Aidez Manu à sauver ses voitures de collection
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*ENGLISH BELOW*
MON PÈRE SE FAIT VOLER SES VOITURES DE COLLECTION
Le 24 juin prochain, les voitures de collection de mon père, Manu, vont être mises aux enchères pour payer les dettes d'une société de carrosserie dans le cadre d'une liquidation judiciaire.
Aucun·e avocat·e ne semble trouver de solution pour empêcher cette vente aux enchères, c'est pourquoi nous avons besoin de votre aide afin de lui permettre de racheter ses voitures !
Comment est-ce possible ?
Les avocats, la gendarmerie et toutes les personnes au courant de cette histoire s'accordent à dire qu'il s'agit d'un vol. Cependant, aussi injuste que cela puisse être, les liquidateurs ont la loi de leur côté et les recours sont quasiment inexistants.
L'histoire des voitures
Passionné par les anciennes et les voitures en général depuis son plus jeune âge, Manu en a fait son métier lorsqu'il est devenu mécanicien.
En 1989, il achète une Ford Sierra coupé RS Cosworth de 1987, un tirage limité à 5000 exemplaires. À l'époque, ce n'est pas encore une voiture de collection mais la voiture principale de Manu et son épouse Laurence. Ils l'utilisent dans leurs trajets du quotidien mais aussi pour partir en vacances et pour aller s'amuser au circuit. Plus tard, ses deux enfants feront aussi des tours de circuit dans cette voiture et créeront ensemble des souvenirs de famille.
Durant l'été 2006, il vend sa 1ère Renault Alpine pour acheter une Alpine A110 modèle 1600 SC de 1973, aussi connue sous le nom de Berlinette. Des circonstances malheureuses l'empêcheront cependant d'en profiter tout de suite. En octobre 2006, il est fauché par une voiture alors qu'il est en moto. Il passera plus d'un mois à l'hôpital et sa jambe gauche gardera des séquelles de cet accident à vie. Malgré ce nouvel handicap, il déplacera tout de même sa Berlinette, en béquilles, pour un exposé de son fils à l'école primaire en Janvier 2007.
Faire face à l'adversité
En octobre 2015, l'Alpine et la Sierra de Manu sont victimes des fortes inondations subies sur la Côte d'Azur. Les voitures sont noyées et le travail à fournir est de taille, mais Manu souhaite les réparer lui-même. L'expert ne pouvant expertiser les véhicules qu'au sein d'un garage, son cousin par alliance, carrossier, lui propose de les déposer dans sa carrosserie. Il lui propose également de les laisser dans la carrosserie à titre gracieux afin de pouvoir les réparer dans les meilleures conditions (pont, outils, etc.).
Pour Manu, les années 2016 à 2018 seront synonymes de convalescence. De nombreux problèmes de santé doivent être réglés et les opérations chirurgicales s'enchaînent. Entre convalescence et recherche d'un local commercial pour installer son activité de restauration de véhicules anciens, Manu s'éloigne un peu plus du moment où il pourra réparer ses voitures de collection.
Une affaire louche
Le cousin de Manu, gérant de la société X dans laquelle l'Alpine et la Sierra sont entreposées depuis 2015 a créé une nouvelle société Y en septembre 2019, sans fermer la première société X. Cette première société X a déposé le bilan en octobre 2020 et est depuis en liquidation judiciaire. L'activité de carrosserie continue donc dans le même local sous la deuxième société Y, alors même que le gérant a été déclaré interdit de gérer. Faillite programmée ou non, les conséquences retombent étrangement sur Manu. Tout laisse à penser qu'il est victime d'une escroquerie et surtout d'un abus de confiance.
Pourquoi ces voitures sont-elles mises aux enchères ?
Dans le cadre de la liquidation judiciaire de la société X, les voitures ont été saisies bien qu'elles n'appartiennent pas à la société. Les liquidateurs ont vu dans ces véhicules de grande valeur un moyen de récupérer de l'argent afin de régler les nombreuses dettes de la société. Cependant, Manu n'a jamais été mis au courant de cette saisie, impossible donc de la contester à temps et de récupérer les véhicules. De plus, son avocate n'a pas fait les bonnes démarches puisqu'elle a contesté auprès de l'avocat du carrossier alors qu'elle aurait dû contester auprès du liquidateur directement. Elle ne reconnaît bien évidemment pas sa faute professionnelle.
Une facture de gardiennage injustifiée
En plus de la saisie des véhicules de collection de Manu, le carrossier lui réclame des frais de gardiennage s'élevant à près de 170.000€ pour la période d'octobre 2015 à novembre 2020. Or, il n'a jamais été question de gardiennage payant, aucun devis ni contrat n'a été signé entre Manu et son cousin par alliance. De plus, les voitures ont été déplacées à l'extérieur du local et soumises aux éléments naturels, ce qui n'entre plus dans la définition de gardiennage.
Le carrossier prétend avoir envoyé 6 mises en demeure annuellement, mais celles-ci n'ont jamais été reçues. Il n'a pas reçu de coup de téléphone, ni de mail afin de l'informer de l'existence de cette facture. Le sujet de cette facture invraisemblable n'a jamais été évoqué non plus lorsque Laurence, la femme de Manu, a dû faire réparer sa 207 Peugeot suite à un accrochage en 2017, ni lorsque son fils est allé demander un devis en 2019.
À ce jour, le cousin de Manu est injoignable et nous attendons toujours que la société produise les preuves de cette facture et des envois de mises en demeure.
Les difficultés financières
Depuis son accident de moto en 2006, des séquelles physiques limitent les options d'emploi de Manu. C'est l'une des raisons qui l'ont poussé à vouloir s'installer à son compte dès 2016 dans le but de pouvoir travailler à son rythme. Laurence et Manu étant dorénavant séparés et Manu n'ayant toujours pas trouvé de local d'activité, son seul revenu est aujourd'hui l'Allocation Adulte Handicapé de 900€.
Peu d'options pour sauver les voitures
La liste de solutions est mince. Notre dernier recours est de faire appel à la générosité de passionnés et de toute autre personne qui souhaitera contribuer.
La vente aux enchères est lancée et nous ne pouvons plus l'arrêter. Nous pouvons donc tenter de racheter les voitures aux enchères, en espérant que les prix ne s'envoleront pas.
Manu a également des batailles judiciaires devant lui. Il entend bien se défendre contre la dette de gardiennage injustifiée mais également attaquer l'avocate pour une erreur professionnelle qui lui coûtera peut-être ses voitures de collection ainsi qu'un préjudice moral important.
Comment nous aider autrement ?
Pour nous aider, vous pouvez partager cette cagnotte auprès votre entourage, sur les réseaux sociaux, par e-mail, etc.
Nous serons également heureux·se de recevoir le moindre conseil juridique qui pourrait permettre de démêler cette histoire.
Comme les colibris, nous pouvons faire changer les choses en faisant chacun·e de petites actions.
À quoi servira l'argent collecté ?
Si nous arrivons à atteindre l'objectif des 150.000€, l'argent sera réparti de la manière suivante :
- 100.000€ pour racheter l'Alpine aux enchères,
- 30.000€ pour racheter la Sierra aux enchères,
- 20.000€ pour financer les frais judiciaires engendrés.
Si l'objectif n'est pas atteint avant le 24 juin et selon le montant récolté, l'argent sera utilisé afin de racheter l'une ou l'autre des voitures et/ou de financer les frais judiciaires.
Nous remercions d'avance toutes les personnes qui partageront et qui contribueront d'une manière ou d'une autre.
Mon père espère pouvoir sauver ses voitures grâce à votre générosité et vous en sera éternellement reconnaissant.
Bien à vous,
Vénitia
*ENGLISH VERSION*
MY DAD, MANU, IS GETTING HIS COLLECTOR'S CARS STOLEN
On June 24th, my dad's collector's cars are going to be auctioned off to pay the debts of a body shop company going through a compulsory liquidation.
No lawyer seems to find a solution to stop the auction, that's why we need your help to enable him to buy his own cars back!
How is that even possible ?
Lawyers, police officers and everybody that is aware of this story all agree to say that it is theft. However, as unfair as this might be, the liquidators have the law on their side and solutions are nearly nonexistent.
The story of the cars
From a young age, Manu has always been passionate about vintage cars and any kind of cars really. So much so that he made it his trade by becoming a mechanic.
In 1989, he bought a 1987 Ford Sierra RS Cosworth, a 5000 pieces limited edition. At the time, it wasn't a collector's car yet but the main car of Manu and his wife Laurence. They would drive it on a daily basis but also to go on vacation and have fun at the racetrack. Later, his two kids would experience the racetrack fun as well and over the years, the family would create so many memories in this car.
In Summer 2006, Manu sold his first Renault Alpine to buy a 1973 Alpine A110 1600 SC, also known as Berlinette. Ill-fated circumstances made it impossible for him to enjoy his new vintage car. In October 2006, a car crashed into him as he was on his motorbike. He spent more than a month at the hospital and his left leg is still suffering the after-effects of the accident to this day. Despite this new disability and while still needing crutches to walk, he still managed to drive his Berlinette to his son's school presentation in January 2007.
In the face of adversity
In October 2015, both of Manu's Alpine and Sierra fell victim to the significant floods on the Côte d'Azur. The cars were drowned and the repairs needed were considerable, but Manu wanted to fix them up himself. Since the insurer could only assess the damage if the cars were parked at a garage, his cousin by marriage, an auto body mechanic, offered to let Manu put the cars at his body shop. He later offered to let Manu leave his cars at the body shop free of charge so that he could go and work on them in the best conditions possible (car lift, tools, etc.).
From 2016 to 2018, Manu was in recovery. Many health problems needed to be addressed and he had to have one surgical procedure after the other. Between recovery and looking for a place to establish his own vintage car restoration company, Manu had no other choice but to postpone the repairs of his collector's cars.
A shady business
Manu's cousin, manager of Company X in which the Alpine and the Sierra were parked since 2015, created another identical business called Company Y in September 2019 without closing the first Company X. Company X filed for bankruptcy in October 2020 and has since been going through compulsory liquidation. However, the body shop business carried on at the same property under the name of Company Y, even though the manager has been forbidden to manage companies. Premeditated bankruptcy or not, the repercussions on Manu are terrible. All of this leads us to believe that he is victim of a fraud and most of all of a breach of trust.
Why are his cars auctioned off ?
During the compulsory liquidation of Company X, the cars were seized even though they do not belong to the company. The liquidators saw in those cars of great value the means to retrieve some money to pay the numerous debts of the body shop. However, Manu was never informed of the seizure and was not able to contest it in time to get his cars back. Furthermore, his lawyer made a mistake: she sent a letter to the lawyer to contest the seizure when she should have sent that letter directly to the liquidator. Of course, she doesn't admit her professional malpractice.
An unjustified guarding bill
On top of Manu's vintage cars being seized, the auto body mechanic is asking him to pay a guarding bill close to 170.000€ for the time the cars were parked there from October 2015 to November 2020. Yet, in no instance was there any talk of a charge for Manu to let his cars at the body shop since it was offered free of charge. No quotation or contrat was ever signed between Manu and his cousin by marriage. Besides, the cars were moved outside of the shop and therefore submitted to the elements which makes it far from being "security guarding".
The body shop mechanic claims he sent 6 formal notices yearly, but these were never received. Manu never got any phone calls, nor did he receive any e-mails to inform him of the very existence of this bill. The subject of this inconceivable bill never came up either when Laurence, Manu's wife, had to go to the body shop to get her 207 Peugeot repaired following a minor accident in 2017, or when his son went there to ask for a quotation in 2019.
To this day, Manu's cousin is unreachable and we are still waiting for the company to give proof of this bill and the delivery of the formal notices.
Financial troubles
Ever since his motorbike accident in 2006, the physical after-effects have been restricting Manu's employment options. This is one of the reasons why, in 2016, he decided he wanted to establish his own business in order to work at his own pace. Laurence and Manu now being separated and Manu still looking for a place to set up his business, his only income today is his 900€ Allowance for Disabled People (Allocation Adulte Handicapé).
Few options to save the cars
There aren't many solutions on our list. Our last resort is to call upon the generosity of collector's cars enthusiasts and any other person willing to contribute.
The auction is on and there is no stopping it. We can try to buy the cars back and hope to win the auction if the prices don't shoot up.
Manu still has judicial proceedings to fight in the near future. Of course, he intends on defending himself against the unjustified guarding bill but also to sue his lawyer for the professional malpractice that might cost him his collector's cars along with a great psychological damage.
How can you help us besides donating ?
To help us, you can share this fundraising with those close to you, on social media, via e-mail, etc.
We will also be glad to receive any kind of legal advice (for those of you who might know French law) that might help us sort this crazy story out.
I strongly believe that if we all do a small action, we can make a change together.
How are we going to use the money raised ?
If we manage to reach the 150.000€ goal, the money will be divided this way:
- 100.000€ will hopefully buy back the Alpine,
- 30.000€ will hopefully buy back the Sierra,
- 20.000€ will help finance the legal fees.
If the goal is not reached before June 24th, and depending on how much money is raised, the money will be used to buy back one of the cars and/or help finance the legal fees.
We are so thankful for all the people who will decide to share and contribute one way or the other.
My dad hopes to save his collector's cars thanks to your generosity and he will be forever grateful.
Best,
Vénitia
MON PÈRE SE FAIT VOLER SES VOITURES DE COLLECTION
Le 24 juin prochain, les voitures de collection de mon père, Manu, vont être mises aux enchères pour payer les dettes d'une société de carrosserie dans le cadre d'une liquidation judiciaire.
Aucun·e avocat·e ne semble trouver de solution pour empêcher cette vente aux enchères, c'est pourquoi nous avons besoin de votre aide afin de lui permettre de racheter ses voitures !
Comment est-ce possible ?
Les avocats, la gendarmerie et toutes les personnes au courant de cette histoire s'accordent à dire qu'il s'agit d'un vol. Cependant, aussi injuste que cela puisse être, les liquidateurs ont la loi de leur côté et les recours sont quasiment inexistants.
L'histoire des voitures
Passionné par les anciennes et les voitures en général depuis son plus jeune âge, Manu en a fait son métier lorsqu'il est devenu mécanicien.
En 1989, il achète une Ford Sierra coupé RS Cosworth de 1987, un tirage limité à 5000 exemplaires. À l'époque, ce n'est pas encore une voiture de collection mais la voiture principale de Manu et son épouse Laurence. Ils l'utilisent dans leurs trajets du quotidien mais aussi pour partir en vacances et pour aller s'amuser au circuit. Plus tard, ses deux enfants feront aussi des tours de circuit dans cette voiture et créeront ensemble des souvenirs de famille.
Durant l'été 2006, il vend sa 1ère Renault Alpine pour acheter une Alpine A110 modèle 1600 SC de 1973, aussi connue sous le nom de Berlinette. Des circonstances malheureuses l'empêcheront cependant d'en profiter tout de suite. En octobre 2006, il est fauché par une voiture alors qu'il est en moto. Il passera plus d'un mois à l'hôpital et sa jambe gauche gardera des séquelles de cet accident à vie. Malgré ce nouvel handicap, il déplacera tout de même sa Berlinette, en béquilles, pour un exposé de son fils à l'école primaire en Janvier 2007.
Faire face à l'adversité
En octobre 2015, l'Alpine et la Sierra de Manu sont victimes des fortes inondations subies sur la Côte d'Azur. Les voitures sont noyées et le travail à fournir est de taille, mais Manu souhaite les réparer lui-même. L'expert ne pouvant expertiser les véhicules qu'au sein d'un garage, son cousin par alliance, carrossier, lui propose de les déposer dans sa carrosserie. Il lui propose également de les laisser dans la carrosserie à titre gracieux afin de pouvoir les réparer dans les meilleures conditions (pont, outils, etc.).
Pour Manu, les années 2016 à 2018 seront synonymes de convalescence. De nombreux problèmes de santé doivent être réglés et les opérations chirurgicales s'enchaînent. Entre convalescence et recherche d'un local commercial pour installer son activité de restauration de véhicules anciens, Manu s'éloigne un peu plus du moment où il pourra réparer ses voitures de collection.
Une affaire louche
Le cousin de Manu, gérant de la société X dans laquelle l'Alpine et la Sierra sont entreposées depuis 2015 a créé une nouvelle société Y en septembre 2019, sans fermer la première société X. Cette première société X a déposé le bilan en octobre 2020 et est depuis en liquidation judiciaire. L'activité de carrosserie continue donc dans le même local sous la deuxième société Y, alors même que le gérant a été déclaré interdit de gérer. Faillite programmée ou non, les conséquences retombent étrangement sur Manu. Tout laisse à penser qu'il est victime d'une escroquerie et surtout d'un abus de confiance.
Pourquoi ces voitures sont-elles mises aux enchères ?
Dans le cadre de la liquidation judiciaire de la société X, les voitures ont été saisies bien qu'elles n'appartiennent pas à la société. Les liquidateurs ont vu dans ces véhicules de grande valeur un moyen de récupérer de l'argent afin de régler les nombreuses dettes de la société. Cependant, Manu n'a jamais été mis au courant de cette saisie, impossible donc de la contester à temps et de récupérer les véhicules. De plus, son avocate n'a pas fait les bonnes démarches puisqu'elle a contesté auprès de l'avocat du carrossier alors qu'elle aurait dû contester auprès du liquidateur directement. Elle ne reconnaît bien évidemment pas sa faute professionnelle.
Une facture de gardiennage injustifiée
En plus de la saisie des véhicules de collection de Manu, le carrossier lui réclame des frais de gardiennage s'élevant à près de 170.000€ pour la période d'octobre 2015 à novembre 2020. Or, il n'a jamais été question de gardiennage payant, aucun devis ni contrat n'a été signé entre Manu et son cousin par alliance. De plus, les voitures ont été déplacées à l'extérieur du local et soumises aux éléments naturels, ce qui n'entre plus dans la définition de gardiennage.
Le carrossier prétend avoir envoyé 6 mises en demeure annuellement, mais celles-ci n'ont jamais été reçues. Il n'a pas reçu de coup de téléphone, ni de mail afin de l'informer de l'existence de cette facture. Le sujet de cette facture invraisemblable n'a jamais été évoqué non plus lorsque Laurence, la femme de Manu, a dû faire réparer sa 207 Peugeot suite à un accrochage en 2017, ni lorsque son fils est allé demander un devis en 2019.
À ce jour, le cousin de Manu est injoignable et nous attendons toujours que la société produise les preuves de cette facture et des envois de mises en demeure.
Les difficultés financières
Depuis son accident de moto en 2006, des séquelles physiques limitent les options d'emploi de Manu. C'est l'une des raisons qui l'ont poussé à vouloir s'installer à son compte dès 2016 dans le but de pouvoir travailler à son rythme. Laurence et Manu étant dorénavant séparés et Manu n'ayant toujours pas trouvé de local d'activité, son seul revenu est aujourd'hui l'Allocation Adulte Handicapé de 900€.
Peu d'options pour sauver les voitures
La liste de solutions est mince. Notre dernier recours est de faire appel à la générosité de passionnés et de toute autre personne qui souhaitera contribuer.
La vente aux enchères est lancée et nous ne pouvons plus l'arrêter. Nous pouvons donc tenter de racheter les voitures aux enchères, en espérant que les prix ne s'envoleront pas.
Manu a également des batailles judiciaires devant lui. Il entend bien se défendre contre la dette de gardiennage injustifiée mais également attaquer l'avocate pour une erreur professionnelle qui lui coûtera peut-être ses voitures de collection ainsi qu'un préjudice moral important.
Comment nous aider autrement ?
Pour nous aider, vous pouvez partager cette cagnotte auprès votre entourage, sur les réseaux sociaux, par e-mail, etc.
Nous serons également heureux·se de recevoir le moindre conseil juridique qui pourrait permettre de démêler cette histoire.
Comme les colibris, nous pouvons faire changer les choses en faisant chacun·e de petites actions.
À quoi servira l'argent collecté ?
Si nous arrivons à atteindre l'objectif des 150.000€, l'argent sera réparti de la manière suivante :
- 100.000€ pour racheter l'Alpine aux enchères,
- 30.000€ pour racheter la Sierra aux enchères,
- 20.000€ pour financer les frais judiciaires engendrés.
Si l'objectif n'est pas atteint avant le 24 juin et selon le montant récolté, l'argent sera utilisé afin de racheter l'une ou l'autre des voitures et/ou de financer les frais judiciaires.
Nous remercions d'avance toutes les personnes qui partageront et qui contribueront d'une manière ou d'une autre.
Mon père espère pouvoir sauver ses voitures grâce à votre générosité et vous en sera éternellement reconnaissant.
Bien à vous,
Vénitia
*ENGLISH VERSION*
MY DAD, MANU, IS GETTING HIS COLLECTOR'S CARS STOLEN
On June 24th, my dad's collector's cars are going to be auctioned off to pay the debts of a body shop company going through a compulsory liquidation.
No lawyer seems to find a solution to stop the auction, that's why we need your help to enable him to buy his own cars back!
How is that even possible ?
Lawyers, police officers and everybody that is aware of this story all agree to say that it is theft. However, as unfair as this might be, the liquidators have the law on their side and solutions are nearly nonexistent.
The story of the cars
From a young age, Manu has always been passionate about vintage cars and any kind of cars really. So much so that he made it his trade by becoming a mechanic.
In 1989, he bought a 1987 Ford Sierra RS Cosworth, a 5000 pieces limited edition. At the time, it wasn't a collector's car yet but the main car of Manu and his wife Laurence. They would drive it on a daily basis but also to go on vacation and have fun at the racetrack. Later, his two kids would experience the racetrack fun as well and over the years, the family would create so many memories in this car.
In Summer 2006, Manu sold his first Renault Alpine to buy a 1973 Alpine A110 1600 SC, also known as Berlinette. Ill-fated circumstances made it impossible for him to enjoy his new vintage car. In October 2006, a car crashed into him as he was on his motorbike. He spent more than a month at the hospital and his left leg is still suffering the after-effects of the accident to this day. Despite this new disability and while still needing crutches to walk, he still managed to drive his Berlinette to his son's school presentation in January 2007.
In the face of adversity
In October 2015, both of Manu's Alpine and Sierra fell victim to the significant floods on the Côte d'Azur. The cars were drowned and the repairs needed were considerable, but Manu wanted to fix them up himself. Since the insurer could only assess the damage if the cars were parked at a garage, his cousin by marriage, an auto body mechanic, offered to let Manu put the cars at his body shop. He later offered to let Manu leave his cars at the body shop free of charge so that he could go and work on them in the best conditions possible (car lift, tools, etc.).
From 2016 to 2018, Manu was in recovery. Many health problems needed to be addressed and he had to have one surgical procedure after the other. Between recovery and looking for a place to establish his own vintage car restoration company, Manu had no other choice but to postpone the repairs of his collector's cars.
A shady business
Manu's cousin, manager of Company X in which the Alpine and the Sierra were parked since 2015, created another identical business called Company Y in September 2019 without closing the first Company X. Company X filed for bankruptcy in October 2020 and has since been going through compulsory liquidation. However, the body shop business carried on at the same property under the name of Company Y, even though the manager has been forbidden to manage companies. Premeditated bankruptcy or not, the repercussions on Manu are terrible. All of this leads us to believe that he is victim of a fraud and most of all of a breach of trust.
Why are his cars auctioned off ?
During the compulsory liquidation of Company X, the cars were seized even though they do not belong to the company. The liquidators saw in those cars of great value the means to retrieve some money to pay the numerous debts of the body shop. However, Manu was never informed of the seizure and was not able to contest it in time to get his cars back. Furthermore, his lawyer made a mistake: she sent a letter to the lawyer to contest the seizure when she should have sent that letter directly to the liquidator. Of course, she doesn't admit her professional malpractice.
An unjustified guarding bill
On top of Manu's vintage cars being seized, the auto body mechanic is asking him to pay a guarding bill close to 170.000€ for the time the cars were parked there from October 2015 to November 2020. Yet, in no instance was there any talk of a charge for Manu to let his cars at the body shop since it was offered free of charge. No quotation or contrat was ever signed between Manu and his cousin by marriage. Besides, the cars were moved outside of the shop and therefore submitted to the elements which makes it far from being "security guarding".
The body shop mechanic claims he sent 6 formal notices yearly, but these were never received. Manu never got any phone calls, nor did he receive any e-mails to inform him of the very existence of this bill. The subject of this inconceivable bill never came up either when Laurence, Manu's wife, had to go to the body shop to get her 207 Peugeot repaired following a minor accident in 2017, or when his son went there to ask for a quotation in 2019.
To this day, Manu's cousin is unreachable and we are still waiting for the company to give proof of this bill and the delivery of the formal notices.
Financial troubles
Ever since his motorbike accident in 2006, the physical after-effects have been restricting Manu's employment options. This is one of the reasons why, in 2016, he decided he wanted to establish his own business in order to work at his own pace. Laurence and Manu now being separated and Manu still looking for a place to set up his business, his only income today is his 900€ Allowance for Disabled People (Allocation Adulte Handicapé).
Few options to save the cars
There aren't many solutions on our list. Our last resort is to call upon the generosity of collector's cars enthusiasts and any other person willing to contribute.
The auction is on and there is no stopping it. We can try to buy the cars back and hope to win the auction if the prices don't shoot up.
Manu still has judicial proceedings to fight in the near future. Of course, he intends on defending himself against the unjustified guarding bill but also to sue his lawyer for the professional malpractice that might cost him his collector's cars along with a great psychological damage.
How can you help us besides donating ?
To help us, you can share this fundraising with those close to you, on social media, via e-mail, etc.
We will also be glad to receive any kind of legal advice (for those of you who might know French law) that might help us sort this crazy story out.
I strongly believe that if we all do a small action, we can make a change together.
How are we going to use the money raised ?
If we manage to reach the 150.000€ goal, the money will be divided this way:
- 100.000€ will hopefully buy back the Alpine,
- 30.000€ will hopefully buy back the Sierra,
- 20.000€ will help finance the legal fees.
If the goal is not reached before June 24th, and depending on how much money is raised, the money will be used to buy back one of the cars and/or help finance the legal fees.
We are so thankful for all the people who will decide to share and contribute one way or the other.
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Vénitia
Fundraising team: Équipe de collecte de fonds (2)
Vénitia Andrades
Organizer
Le Cannet
Manuel Andrades
Beneficiary
Laurence Andrades
Team member
