Main fundraiser photo

Cotutelle Psy-Cinéma

Donation protected


(español/english below) 

Je souhaite apporter un plus à mon métier et à mon expérience, en le mettant au service de la santé. C'est pourquoi j'ai décidé de poursuivre mes études et de postuler pour un doctorat à Paris Diderot en cotutelle avec l’université de Lausanne UNIL .


Mon projet : "L'incidence de la machine audiovisuelle dans les lieux de santé psychique". 

Après m'être entretenue avec des mamans qui avaient accepté d’être filmées avec leurs enfants dans le cadre institutionnel, j'ai découvert que dans le milieu de la santé psychique beaucoup de patients ont été filmés et c'est depuis 1900. Les médecins  essayaient  d'utiliser la caméra comme une machine qui pourrait les aider à "comprendre" les maladies psychiques, comme un essai de maitrise de ce qui est incontrolable. Ceci fait parti d'une histoire du cinéma et de la santé psychique qui me semble plus que "parallèle", assez transversal.
 
Ce sont des images sur lesquelles j'ai trouvé très peu d'études, du côté médical (psychiatrie/psychologie), par rapport à l'incidence de l'inclusion de la machine audiovisuelle dans ces institutions. 

Je me suis alors posée la question : en quoi l'image audiovisuelle peut porter davantage de traces de la maladie ou de l'inconscient d'un patient, au point qu'un clinicien soit intéressé par l'utilisation d'une caméra. Je me suis aussi posé la question si une caméra pouvait accompagner un patient dans le cadre de soins et comment l'introduire de la manière la plus responsable possible. 

"SOIS LE CHANGEMENT QUE TU VEUX VOIR DANS LE MONDE".  Gandhi

Comment passer de la caméra de surveillance à la CAMÉRA DE BIENVEILLANCE ?

Aujourd'hui je fais mes recherches avec la direction de Mireille Berton  (Le Corps nerveux du spectateur, Cinéma et sciences du psychisme autour de 1900) et Thamy Ayouch  (Psychanalyste et directeur du Master recherche Psychopathologie et Clinique psychanalytique de Paris 7). 

Pendant ma première année de recherche 2017-2018, j'ai réalisé l'observation de deux lieux de santé sur Paris, l'un pour enfants mutiques et un l'autre pour adolescents souffrants de troubles psychiques lourds. J'ai pu observer d'une part la puissance du regard de la mère chez les jeunes enfants et les effets de l'audiovisuel  dans le cadre d'un atelier vidéo pour adolescents. 

Pour la deuxième année et troisième année je me rend en Suisse, à raison d'une semaine par mois, pour suivre le programme doctoral "Dispositifs de vision : cinéma, photographie et autres médias" de l'UNIL. 

Cette cotutelle me permet d'être plus performante comme chercheuse grâce à la méthodologie que j'apprend dans cette université qui est à la pointe de la recherche, aussi grâce à toute la théorie et histoire que la section Cinéma m'offre, et c'est aussi grâce aux échanges avec des autres chercheurs et doctorants.

Je peux aussi grâce à cette cotutelle faire mes recherches d'une forme plus ample en assistant aus colloques et séminaire de l'Institut de psychologie qui est hébergé au sein de l'UNIL. 

A la fin de ma thèse je pourrais mettre en pratique un protocole éthique d'utilisation de la caméra dans les institutions de santé psychique, ainsi que mettre à point un atelier vidéo à visé thérapeutique, où ce ne sont pas les cliniciens qui filment, mais les patients. 

J'ai financé moi-même ma recherche pendant toute la première année. Ma recherche pourrait aider par la suite beaucoup d'institutions qui ont inclus la caméra ou qui souhaitent l'inclure. Mon étude leur permettrait de voir les avantages et inconvenants de l'utilisation de ce médium, tout en prenant en compte l'avis des patients. 

Toutefois, les frais de déplacement que j'assume pendant la cotutelle sont beaucoup trop importants. Mais ces déplacements sont primordiaux pour l'avancement de ma recherche. 

("It is just an image", Concept : Zaida Portela, Photo : David Dessites) 

Les frais pour une année de cotutelle peuvent s'élever à 5.000€ repartis comme suit : 

TRAJET FRANCE-SUISSE:  220€/mois
REPAS :  50€ par séjour.
TRANSPORT EN VILLE : 15€ par séjour
(News) HÉBERGEMENT par séjour : entre 180€ et 225€/mois (Grâce à deux donneurs merveilleux Julien et Rachel habitant à Lausanne, qui m'ont offert un logement jusqu'à la fin de ma thèse, les frais de cette cotutelle se sont beaucoup assoupli) !!

Une moyenne de 500€/mois, qui se rajoutent au 1600€/mois que j’investis mensuellement déjà sur ce projet de recherche.

Je travaille à mi-temps, mais je ne peux pas accepter plus de 15 heures par semaine, pour pouvoir lier ma vie de famille et de chercheuse. 

C'est pour toutes ces raisons que je vous sollicite pour une collaboration de  5€ ou 10€, si vous êtes plusieurs nous pouvons arriver à finir le financement de ce projet de recherche qui prendra fin en juin 2021.

QUI SUIS JE ? 

Née en Colombie, j'ai habité au Venezuela jusqu'à mes 24 ans, où je travaillais comme productrice télévision à Promofilm pour la chaîne RCTV. Je suis arrivée en France sans savoir parler la langue, malgré ça, j'ai décroché un poste d'attachée de prod à la Biennale de la Danse au but de 8 mois.  A Lyon, j'ai fait un Master Recherche Cinéma sous la direction de Martin Barnier,  historien du cinéma, et ensuite je suis montée sur Paris pour continuer à travailler dans l'audiovisuel. 

Ma passion c'est sont les arts, le cinéma, la danse, la musique, mais aujourd'hui après avoir travaillé 20 dans ce milieu, et surtout après avoir eu l'expérience de l'industrie du cinéma à Paris, j'ai décidé de réaliser mon rêve le plus cher : faire de la recherche en psychologie.

Cet envie est née d'un questionnement qui m'avait suivi depuis Caracas, quand nous devions mettre des caméras en face de familles en détresse.  Avec des journalistes nous étions reporters de la misère, mais surtout,  qu'est ce qu'ils ressentaient ce gens là, quelle incidence pour leur psyché d'avoir été filmés ? 

Je vous garantie que vous investissez dans un projet  qui peut être bénéfique pour les institutions de santé, mais surtout pour les patients. Dans tous le cas, la littérature qui concerne mon sujet de recherche reste à développer, ce qui sera certainement l'apport principale de ma thèse. 

Liens :

Pour finir, je vous invite à regarder les films ci-dessous qui pourront  vous donner quelques pistes sur mon sujet. 


Disorder Film réalisé par de survivants du Bataclan dans le cadre d'un atelier thérapeutique avec Sonia Winter.

Nous, les intranquilles Film collectif réalisé au Centre d’Accueil Psychothérapeutique Artaud par les patients. Le groupe cinéma du centre raconte la maladie, la thérapie, leur rapport au monde.

Tarnation (auto) Portrait de Jonathan Caouette, ou comme un enfant s'est emparé d'une caméra pour affronter le réel.

Les Chatouilles d'Andréa Bescond, actuellement au cinéma.

Journée d'étude à Paris 7 : Pour aller plus loin, vous pouvez  regarder la vidéo de  la journée d'étude que j'ai organisé avec mes directeurs de recherche  : "Le regard devant et derrière la caméra".

En vous remerciant de tout mon cœur. 

Zaida Portela 

**********
(Concept : Zaida Portela, Photo : David Dessites)("It is just an image", Concept : Zaida Portela, Photo : David Dessites/Esto es una imagen", Concepto : Zaida Portela, Foto : David Dessites ) 

(español mas abajo)

For a more ethical camera use in health institutions

I would like my work experience to be put to the service of health. That is why I decided to apply for a doctorate at Paris Diderot (Université Sorbonne Paris Cité) in co-supervision with the University of Lausanne UNIL .
 
My project : "The impact of the audiovisual machine in mental health institutions"

After talking with mothers who had agreed to be filmed with their children in a medical context, I discovered that there have always been many videos and recordings of patients since 1900. Many patients have been filmed / recorded, especially children. These are images for which there are few studies in the history of psychiatry / psychology, with respect to the impact of the inclusion of the audiovisual machine in these institutions.

 "BE THE CHANGE YOU WISH TO SEE IN THE WORLD."  Gandhi

I then asked myself the following question: how can the audiovisual image have more traces of a patients’ illness or unconscious, to the point that a mental health professional is interested in using a camera to record it? I also wondered if a camera could help a patient during a mental illness, and how to do it in the most responsible way possible.

My research was accepted at both universities. Today my doctoral supervisors are Mireille Berton ("The nervous body of the spectator, Cinema and science of the psyche around 1900") and Thamy Ayouch  (Psychoanalyst and Director of the Master of Research of Psychopathology and Psychoanalytic Clinic of Paris 7).

I just finished my first year of doctorate, I made the clinical observation of two health institutions, one for children with speech problems and another one for teenagers suffering from serious psychic disorders, all this in Paris, my place of residence. I was able to observe, on the one hand, the power of the mother's gaze in young children and the effects of the camera in the context of a video workshop for teenagers.

When my thesis'll be finished, I could put into practice an ethical protocol for the use of the camera in mental health institutions, as well as develop a video therapy workshop, where those who use the camera are the patients.

This year, I have to go to Lausanne and Zurich, 1 week a month, to follow the doctoral program of the UNIL "Vision devices: film, photography and other media".

So far I have financed my research myself, because I think it is a help for the institutions that have included the camera or want to include it. My study would allow them to see the advantages and disadvantages of the camera, taking into account the opinion of the patient. I thought it important to give of my person for the realization of this project.

However, the travel expenses that I will have to assume during the year will be too significant, but these journeys are essential for the progress of my research.



THE COST FOR A YEAR IS 5.000€ :

TRAIN FRANCE-SWITZERLAND: € 220 / month
MEALS: €50 for 2/3 days / month
TRANSPORTATION IN THE CITY: € 15 for 2/3 days
News !!!ACCOMMODATION for 2/3 nights: between € 180 and € 225 / month (Thanks Julien and Rachel, thanks for your hospitality in Lausanne, the costs went down a lot !!)
 
On average, I would need € 500 per month to be able to do this co-supervision with the UNIL  (in addition to 1600€ that I already invest every month for 1 year). I had a scholarship for the co-tutelage, but I just found out that I can not get it about administratives conditions. I am waiting for funding from an institution in Paris, but the collaboration project has not yet been approved, and given the date, I will not be able to count on this help for the next semester.

I have a part-time job,  but I can not accept more than 20 hours of work per week to be able to accomodate for my family life and the time of research work. I have two children, one of whom is in higher education.

For all these reasons I have created a crowdfunding campaign, and you can participate with € 5 or € 10. With several gestures of solidarity I could reach of € 1500 that I need, from year for this projet.

WHO ? 

I was born in Colombia and lived in Venezuela until I was 24 years old. I worked at Promofilm for 3 years for an RCTV television program. I arrived in France in 2001, and I had the opportunity to study film in university.

In Lyon, I worked in several festivals. After having the experience of working in the film industry in Paris, I realized that I had dedicated 20 years of my life to the world of art and audiovisual. I decided that it was time to realize my dream: to be a researcher in psychology. More than a "good idea" I had a few questions that I considered innovative, questions I had from Caracas.
 
I guarantee you that you will be investing in a project that can be beneficial for health institutions, but especially for patients. In any case, the studies on my research topic has not yet been developed, and this will undoubtedly be the main contribution of my thesis.

And you  can share the page: https://www.gofundme.com/cotutelle-psycinema
 
Thank you so much !





"SÉ EL CAMBIO QUE QUIERES VER EN EL MUNDO". Gandhi 

Me gustaría que mi experiencia laboral, se pueda poner al servicio de la salud. Es por eso que decidí aplicar para un doctorado en la Universidad Paris 7 Diderot (Université Sorbonne Paris Cité) en cotutela con la Universidad de Lausana UNIL, en Suiza. 

Mi proyecto : 
"El impacto de la máquina audiovisual en instituciones de salud mental". 
 

Luego de hablar con madres que habían aceptado ser filmadas con sus hijos en un contexto medical, descubrí que existen muchos videos y grabaciones de pacientes desde siempre. Muchos pacientes han sido filmados / grabados, sobretodo niños, en un contexto medical.

Estas son imágenes por las cuales hay pocos estudios en historia de la psiquiatría / psicología, con respecto al impacto de la inclusión de la máquina audiovisual en estas instituciones. 

Me hice entonces las siguientes preguntas:

¿Cómo puede la imagen audiovisual tener más rastros de la enfermedad o del inconsciente de un paciente, al punto que una profesional de salud mental se interese en usar una cámara para grabarlo? También me pregunté si una cámara podría ayudar a un paciente durante una enfermedad mental, y cómo hacerlo de la manera más responsable posible. 

Hoy en día mis supervisores de doctorado son Mireille Berton (« El cuerpo nervioso del espectador, Cine y ciencia de la psique alrededor de 1900 ») y Thamy Ayouch (Psicoanalista y Director del Master de Investigación de Psicopatología y Clínica Psicoanalítica de la Universidad de París 7 Diderot ). 

Durante mi primer año de investigación, hice la observación clínica de dos instituciones de salud, uno para niños con problemas de habla y otro para adolescentes que padecen trastornos psíquicos graves, todo esto en París. Pude observar, por un lado, el poder de la mirada de la madre en los niños pequeños y los efectos de la cámara en el contexto de un taller vidéo para adolescentes. 

Cuando termine mi tesis podré poner en práctica un protocolo ético para el uso de la cámara en instituciones de salud mental, así como desarrollar un taller vidéo terapéutico, donde los que usan la cámara sean los pacientes. 

Actualmente necesito  ir a Lausana y Zurich, 2 a 4 días al mes (prácticamente una semana por mes), para seguir el programa de doctorado de la UNIL "Dispositivos de visión: cine, fotografía y otros medios" . Para asistir a seminarios del Instituto de Psychlogia de L'Unil y para seguir aprendiendo los metodos de investigación avanzados de esta universidad Suiza. 

Hasta ahora he financiado mi investigación yo misma, porque pienso que es una ayuda para las instituciones que han incluido la cámara o quieren incluirla. Mi estudio les permitiría ver las ventajas y desventajas de la cámara, teniendo en cuenta la opinión del paciente. Me pareció importante dar de mi persona para la realización de este proyecto. 

Sin embargo, los gastos de viaje que tendré que asumir durante el año son demasiado importantes. Pero estos trayectos son esenciales para el avance de mi investigación. 

EL COSTO DE UN AÑO DE COTUTELLE ES DE 5.000€ repartidos así : 

TREN FRANCIA-SUIZA: 220€/mois
COMIDAS  : 50€ por estadía
TRANSPORTE EN LA CIUDAD: 15€ por estadía
News ->ALOJAMIENTO : entre 180€ et 225€/mois (Gracias a Julien y Rachel, esta linea de costo desaparece pues me han ofrecido alojamiento hasta el final de mi tesis !!! Gracias Gracias Gracias)

En promedio, necesito 500 € por mes , que se agregan a los 1600€ mensuales que ya invierto cada mes y desde el primer año. Este monto me permitiría  poder hacer este trabajo de investigación en Suiza. Estoy esperando el financiamiento de una institución en París, pero no podré contar con esta ayuda por ahora.

Tengo un trabajo a medio tiempo , pero no puedo aceptar más de 15 horas de trabajo por semana para poder vincular mi vida familiar y el tiempo de trabajo de la investigación (tengo dos hijos, de los cuales uno en en estudio superior).

Por todos estos motivos he creado esta campaña de crowdfunding, si pueden participar con 5 € o 10€, con varios gestos solidarios podríamos llegar a los 2000 € que me faltan, para financiar esta cotutela con Suiza. 

Para apoyarme también pueden compartir el link  : https://www.gofundme.com/cotutelle-psycinema

QUIEN SOY ? 

Nací en Colombia y viví en Venezuela hasta los 24 años, trabajé en Promofilm durante 3 años para un programa de televisión de RCTV. Llegué a Francia en 2001 y tuve la oportunidad de estudiar en la facultad de cine y obtener un master dirigido por el historiador de cine Martin Barnier. 

En Lyon trabajé en diversos festivales. Luego de haber tenido la experiencia de trabajar en la industria del cine en Paris, me di cuenta que había dedicado 20 años de mi vida al mundo del arte y del audiovisual. Decidí que era el momento de realizar mi sueño : ser investigadora en psicología. Mas que una “buena idea” tenia unas cuantas preguntas que consideraba innovadoras, interrogaciones que tenía desde Caracas, cuando debíamos grabar para la televisión, problemas sociales, familiales  y humanos.

Les garantizo que estarán invirtiendo en un proyecto que puede ser benéfico para las instituciones de salud, pero especialmente para los pacientes. Y sobre todo, los estudios sobre mi tema de investigación aún no se han desarrollado antes y esto será sin duda la principal contribución de mi tesis. 

Muchas Gracias !

Zaida PORTELA 



Organizer

Zaida Laporte
Organizer
Paris

Your easy, powerful, and trusted home for help

  • Easy

    Donate quickly and easily.

  • Powerful

    Send help right to the people and causes you care about.

  • Trusted

    Your donation is protected by the  GoFundMe Giving Guarantee.