Baby Eva's Memorial Fund

Hello all,

My name is Nonna.  I'm the mother of a beautiful little girl named Eva, whose life unfortunately was cut short at 32 weeks of gestation on November 18, 2018.   Due to gross negligence by two top maternity hospitals in Paris, my little girl never got a chance to live outside of my womb.  

I was unaware that I had several serious complications with this pregnancy (placenta accreta, placenta previa and vasa previa) that I was untreated for.  Typically, with these serious complications pregnant women need to be hospitalized and operated early to save the baby and the mother.   My doctor suspected that I had placenta accreta, however she chose not to hospitalize me and I had to wait two weeks to be seen by a high risk specialist at a different hospital that is well known for high risk pregnancies.  I showed up to ER with terrible pain less than 48 hours prior to my uterus suddenly rupturing, and my maternity hospital released me.   I was  seen by a high risk specialist later that day and he cleared me to go home.  There was no treatment or instructions on what to do if the pain comes back.  

When the pain came back one  day later, I was not alarmed right away as I was cleared by two hospitals earlier.  Unfortunately, this pain was due to my uterus rupturing.   By the time I got to the hospital hours later, I lost consciousness and went into hemorrhagic shock.   I was told that my daughter Eva died on the way to the hospital.  The emergency c-section was performed one hour later.   I was in a coma for several days, had a stroke and was fighting for my life in ICU for 5 days.   I have a brain lesion and a fractured retina as a result of the trauma.   I was told that it's not safe to get pregnant again.

Both hospitals till this day are not admitting the truth about what happened with my pregnancy and are protecting the doctors and their reputation.   It took five months of my own investigative work and help from some of my friends who are nurses and midwifes, to finally  learn the truth about what happened.   

My goal with this fundraiser is to raise money to conduct an independent medical expertise  and to file a civil case against the two public hospitals involved.   I want to protect high risk women like myself who put their trust in doctors to do their job.   My goal is to hold doctors and hospitals accountable, to raise awareness about high risk pregnancies and to elevate the standards of obstetrics medical care in France.   

Thank you for your support! I really appreciate it. 

Eva's mom

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Bonjour tout le monde,
 
Je m'appelle Nonna.  Je suis la mère d'une belle petite fille nommée Eva, dont la vie a malheureusement été abrégée à 32 semaines de gestation le 18 novembre 2018.   En raison d'une négligence grave de la part de deux maternités parisiennes, ma petite fille n'a jamais eu l'occasion de vivre en dehors de mon ventre. 
 
J'ignorais que j'avais plusieurs complications graves de cette grossesse (placenta accreta, placenta previa et vasa previa) pour lesquelles je n'avais pas été traitée.  Typiquement, avec ces complications graves, les femmes enceintes doivent être hospitalisées et opérées tôt pour sauver le bébé et la maman.  Mon médecin soupçonnait que j'avais une accreta placentaire, mais elle a choisi de ne pas m'hospitaliser et j'ai dû attendre deux semaines avant d'être vue par un spécialiste à risque élevé dans un autre hôpital bien connu pour ses grossesses à risque élevé.  Je me suis présentée aux urgences avec de terribles douleurs moins de 48 heures avant la rupture soudaine de mon utérus, et le fait que la maternité m’ai laissé rentrer chez moi.   J'ai été vu par un spécialiste à haut risque plus tard dans la journée et il m'a autorisé à rentrer chez moi.  Il n'y avait pas de traitement ou d'instructions sur ce qu'il fallait faire si la douleur réapparaissait. 
 
Lorsque la douleur est revenue un jour plus tard, je ne me suis pas inquiétée tout de suite, car deux hôpitaux m’avaient autorisé à rentrer chez moi plus tôt.  Malheureusement, cette douleur était due à la rupture de mon utérus.   Lorsque je suis arrivée à l'hôpital quelques heures plus tard, j'ai perdu connaissance et j'ai subi un choc hémorragique.   On m'a dit que ma fille Eva était morte en allant à l'hôpital.  La césarienne d'urgence a été effectuée une heure plus tard.   J'ai été dans le coma pendant plusieurs jours, j'ai eu un AVC et j'ai lutté pour ma vie en soins intensifs pendant 5 jours.   J'ai une lésion cérébrale et une fracture de la rétine suite au traumatisme.   On m'a dit qu’il n’est pas certain que je puisse être enceinte de nouveau.
 
Jusqu'à ce jour, les deux hôpitaux n'admettent pas la vérité sur ce qui s'est passé avec ma grossesse et protègent les médecins et leur réputation.   Il m'a fallu cinq mois de travail d'enquête et l'aide de mes amies infirmières et sages-femmes pour enfin apprendre la vérité sur ce qui s'est passé.  
 
Mon but avec cette collecte est de recueillir des fonds sufisant afin de mener une expertise médicale indépendante et de déposer une poursuite civile contre les deux hôpitaux publics impliqués.   Je veux protéger les femmes à haut risque comme moi qui font confiance aux médecins.   Mon objectif est de responsabiliser les médecins et les hôpitaux, de sensibiliser aux grossesses à haut risque et d’améliorer la qualité des soins obstétricaux en France.  
 
Merci de votre soutien ! J'apprécie vraiment.
 
La mère d'Eva