famille Chum, dont le père Ponleu est un peu francophone.
- Celle de M Wreng, qui était un véritable cloaque. Les enfants des alentours développaient des mycoses.
- Et celle de M. Na. Il fallait deux camions de sable soit une soixantaine de dollars. Nous avons mis la terre avec un groupe d’enfants et la maman. 

En 2019, plusieurs autres maisons ont été réhabilitées.

Ce que nous voulons faire en 2020 

- Créer une aire de jeux pour les enfants. Cela implique l’achat d’une parcelle de terrain de 5m x12 

=> Coût 8 000 euros. 

- Ouvrir une laverie pour que les femmes puissent être libérées de la servitude des lessives.  Achat de deux Panasonic (500 dollars)   

=> Coût environ 1 000 euros

Le reste de la somme permettra de réhabiliter les taudis les plus insalubres. Le coût d’une toiture est de 100 dollars et le remblayage de 150 dollars. Pour le cimentage il faut compter 200 dollars. 

Nous souhaitons également faire don de bouilloires aux maisons les plus pauvres.

=> Si l'objectif est atteint, 6 000 euros restants (soit 6 maisons réhabilités + 30 bouilloires distribuées).

Marion et moi-même serons au Cambodge début mars afin de venir en aide aux habitants de ce village oublié. Chaque euro récolté sera utilisé pour ce projet. Vous pourrez suivre l'avancée du projet sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram, ainsi que sur le site de l'association.

Pour toutes informations complémentaires vous pouvez me joindre au 07.50.97.35.64

Nous comptons sur vous !!! Ensemble, nous pouvons offrir une vie meilleure à ces familles et enfants.

Marie Line

Etudiante en école de commerce à Aix en Provence