Pour la guérison de Patricia Poulin

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Patricia est une de ces humaines avec qui il est impossible de ne pas rigoler. Native d’Amos, elle a le cœur grand comme la terre, est plus humaine que l’humanité, est cool avec tout le monde et est drôle comme personne. Alors qu’elle s’était installée dans les Laurentides avec son amoureux pour réaliser son rêve, faire l’École Nationale de l’humour dans l’ultime but de vivre de son art, celui de répandre la joie à grands éclats de rire collectifs, elle s’est fait frapper de plein fouet par le train qu’est le cancer : on lui annonçât qu’elle était atteinte d’un cancer lymphatique de stade 4.

Ce train, elle l’a rencontré il y a trois ans déjà. Trois ans à se faire grafigner par la grosse locomotive trop tenace pour la médecine traditionnelle, et trop agrippée à ses rails pour que tous les traitements possibles et imaginables, disponibles au Québec et couverts par l’assurance maladie ne fonctionnent. Le cancer de celle qu’on appelle affectueusement Pat Poul veut, comme tous ses proches, s’accrocher à elle.

C’est donc après 8 gros traitements de chimiothérapie qu’on lui a annoncé que son cancer ne répondait plus au traitement. Transféré en soins d’immunothérapie, histoire qu’elle puisse prolonger un peu sa jeune vie, elle a dû cesser ces traitements aussi, suite à de graves effets secondaires. Après s’être fait dire par son oncologue de profiter du temps qu'elle lui restait, elle décida, digne d’elle-même, de se retrousser les manches et de se tourner vers tous les alternatives et régimes possibles afin de se soigner.

Miraculeusement, elle est tombée sur un médecin traditionnel chinois. Depuis le début de ses nouveaux traitements , Patricia voit sa condition s’améliorer considérablement. Les traitements l’aident énormément, et son oncologue le constate avec beaucoup d’étonnement, à chacun de ses suivis. « Un jour elle m'a dit: «Je ne sais pas ce que tu fais, mais continue!»»

Le hic avec ces traitements, c’est qu’ils ne sont pas couverts par l’assurance maladie du Québec et ils coûtent plus de 25 000 $ par année. Patricia est donc dans une impasse financière qu’il n’est plus possible d’ignorer. À bout de ressource, à l’aube de son nouveau souffle, elle doit piler sur son orgueil pour se tourner vers ses proches et aussi ses moins proches. Qui sait, peut-être serez-vous touché par son histoire et pourrez l’aider. En collectivité, tout peut arriver !

« Ne travaillant plus depuis 3 ans, je vis aux crochets de mon chum et mes parents. Je veux poursuivre mes traitements, car j’ai de bons résultats, mon oncologue est surprise après chaque scan! Elle, qui me condamnait, il y a 18 mois. La maladie est encore présente, mais on arrive a bien la contrôler, elle est stable alors qu'elle était très agressive. Ensemble, je sais qu'on arrivera à une guérison.»

Fière, Patricia a désiré longtemps s’en sortir seule, se débrouiller et foncer. Vient un temps où l’aide supplémentaire est nécessaire, littéralement, à la survie. C’est là qu’on est rendu. Patricia a besoin du maximum d’aide possible pour réussir à poursuivre son traitement et finalement vaincre sa maladie, sans tout perdre autour. Se concentrer sur sa guérison sans être terrifié du reste, c’est ce dont tout humain dans sa situation aurait besoin.

Merci énormément de votre appui!